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Environnement

L’influence du soleil sur le climat

Lu sur Contrepoints :

S "Aujourd’hui, malgré le nombre croissant d’études remettant en cause le primat du CO2 émis par les activités humaines dans les changements de notre climat, malgré de nombreuses pétitions de scientifiques contre la pensée unique du GIEC, nombre de gouvernements, ignorant purement et simplement ces thèses hérétiques, continuent de prêcher la chasse aux émissions de CO2 comme si de rien n’était, et imposent à leurs populations des décisions politiques incroyablement lourdes de conséquences financières au nom de la lutte contre un gaz pourtant non polluant et vital pour la vie végétale. Des multinationales bien en cour se livrent d’ailleurs à un lobbying effréné pour pousser les gouvernements à toujours plus de subventions vers l’économie dite verte, au nom de cette prétendue pré-éminence du CO2 qui nous amènerait tout droit à une catastrophe climatique.

Il existe certes des théories alternatives, induisant que le principal déterminant des variations de court et moyen terme du climat à l’échelle mondiale serait à chercher du côté du soleil. […] La théorie solariste, défendue entre autres par le scientifique danois Svensmark et l’Israélien Shaviv, postule cependant que ce n’est pas l’activité énergétique du soleil qui est à prendre en considération mais son activité magnétique. En effet, selon Svensmark, Shaviv et quelques autres, les orages magnétiques solaires, qui se matérialisent par de nombreuses taches sombres sur notre astre lumineux, perturberaient les flux de particules cosmiques sub-atomiques arrivant en permanence sur la planète, réduisant la formation nuageuse, et donc favorisant notre ensoleillement.

Autrement dit, plus les orages solaires seraient intenses, plus le globe serait ensoleillé et donc réchauffé. Au contraire, quand le soleil serait calme (peu de taches observables), les rayonnements cosmiques arriveraient bien plus nombreux, augmentant la formation nuageuse et empêchant une plus grande part du rayonnement solaire de parvenir au sol. […] Pour confirmer ou infirmer cette thèse, divers chercheurs de plus de 17 pays se sont associés au sein d’un programme de recherche appelé CLOUD utilisant les ressources du CERN de Genève, visant à reproduire en vase clos des mélanges gazeux proches des différentes couches atmosphériques, de les bombarder par un rayonnement de particules ionisantes présentant les mêmes caractéristiques que le rayonnement cosmique, et d’observer si le processus de formation des nuages varie selon l’intensité du rayonnement. En parallèle au programme CLOUD, Svensmark a bâti un protocole expérimental moins coûteux, basé à Ahrrus, dénommé SKY, visant également à simuler la rencontre entre couches atmosphériques et phénomènes initiaux de la formation nuageuse.

Les résultats de ces expérimentations commencent à tomber. Le programme SKY, tout d’abord, a fait l’objet d’un article publié le 12 mai dernier par la Geophysical Research Letter, rédigé par Svensmark et al. Ceux-ci confirment la relation entre intensité des rayonnements ionisants et formation de noyaux nuageux. Certes, en bon scientifique prudent, Svensmark ne crie pas encore victoire. Il y a plein d’autres paramètres qui peuvent influencer la quantité de nuages sur Terre. Mais il ne parait pas possible aujourd’hui d’écarter d’un simple revers de manche l’hypothèse cosmique dans la formation de la couche nuageuse."

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