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Homosexualité : revendication du lobby gay

Lettre ouverte d’un prêtre à Manuel Valls

Nouvelle Lettre ouverte à Monsieur Manuel Valls, Ministre de l'Intérieur, de la part de l'abbé François-Marie Blaïn du Poët :

B"Monsieur le Ministre,
Il y a presque un mois, le 25 mars, je vous ai adressé une Lettre ouverte suite
à la Manifestation du 24 mars et aux violences policières dont elle avait été émaillée.
Vous n'avez pas daigné y répondre et je vous comprends sans peine, car je ne suis qu'un
pauvre citoyen français, de surcroit prêtre catholique, et manifestement ces citoyens
ne vous intéressent pas. Libre à vous de vous discréditer ainsi en ne montrant même pas
le simple savoir-vivre en société
. Quand une personne s'adresse à moi personnellement,
ayant eu un père et une mère qui se sont efforcés de bien m'éduquer, je lui réponds
même si je ne suis pas d'accord avec elle.

Donc, dans ma Lettre précédente, je vous écrivais entre autres choses: «En tant
que prêtre catholique, je rencontre beaucoup de personnes, et notamment beaucoup de
jeunes qui commencent à être à bout et qui pourtant sont très loin d'être des
extrémistes. Je m'efforce, car c'est mon devoir, de les apaiser, mais je sens bien que
cela ne va plus être possible très longtemps. Etant donné que vous êtes responsable de
l'ordre intérieur du pays, je tiens à vous le signaler, afin que vous ne puissiez dire
que vous n'étiez pas au courant.
»
Monsieur le Ministre, j'ai bien peur que mes propos ne deviennent prophétiques
alors que je ne me prends nullement pour un prophète.

J'ai pu voir ces derniers jours
certaines vidéos prises à Paris devant l'Assenblée Nationale et dans le métro, et qui
courrent sur internet, montrant une jeunesse qui s'exaspère et que vous traitez par la
violence gratuite de vos fonctionnaires de police qui ne font, je pense, qu'exécuter
vos ordres. Comment traiter ces jeunes d'extrémistes, de violents, alors qu'il viennent
simplement crier et pleurer leur détresse face à un gouvernement qui les ignore?
La loi
contre laquelle ils descendent dans la rue, ce n'est pas vous qui en porterez les
conséquences, mais eux. Veut-on la leur imposer de force? C'est leur avenir qui est en
jeu, et ils ont donc le droit d'être entendus, au moins à part égale avec certains
groupes qui ont l'oreille du gouvernement.

Monsieur le Ministre, je vous écrivais également: «Je crois que vous avez
raison d'avoir peur, car Il y en a Un, le Christ, que vous rejettez et qui a vaincu sur
la Croix celui que vous vous servez: le démon
.» Permettez-moi simplement de m'effacer
derrière le Pape François qui, lundi dernier, lors de la Messe, a rendu hommage à «tant
d’hommes et de femmes qui sont calomniés, qui sont persécutés, qui sont tués en haine
de Jésus, en haine de la foi
».(J'ajoute que l'on peut tuer quelqu'un sans forcément le
priver de la vie). Pour le Pape, «c’est le démon qui sème la haine en ceux qui
accomplissent les persécutions
». Et, a-t-il fait observer, c’est la calomnie qui est
utilisée pour faire du mal: quand on ne peut obtenir quelque chose «par une voie juste,
une voie sainte
», on utilise la calomnie, qui «détruit». Le pape a insisté sur la
gravité de la calomnie: «Nous sommes tous pécheurs, tous. Nous avons péché. Mais la
calomnie est autre chose
». C’est certes un péché, mais c’est aussi quelque chose de
plus car elle «veut détruire l’œuvre de Dieu et elle naît de la haine. Et celui qui
sème la haine est Satan
»: «où il y a la calomnie, il y a Satan», a insisté le Pape.

Monsieur le Ministre, je vous le dis à vous et, à travers votre personne, à
Monsieur le Président de la République: Arrêtez-vous, arrêtez de rejeter ces millions
de français qui ne demandent qu'à vivre paisiblement dans leur beau pays, et écoutez-
les
. Ils ne sont pas violents. Mais lorsqu'on a affaire à un totalitarisme, alors la
défense devient légitime,
comme vous le dites vous -même à propos de pays comme la
Syrie ou la Corée du Nord. Voulez-vous être comparés à ces hommes qui les oppriment?
Vous en prenez le chemin
. Mais dans ce cas, ne vous étonnez pas de trouver en face de
vous des hommes, des femmes et des enfants, et parmi eux des prêtres dont je suis pour
vous en barrer l'accès
.
Recevez à nouveau, Monsieur le Ministre, l'assurance de mon respect pour votre
fonction et de mes prières pour votre personne."

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