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Homosexualité : revendication du lobby gay

L’homosexualisme : cousin du féminisme radical et petit-enfant du marxisme

Jeanne Smits a traduit un article sur les racines marxistes de l'homosexualisme. Extraits :

"[…] C’est cette idéologie politique, volontiers appelée la « théorie
queer »
par ses partisans dans le monde universitaire, qui est promue,
désormais de manière assez ouverte, par le mouvement pour les « droits
gays ». Elle vise à réécrire les concepts fondateurs de notre société
tout entière
. Je prédis qu’il ne faudra plus beaucoup de temps avant que
la prétendue lutte pour l’« égalité » soit abandonnée : elle aura
atteint son but.

Bien des gens se grattent la tête en se demandant comment nous avons
tout d’un coup pu en arriver au point où deux hommes peuvent être
« mariés », où une femme peut être appelée « mari » et un homme,
« épouse », où les enfants ne sont plus qu’une monnaie d’échange
politique dans les guerres d’adoption, alors qu’il nous semble qu’hier
encore on ne parlait que d’égalité de droits. Depuis quand l’« égalité
des droits » signifie-t-elle la déconstruction, le démantèlement de ces
concepts sociaux fondateurs ?

Si nous les écoutons attentivement, cependant, les activistes
eux-mêmes ont commencé à fournir eux-mêmes une explication en termes
suffisamment clairs. Il n’a jamais été question pour eux d’obtenir «
l’égalité de droits » mais la réécriture de l’ensemble de notre ordre
social
. Le mouvement pour les « droits gays » a toujours été, Peter
Tatchell le dit lui-même, « révolutionnaire et non réformiste ».

D’autres ont mis en évidence les origines marxistes de la révolution
sexuelle dans son ensemble
, et il est clair que l’explosion subite de
l’homosexualisme n’est que l’étape suivante logique d’un programme
systématique. Proche cousin du féminisme radical, petit-enfant du
marxisme, l’homosexualisme s’est développé sur le terreau du
pseudo-champ politico-académique des « études du genre » – gender studies
et a été imposé depuis 30 ou 40 ans à un public qui dans l’ensemble
n’en voulait pas, à travers des lois anti-discrimination ou égalitaires,
grâce à une coalition de lobbyistes, d’ONG et d’hommes politiques à
l’extrême gauche, et dans des cercles internationaux de plus en plus
puissants.

Peter Tatchell est un homosexualiste britannique de premier plan :
cela signifie qu’il est un promoteur une idéologie politique et sociale
spécifique
qu’il veut voir adoptée en Grande-Bretagne et ailleurs. Il
est également un homme homosexuel : cela veut dire qu’il ressent une
attraction sexuelle vis-à-vis d’autres hommes, une condition dont
l’origine fait encore débat parmi les médecins, les psychiatres et les
généticiens. Les deux choses ne sont pas identiques. C’est un fait qui
tend à échapper à bien des gens qui lisent ou qui écrivent à propos des
guerres culturelles, spécialement dans leur manifestation actuelle qui
semble s’être focalisée totalement sur l’homosexualité. Tous les
homosexuels ne sont pas des homosexualistes, et tous les homosexualistes
ne sont pas des homosexuels.

L’article de Tatchell dans le Guardian rendait hommage à un
document bâti en 1971 par ce qu’il décrit comme un collectif
d’« anarchistes, de hippies, de gauchistes, féministes, libéraux et
tenants de la contre-culture 
», afin de faire surgir une « révolution de
l’état de conscience ». Il qualifiait le Manifeste du Gay Liberation Front
de « programme pionnier en vue de la transformation sociale et
personnelle » dont la première proposition affirmait que « subvertir la
suprématie de la masculinité hétérosexuelle était la clef de la
véritable libération ».
Tatchell raconte que ce livre-là a changé sa
vie.

Le Manifeste résume tout, explique-t-il, en « remettant en question
(…) l’homophobie, le sexisme, le mariage, la famille nucléaire, la
monogamie, le culte de la jeunesse et de la beauté, le patriarcat, le
ghetto gay et les rôles de genre féminins et masculins rigides »… tout
ce que charrie la révolution sexuelle.

Le Manifeste lui-même est sans ambages lorsqu’il s’agit d’identifier
les principaux ennemis à abattre : « L’oppression des gens gays commence
dans l’élément le plus basique de la société, la famille.
 »

« Elle consiste en l’homme qui la dirige, d’une esclave qui lui sert
de femme, et de leurs enfants auxquels ils imposent de force leur propre
image en tant que modèles idéaux. La forme même de la famille travaille
contre l’homosexualité. »

De la manière la plus révélatrice, le Manifeste affirme que la
« réforme », à savoir l’« égalité », ne suffira jamais ; ce qu’il faut,
c’est une révolution sociale totale, un réordonnancement complet de la
civilisation
. La réforme, dit-il, « ne peut pas modifier l’attitude
profondément ancrée chez les hétéros pour qui l’homosexualité reste au
mieux inférieure à leur propre style de vie, et constitue au pire une
perversion répugnante. Il faudra davantage que des réformes pour changer
cette attitude, car elle est enracinée dans l’institution la plus
basique de notre société : la Famille Patriarcale. »

Loin d’être « la source de notre bonheur et de notre bien-être »,
poursuit-il, la famille est l’« élément » oppresseur où l’« homme
dominant et la femme soumise » enseignent aux enfants de « fausses
croyances » sur les « rôles de genre » traditionnels « presque avant de
savoir parler ». [Lire la suite]"

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