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Europe : identité chrétienne

Les billets de banque européens

Daoudal nous informe que les députés européens demandent une modification de l’aspect des prochains billets en euros, parce que, la version actuelle «contribue à donner une image froide» de la construction européenne. Pourtant, à l’époque où ces billets ont été créés et présentés, le Parlement européen était enthousiaste.

Sur ce blog, on trouvera une analyse très pertinente sur l’âme de cette Europe que l’on nous construit, à partir du décryptage de ses billets de banque. Extrait :

"Le trait le plus frappant, c’est l’absence de personnage historique, d’écrivains ou d’hommes politiques qui pourraient incarner «l’idée européenne». En fait, aucun être humain n’est représenté sur ces coupures. […] On doit dès lors risquer quelque hypothèse. L’Europe n’aurait-elle aucune existence culturelle ? En un sens, la réponse est «oui». […]

Il semble que l’Europe se conçoive comme un pur universel, détaché de toute particularité. L’Europe est une idée, pas une image. […] Il suffit, pour se convaincre de cette nature abstraite de l’universel européen, d’allumer sa télévision et de regarder un peu l’essai de chaîne culturelle franco-allemande : cela donne l’impression de visiter un aéroport où serait organisée une exposition d’art contemporain […].

Il y pourtant bien quelque chose sur ces billets. Quoi donc ? Des monuments. Mais, première surprise, ces monuments n’existent pas. Au demeurant ce ne sont pas des bâtiments d’habitation, des palais, des institutions, mais des portes ou des fenêtres. Des portes ouvertes bien sûr. Mais aussi des ponts. Des ponts qui n’existent pas. […] Ce sont des lieux de passage. […] Ils symbolisent donc le mouvement, l’ouverture, l’absence de barrière, de frontière, d’exclusion. […] Ainsi en va-t-il donc de l’Union Européenne : elle est béante comme une porte, elle abolit les séparations comme un pont, elle est ouverte sur le monde comme une fenêtre."

Nier l’identité chrétienne de l’Europe, c’est lui nier toute identité.

Michel Janva

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2 commentaires

  1. Si vous refusez l’entrée de la Turquie dans l’UE, n’oubliez pas de rayez l’Anatolie qui figure justement sur les billets !

  2. Ces billets en €uros sont l’expression du vide sidéral et de l’ineptie conceptuelle de la CE actuelle. Mais s’ils sont remplacés par Erasme, Descartes, Victor Hugo, Kant, ou Montesquieu, ou encore Monnet ou Schuman, qu’y gagnerons nous en signification ? Versailles, l’Arc de triomphe, la Porte de Brandebourg, la Tour de Pise ou Big Ben rappelleraient l’histoire, mais ne donneraient pas les clefs et les sources de la civilisation européenne.
    Et nous ne verrons jamais St Thomas d’Aquin (il n’a pas condamné l’esclavage), ni St Louis (les croisades), ni Pericles (il a colonisé l’actuelle Turquie), ni Charles Quint (il a conquis les Amériques), ni Charlemagne (c’est un nom de division), bref, rien de ce qui est européen ne peut être digne du politiquement correct.
    Faisons l’économie de garder les billets actuels : ils sont eux aussi symboliques, car ils nous rappellent chaque jour la laideur et l’irréalité de “leur” Europe mort née entrée en décomposition.

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