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Cathophobie

L’islamophilie de la mairie de Paris

Suite aux festivités organisées par la mairie de Paris à l’occasion du Ramadan, un lecteur a écrit à la mairie pour demander un traitement équivalent lors de fêtes chrétiennes. Extrait de la réponse du chef de cabinet du maire, Loïc Rousseau :

"Les principes républicains de laïcité et de séparation entre les religions et la République qui inspirent la politique municipale n’excluent en aucun cas le dialogue et la rencontre avec les représentants et les fidèles des grandes religions. Ainsi, dans la fidélité à ces principes, le Maire accorde à toutes les religions la place qui leur revient légitimement comme composantes de la vie des citoyens de Paris, sans marquer aucune préférence ni aucun ostracisme.

C’est dans cet esprit qu’a été organisée à l’Hôtel de Ville [et au stade Charléty !]une manifestation à l’occasion du Ramadan, événement certes religieux mais qui est aussi une fête culturelle des communautés musulmanes de Paris, lesquelles sont minoritaires.

Organiser une manifestation pour les fêtes chrétiennes de Pâques ou de Noël, largement fêtées dans la société française au-delà des croyants, n’aurait pas le même sens de reconnaissance d’une culture minoritaire. De plus, les autorités religieuses chrétiennes, très attentives au respect du principe de séparation des Eglises et de l’Etat qui préserve aussi leur indépendance, ne souhaitent pas que des fêtes religieuses soient célébrées dans un lieu républicain."

Donc, nous les cathos, nous ne sommes pas minoritaires, nos fêtes sont largement fêtées (les cadeaux, le Père Noël, les chocolats de Pâques…) et n’avons pas besoin de reconnaissance.

Michel Janva

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5 commentaires

  1. L’islam est la religion majoritaire en Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne. A Paris,les musulmans doivent être au moins aussi nombreux que les chrétiens.Du moins seront-ils majoritaires dans les prochaines années. Il est probable, à ce moment là, que les religions minoritaires ne seront plus autant courtisées par le pouvoir politique qu’aujourd’hui.

  2. Ou comment mal mener une politique, à partir de faits corrects.
    La ‘majorité’ elle aussi mérite alors son effort public de “fête culturelle” en religion comme en finale de foot, selon le calendrier sien, en confiant celle-ci aux motivés/compétents/agissants, comme pour le Ramadan ou le Tet. Mais je rêve. La première ligne de barrage lesVert/Clémentine Autin doit être très difficile à négocier. Un Delanoë lui-même serait peut-être moins aveugle, mais prisonnier de ses choix politique il l’est certainement. De plus en plus; cette garde là est en place pour s’incruster et bondir. Pas transiger. De la compromission…

  3. Et quand/si l’Islam devient majoritaire en France, le Christianisme (et les autres religions, d’ailleurs) n’aura plus le droit, selon les principes de la Charia, de célébrer publiquement ses fêtes.
    Quelque soit la configuration, nous avons le droit de nous taire. Ou l’interdiction de parler.

  4. A quand une action en discrimination sur le fait religieux contre Delanoë et la Mairie de PARIS ?
    N’y avait-il pas en même temps une fête religieuse importante chez les Israelites?
    Ne fait-il rien pour les fêtes Chrétiennes?
    N’est-ce pas de la discrimination?
    Allo, la Halde…….

  5. la politique de la joue tendue nous assure certainement une place au paradis. J’avoue être un mauvais chrétien en la matière

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