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Valeurs chrétiennes : Education

Ludiques : On en est là….

Ludiques : On en est là….

Encore un article sur l’école. C’est dire la gravité de la situation scolaire en France.

Ce mardi 14 juin, 186 000 lycéens professionnels composaient sur le français. À la sortie de l’épreuve, certains déplorent l’utilisation d’un terme trop compliqué dans l’énoncé.

Ils devaient notamment écrire un développement argumenté pour répondre à la question «selon vous, le jeu est-il toujours ludique?».

Nombre d’entre eux ont affirmé ne pas connaître la signification de «ludique». Le Larousse le définit comme «ce qui relève du jeu, de l’amusement». Mais certains l’ont interprété comme un synonyme de dangereux. D’autres ont compris que cela signifiait rentable.

Voilà ce que c’est que d’inculquer les valeurs de la République : les élèves en perdent leur français !

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14 commentaires

  1. De plus en plus, on privilégie les bandes dessinées au vocabulaire evidemment restreint, aux livres.
    On les appelle parfois ” romans ou biographies graphiques ” et les librairies qui leur sont consacrées prolifèrent.
    C’est ludique, moderne paraît -il, et sans effort.
    En un mot : la décadence.
    Même la Bibliothèque nationale de France Richelieu va s’y prêter, avec 30000 bandes dessinées proposées aux lectrices et lecteurs qui pourront les parcourir affalés sur les nouveaux poufs de la Salle Ovale en principe réservée aux chercheurs et érudites.
    Décadence !

    • je connais des bandes dessinnées qui ont un vocabulaire riche.
      Essayez e retrouver un ouvrage de la vielle série “achille Talon”, pour voir.

      • Cher monsieur, avez-vous relu votre commentaire ?
        Bécassine aussi c’est fort bien, et la jeune Bretonne débrouillarde pratiquait déjà la culture écologique en terrasse pendant la guerre !

  2. J’ajoute que pour les mêmes élèves (bac professionnel), l’épreuve d’histoire-géo, éducation morale et civique a fait la part belle à des études de documents (donc pas ou peu de notions à connaître). De plus, la partie histoire a été la portion congrue de l’épreuve avec un minimum de points et une chronologie en partie préremplie (il n’était donc pas nécessaire de connaître les dates). Les élèves, au lieu de s’appuyer sur des connaissances, ont été invités à repérer des informations dans des documents : pas de raisonnements, pas de liens logiques entre les évènements : juste du repérage de mots-clés…

    • Pour info, le programme de français est le « Le jeu : futilité, nécessité. » les élèves ont travaillé ce sujet tout au long de l’année. D
      Ils ont forcément rencontré et travaillé sur le lexique du jeu.

      • Leurs enseignants ont travaillé ces notions.
        Il n’est pas sûr que la génération des élèves ayant profité des confinement ait vraiment suivi leurs enseignants.
        Beaucoup de lycéens ont profité du phénomène pour ne simplement pas travailler.

  3. La question était donc : «selon vous, le jeu est-il toujours ludique?». La définition de « ludique » donnée par le Larousse étant : «ce qui relève du jeu, de l’amusement», la question posée devient :

    « Selon vous, le jeu est-il toujours ce qui relève du jeu, de l’amusement ? »

    Question idiote à laquelle je ne saurais pas répondre non plus, même si je connais la définition des mots !

    N’y aurait-il pas des questions plus pertinentes, plus intelligentes à poser à nos petites têtes … colorées ? Mais le jeu en vaut-il la chandelle ?

  4. Éléments non fournis dans la plupart des allusions à ce scandale du bac pro 2022:
    1) “Toute l’année scolaire, ils ont étudié le thème “le jeu : futilité, utilité”, au programme depuis 2020.”

    Dans le cours, l’enseignant n’aurait jamais utilisé le mot “ludique”? Ou bien l’assistance aux cours a été … intermittente/superficielle/ensommeillée …

    2) “Le corpus de texte à partir duquel les candidats sont évalués mêle littérature contemporaine et classique. Le premier texte est un extrait du roman “Chanson douce” de l’autrice Leïla Slimani, mettant en scène la peur et la crise de larme qui secouent Mila, une enfant, durant une partie de cache-cache avec sa nourrice. Le second document est un tableau signé Jacques-Laurent Agasse et peint en 1838, intitulé “La Place de jeu”. Il met en scène des adultes et des enfants prenant des risques en s’amusant, par exemple en jouant sur une balançoire seulement soutenue par un jeune garçon. Enfin, le dernier élément du corpus est un extrait de l’œuvre “Jeu et réalité” de Donald Woods Winnicott, mentionnant le devoir des adultes vis-à-vis du jeu.”

    C’est sans doute là que le bât blesse: nos élèves de Bac Pro ne savent pas lire, ils ne comprennent pas ce qu’ils lisent! L’épreuve est donc correctement calibrée, puisqu’elle vise à évaluer des compétences de lecture sur dix points en plusieurs questions portant sur la compréhension des documents du corpus fourni (deux textes et un tableau) puis des compétences de rédaction par le “développement argumenté”.

    source des deux passages entre guillemets:
    https://www.capital.fr/economie-politique/bac-pro-2022-quel-sera-le-sujet-de-lepreuve-de-francais-1438907

    Le “développement argumenté pour répondre à la question «selon vous, le jeu est-il toujours ludique?»” n’est pas une dissertation philosophique pour laquelle les élèves doivent puiser dans leurs connaissances personnelles; le sujet leur fournit des documents qui peuvent leur permettre de construire cette argumentation même en n’ayant que peu de recul sur la question (qui, répétons-le, est un point au programme et a dû être traitée en classe au cours de l’année).

  5. Plus dramatique que ludique en effet.

  6. Je trouve l’énoncé idiot pour une composition française (une rédaction) dans un lycée professionnel qui ne forme pas des intellectuels. C’est plutôt un sujet de philosophie , psychologie, sociologie. On leur demande de faire des tautologies ou de délayer des lieux communs dans une soupe verbeuse. Moi j’aurais répondu par un seul mot: oui.

  7. L’école est vraiment devenue une»machine à fabriquer des imbéciles»,et il n’est pas étonnant finalement,qu’avec des»œuvres» aussi nulles et des sujets aussi débiles nous nous retrouvions avec Macron à la présidence de la République,c’est même probablement le but de la manœuvre.Bon en même temps(on y revient !)l’Éducation Nationale est une des institutions françaises les plus gangrenées par la Franc-Maçonnerie et par la pensée de gauche.

  8. Plus on dispose de vocabulaire, plus on peut exprimer la richesse de sa pensée ! Il n’y a pas de pensée sans langage. Aussitôt que ce dernier est abrégé, la pensée l’est autant à proportion. Là est le but des politiciens, appauvrir l’intellect des générations !!

  9. La principale cause de la chute du vocabulaire est le piégeage des jeunes par leurs smartphones, l’attention hypnotique qu’ils leurs accordent.
    Ils ne lisent plus de livres et sont dans leur bulle, entre membres des mêmes résaux sociaux.

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