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Culture de mort : Avortement / Liberté d'expression

Les sénateurs face au délit d’entrave à l’avortement le 7 décembre

Communiqué de l'Acpervie-sos-maternité (Association des Chrétiens Protestants et Evangéliques pour le Respect de la Vie) :

"Monsieur le Sénateur,

PLa loi interdisant toute forme d'aide aux femmes enceintes en difficulté a donc été votée, en bonne logique, par la majorité des députés. Logique, car cette majorité a fait, une fois pour toutes, l'impasse sur l'humanité de l'enfant porté par la femme enceinte. Pour cette majorité, il n'y a aucun problème qui se pose à cette femme dès lors que la grossesse vient compliquer sa situation: elle doit avorter. Aucun problème non plus après l'avortement. De quoi se plaindrait-elle d'ailleurs puisqu'on lui a rendu service?

Les Chrétien(enne)s Protestant(e)s et Evangéliques, qui n'ont pas le droit d'ignorer la détresse de leurs prochain(e)s, savent bien qu'il n'en est rien. Non seulement ils (elles) ont à coeur de tendre la main à ces femmes pour les aider à s'en sortir, mais encore ils (elles) doivent accueillir avec compassion celles qui souffrent, voire sont désespérées par une "décision" prise la plupart du temps dans le désarroi et trop souvent sous pression d'autrui.

Il est question dans cette loi d' "allégations, indications ou présentations faussées et de nature à induire intentionnellement en erreur DANS UN BUT DISSUASIF". Le site officiel du gouvernement n'aura donc pas à répondre de telles allégations puisqu'il est tout le contraire de dissuasif. Mais qui va définir quelles sont les allégations, indications ou présentations faussées?

Par exemple, quand il est question des "conséquences médicales d'une interruption volontaire de grossesse" sur le site officiel, un gynécologue écrit: 

"La majorité des études scientifiques sérieuses qui ont été publiées sur le sujet montrent qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement. Il n’y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait à distance, plusieurs années après un avortement.".

On pourrait en discuter lors d'une séance de formation médicale continue. Le fait est qu'il existe de nombreuses publications sur le syndrome post avortement, qui n'est qu'une variété de syndrome traumatique (ou post traumatique) et que le Professeur Baudet et collaborateurs ont décrit dès 1979 sous le non de Syndrome post ivg ( Baudet J.H, Zago J, Pichereau D, Peter J et Eyraud J.P- Les complications des avortements provoqués- Encycl. Méd. Chir. Paris. Gynécologie, 476 A10, 6-1979).

Qui est en mesure de dire qu'une de ces deux opinions est de mauvaise foi, et surtout laquelle? 

Les Chrétiens Protestants et Evangéliques sont liés par leur conscience. Ils sont aussi citoyens de la République. Ils ont confiance dans la sagesse du Sénat pour faire triompher la liberté et la justice."

Continuez à signer la lettre aux Parlementaires.

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