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Libéralisme et Progressisme contraires à sa foi : un dirigeant politique et élu anglais démissionne.

C’est une première. Un choc considérable pour la vieille Angleterre. Tim Farron, 47 ans, dirigeant du parti libéral-démocrate, troisième mouvement politique britannique après les conservateurs et les travaillistes, a présenté sa démission au nom de sa foi chrétienne.

« Je me suis trouvé déchiré, entre mon désir de vivre en chrétien fidèle et être dirigeant politique »

Cette démission achève deux ans de harcèlement médiatique. En 2015, Tim Farron est désigné par ses pairs comme chef du parti. Jeune et souriant, il incarne parfaitement la ligne centriste que veulent incarner les libéraux-démocrates : un libéralisme économique modéré entre les conservateurs et les travaillistes, une défense des services publics et un attachement affirmé à l’Europe.

Mais à peine Tim Farron est-il nommé, qu’il est aussitôt attaqué sur sa vision du mariage homosexuel. En effet, le chef des libéraux-démocrates est chrétien pratiquant, membre de l’aile « évangélique » de l’Église anglicane. Fidèle à l’enseignement de son Église, Tim Farron n’a pas milité pour le mariage homosexuel.  Il s’est même abstenu lors du vote de la loi au Parlement britannique en troisième lecture, après avoir voté pour les lectures précédentes, tout en appelant à la protection de l'objection de conscience pour ceux qui s'y opposent. Un crime pour certains journalistes, qui l’ont aussitôt pris pour cible. Dès le mois de mai 2015, le quotidien The Guardian de tendance libertaire, l’accusait à demi-mot d’homophobie, pour s’être abstenu de voter le mariage homosexuel.

Même harcèlement sur l’avortement, dont il disait dans un entretien accordé en 2007 à War Cry, le magazine de l’Armée du Salut britannique, que c’était un acte « mauvais à tout moment ».

"Être un dirigeant politique – surtout d’un parti libéral et progressiste en 2017 – et vivre en chrétien pratiquant, fidèle à l’enseignement de la Bible, est devenu impossible pour moi" 

 

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2 commentaires

  1. il y a un manque d’affirmation de soi, de ses idées, qui se généralise, et d’autant plus que ceux qui pourraient contester démissionnent
    Pourquoi, quand un journaliste attaque une personnalité quelconque sur un point, ceux qui pensent comme cette personnalité, à des exceptions près, ne disent rien? Cette position renforcerait-elle un parti opposé?
    Nous vivons des aberrations en tout : écolos, contre OGM et autres traficotages, mais pour PMA et GPA, contre les émissions de CO2 mais pour l’incinération des morts, éoliennes fabriquées à l’étranger mais pour production nationale, même si ces dernières favorisent des centrales gourmandes en énergies fossiles, etc, et sans parler de la défense de la vie (tout un programme) où les droits de l’homme (et de la femme -tiens, les LGBTIx n’ont pas modifié cet intitulé) ne contestent ni l’avortement ni l’euthanasie (autrefois on disait “achever” quel vilain mot!), même pas pour demander une meilleure contraception ou une meilleure fin de vie (ah si, soleil vert!)

  2. Bravo, Monsieur.
    Au pays de Thomas More, il existe quelques hommes qui savent ce qu’est l’objection de conscience !
    En France ??????

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