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Culture de mort : Avortement

L’Irlande du Nord sombre dans la culture de mort

L’Irlande du Nord sombre dans la culture de mort

L’Irlande du Nord fait face depuis janvier 2017 à une véritable crise politique, puisque le Sinn Féin refuse de former un gouvernement avec le DUP. Or, le premier ministre et le vice-premier ministre doivent chacun représenter le Sinn Féin ou le DUP, c’est prévu par l’accord du Vendredi saint. L’Irlande du Nord est sans gouvernement suite à la défection du leader du Sinn Féin (parti républicain) et alors vice-premier ministre Martin McGuinness en janvier 2017 qui a poussé le premier ministre Arlene Foster, du DUP (Parti unioniste démocrate), à la démission. Le blocage nord-irlandais est aussi otage des négociations du Brexit qui occupent la scène politique britannique.

Par un vote des députés britanniques, le 9 juillet dernier, un amendement légalise d’autorité l’avortement et le mariage contre-nature  en Irlande du Nord le 21 octobre s’il n’y a toujours pas de gouvernement local. Amendement voté par aucun député d’Irlande du Nord.

Le 21 octobre, c’était hier.

Le meurtre des enfants à naître sera donc dépénalisé le 31 mars prochain, et le mariage contre-nature légalisé dès janvier.

Les évêques catholiques d’Irlande du Nord ont publié un communiqué désapprobateur (mais seulement sur l’avortement) :

A minuit la nuit dernière, 21 octobre, l’Irlande du Nord a supprimé toute protection explicite accordée à l’enfant à naître jusqu’à 28 semaines de grossesse, ce qui pourrait donner lieu à l’un des régimes d’avortement les plus libéraux et non réglementés au monde.

C’est un jour tragique pour les enfants à naître qui ne béniront plus jamais notre monde de leur vie unique et précieuse. C’est aussi un jour triste pour notre démocratie locale.

Au cours des trois derniers mois, avec des dizaines de milliers d’autres personnes, nous avons appelé nos représentants politiques à rétablir l’Assemblée d’Irlande du Nord, non seulement pour remédier aux problèmes économiques, sociaux, sanitaires, sociaux et éducatifs de ce temps, mais aussi particulièrement pour débattre de la législation sur l’avortement qui a été adoptée à la hâte par le Parlement de Westminster en juillet 2019, et la stopper.

Décrire comme un « coup de pub » les efforts de milliers de citoyens de tous les secteurs de notre communauté pour utiliser le système démocratique afin de traiter d’un problème d’une importance aussi fondamentale est profondément offensant.

L’incontournable vérité est que nos élus locaux ont eu le temps et le pouvoir d’empêcher que cette législation draconienne de Westminster sur l’avortement ne soit introduite au détriment des citoyens locaux, mais ils ont choisi de ne pas le faire. Les citoyens ont le devoir de demander des comptes à leurs élus pour les décisions qu’ils ont prises.

L’avortement est une violation brutale du précieux don de la vie. Le droit à la vie ne nous est donné par aucune loi ni aucun gouvernement.

Toute loi humaine qui supprime le droit à la vie est une loi injuste à laquelle toute personne, tout électeur, tout représentant politique doit s’opposer.

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