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Homosexualité : revendication du lobby gay

L’imposture des Etats Généraux de la bioéthique

Anne Lorne, conseillère régionale LR à la région Rhône-Alpes, participait ce soir à une réunion des Etats-Généraux de la bioéthique. Sur Twitter, elle dénonce :

JNWHNAFG_400x400"A quoi sert ce cirque? C’est une stratégie pour le Gouvernement de dire : on a débattu et on fait passer la loi. Sauf que ici ce soir : aucun débat, questions biaisées, postulat de la loi déjà engagé, animateur débordé, salle largement opposée et donc brimée… Mais c’est une blague! L’animateur martèle que le législateur n’a pas d’avis, qu’il attend NOTRE avis. Mais dans la salle, 80% des gens ne sont pas contents de la tournure des débats et la majorité sont contre la PMA et ne peuvent s’exprimer! L'animateur ne cesse de parler une novlangue insupportable, « démocratie participative en éthique »??? Et d’assurer que rien n’est décidé! quand je parle de l’avis du CCNE il répond « peut-être mais rien n’est tranché ». On se moque littéralement de nous."

Ce témoignage n'est pas isolé. A Angers, Barbara Mazières constate également que les débats sont verrouillés. Alors que, dans la plupart des cas, l'ensemble des personnes qui assiste aux réunion est hostile à la révision des lois de bioéthiques.

QZyZ-2PT_400x400"L'opposition forte de la salle est claire et nette. Oui nous sommes très majoritairement contre. Mais quand les questions sont cadrées, orientées, j'appelle ce genre de débat une fumisterie! Ne vous laissez pas abuser."

Si vous avez d'autres témoignages, n'hésitez pas à me les faire parvenir.

Sur Boulevard Voltaire, Rémy Mahoudeaux s'étonne que le questionnaire établi par l’Espace de réflexion éthique du Poitou–Charentes présente des questions réponses orientées. Par exemple sur l'euthanasie :

« 13 – Pensez-vous que la loi actuelle sur la fin de vie est suffisante ?

– Oui
– Non
– Je ne connais pas assez la loi pour me prononcer

Sinon, pensez-vous au contraire qu’il faille aussi autoriser : le suicide assisté, c’est-à-dire la possibilité pour un tiers de délivrer un produit létal permettant à celui qui le souhaite de mettre fin à ses jours.
Ou l’euthanasie, c’est-à-dire la possibilité pour un patient souffrant d’une maladie incurable de demander à un médecin de mettre fin à ses jours. Choisissez une des réponses suivantes :

– Je suis favorable au suicide assisté
– Je suis favorable à l’euthanasie

Quelle que soit votre réponse, pourriez-vous argumenter en quelques mots votre position ? »

Et sinon vous voulez mourir d'une balle dans la tête ou au couteau de cuisine ? On reconnaît là les vieilles recettes de contrôle des foules…

Comme celle-ci :

Tintin-pays-soviets-voteOu celle-là : 

80577437

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6 commentaires

  1. personnellement j’ai essayé de m’inscrire à une réunion, j’y ai renoncé tant c’était compliqué!!!!!!

  2. C’est exactement ce que va faire M. Blanquer avec les réformes sur l’éducation nationale. Au début on demande à tout le monde de dire ce qu’il en pense. À chaque fois on hochera la tête faisant mine de vous écouter et puis à un moment donné on sonnera la fin de la récré. On vous dira qu’on vous a bien écouté et vous le croirez. À partir de là en appuyant bien sur le fait que tout a été fait de concert avec vous et que donc vous en êtes coauteur on vous pondra une loi que tout le monde aurait rejeté parce qu’évidemment néfaste mais elle passera puisqu’on se croira complice….

  3. j’ai voulu répondre à un questionnaire en ligne, les questions étaient plus qu’orientées, et même, dans certains cas qui étaient contraire aux réponses attendues, il n’était pas possible de cocher la réponse voulue, avec, pire, l’obligation d’une réponse pour poursuivre le questionaire
    j’en ai fais la remarque à la fin, avec mon mail, depuis, rien!

  4. Comment une société peut – elle passer de l’assistance à toute personne en danger au suicide assisté ? Il y a quelque chose qui m’échappe. Si une personne fait une tentative de suicide , on l’acheve avec une piqûre ou on la sauve ?
    Que devra faire le médecin de l’hôpital : pour suivre son droit à mourir ou lui redonner la vie ?

  5. J’ai également participé au débat à Angers.
    La soirée commençait avec un bref exposé de trois expertes sur le sujet. L’une travaillait au sein d’un centre de PMA, l’autre était juriste, la troisième animatrice entre autres du blog bamp.
    Ensuite, le débat a commencé mais était encadré par des questions précises : âge limite, extension aux femmes seules, extension aux couples de femmes, extension aux couples d’hommes et donc nécessairement GPA.
    A voir l’air pincé des expertes et de l’animateur à la fin des deux heures, ils ne s’attendaient vraisemblablement à être autant chahutés !Finalement, les assistants ne se sont pas gênés en dépit des nombreux appels des animateurs à rester dans le cadre, pour dire ce qu’ils pensaient, l’applaudimètre à beaucoup fonctionné.
    Les interventions étaient majoritairement opposées à la GPA.
    Pour les organisateurs du débat, le principe de la PMA était acquis et leurs questions ne se posaient finalement qu’en terme d’application pratique et pas du tout en terme de morale/éthique.
    J’ai été frappée par un point commun dans les quelques interventions pro-extension de la PMA : “qui suis-je pour décider de la vie des autres ?” est l’argument commun à toutes ces interventions, montrant une incompréhension et/ou un désengagement de la vie en société.
    Enfin, il convient d’être le plus délicat possible dans ses interventions car on trouve aussi des gens qui souffrent d’infertilité…

  6. Dans un régime totalitaire, l’idéologie dominante s’impose par tous les moyens. On vous fait croire que vous ne pouvez que la partager et si ça ne suffit pas on vous fait passer pour malade et on vous fait taire.

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