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Homosexualité : revendication du lobby gay

Les évêques espagnols appellent à la défense de la famille

Après la reconnaissance juridique de l’union entre personnes du même sexe et la possibilité pour eux d’adopter des enfants, ainsi que le ‘divorce rapide’, les Evêques espagnols continuent de défendre les valeurs authentiques du mariage et de la famille, pour le bien de la nation et de la société.

Défendre la famille est le titre de la Lettre pastorale écrite par Mgr Fernando Sebastian Aguilar, Archevêque de Pampelune, dans laquelle il déclare qu’on voit se répandre une vision et une pratique de la sexualité humainement appauvries, réduites au seul plaisir et au seul bien-être individuel. Il est grave d’accorder des droits aux couples du même sexe comme de légaliser le ‘divorce rapide’ : "Désormais, la législation civile espagnole favorise les unions éphémères et toute l’accumulation de souffrances qu’elles apportent comme conséquence pour les intéressés et surtout pour les enfants". Ces lois "sont une attaque authentique contre le mariage et la famille et donc contre le bonheur des personnes et contre le bien-être social".

L’Archevêque encourage les chrétiens à défendre la véritable conception du mariage : en premier lieu en respectant sa propre famille, et en montrant à la société la grandeur du mariage "compris et vécu avec un amour ferme et stable". L’Archevêque propose de prier afin que les jeunes découvrent la chasteté et pour que les familles vivent selon l’esprit de Jésus-Christ et selon les enseignements de l’Eglise. Enfin, "nous pouvons et nous devons chercher à avoir de l’influence sur l’opinion publique et dans la vie politique de notre société, en utilisant les ressources que nous offre l’ordre démocratique… Nous ne pouvons accepter passivement une attaque aussi grave contre nos traditions et contre notre manière de vivre, personnelle et sociale".

Mgr Braulio Rodriguez Plaza, Archevêque de Valladolid écrit, dans une Lettre Pastorale, que le mariage a été réduit "à une simple contrat superficiel, que l’une des parties peut briser au nom de sa propre volonté, trois mois après l’avoir contracté". "Il ne s’agit pas seulement d’une attaque contre l’Eglise et contre le mariage canonique, mais c’est une attaque contre l’homme parce que, au fond, on ne reconnaît pas la réalité anthropologique et sociale de l’union entre l’homme et la femme dans sa spécificité et sans valeur irremplaçable pour le bien commun, et, dans le concret, pour la réalisation personnelle des époux, mais surtout pour la procréation et pour l’éducation des enfants".

Michel Janva

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