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France : Politique en France

L’UMP, la Turquie et la Constitution

L’UMP tient une nouvelle convention, salle de la Mutualité à Paris, durant 2 jours (23-24 septembre) intitulée "Une vision, de l’action, des frontières : notre projet pour l’Europe". Cette convention va mettre clairement en lumière les désaccords sur l’Europe entre Chirac et Sarkozy, et notamment la question de l’adhésion de la Turquie. Sarkozy est contre, préférant proposer à la Turquie un statut de "partenaire privilégié". Le premier ministre, Dominique de Villepin, avait affiché sa fermeté, exigeant, en préalable à l’ouverture de négociations, la reconnaissance par Ankara de la République de Chypre. Une position saluée par l’UMP, mais non reprise par la Commission européenne… En effet, pour Chirac, la Turquie devrait juste "apporter des clarifications" et des "signes de sa volonté de respecter pleinement ses obligations" .

L’UMP entend interpréter le résultat du référendum sur la Constitution à sa façon. François Fillon explique que "trop nombreux sont ceux qui font comme s’il ne s’était rien passé, comme si les Français avaient eu tort, comme si tout devait repartir comme avant. Pas nous." Pour Sarkozy, le résultat du référendum repose la question de "l’identité et donc des frontières de l’Europe" . Le président de l’UMP, qui a aussi invité les souverainistes de son parti à s’exprimer, estime que la nature de la construction européenne a changé.

Reste la question de la Constitution, refusée par les Français. L’UMP souhaiterait la "désosser" pour n’en garder que ce qui, selon M. Fillon, "permettrait une meilleure gouvernance" . Le sénateur précise encore : "De toutes les manières, aujourd’hui, seule l’élection présidentielle permettra d’avoir une position tranchée sur cette question." La Messe est dite : comme l’affirmait Philippe de Villiers, la présidentielle sera le 2è tour du référendum. Ceux qui voteront Sarkozy doivent savoir qu’ils voteront pour un candidat du oui, qui reprendra, sous une forme ou une autre, la Constitution de Giscard afin de la faire entrer en vigueur.

Michel Janva

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