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L'Eglise : L'Eglise en France

Les reliques ne sont pas des marchandises

 G Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse et président de la commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle, a rappelé :

"Ayant eu connaissance de plusieurs ventes de collections d'objets d'art sacré du culte catholiqueen particulier de reliques–, la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle de la Conférence des évêques de France tient à rappeler que, selon le canon 1190 du Code de Droit Canonique, la vente de saintes reliques est absolument interdite. La Commission invite également au discernement et à la plus grande prudence dans l'aliénation d'objets sacrés ayant servi au culte catholique".

Michel Janva

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9 commentaires

  1. A priori, le vendeur, n’est pas le propriétaire des objets vendus!
    C’est donc purement et simplement du vol!
    Religieusement parlant, c’est quoi la sanction?

  2. Il faut parfois acheter pour sauver!!!!!!!
    Mais au fait, qu’ont fait nos curés pendant de nombreuses années? Ils ont bien vendu tout ce qui était dans nos églises. Et, même les reliquaires……Si ce n’est pas le cas, où cela a-t-il pu bien finir? Je n’ose l’imaginer…..

  3. A part les vols des dernières décennies, ou la période révolutionnaire, la plupart des objets liturgiques qui circulent sur le marché ont été vendus par des membres du clergé dans la période de saccage liturgique et de destruction du choeur et de l’ornementation religieuse des églises, dans les années 60-70.
    J’ai vu, encore dans les années 90, un brocanteur sortir de la sacristie d’une église un chargement de reliquaires chandeliers, encensoirs, croix, ciboires, etc…
    Il y a trois ans, dans le Maine et Loire tous les objets liturgiques du collège de COMBREE (175 ans d’existence) ont été vendu aux enchères avec l’approbation du clergé local et de l’évêché, dument averti, mais qui n’intervint nullement.
    Je me souviens de ces calices, offerts pour les premières messes de prêtres décédés depuis longtemps, avec la gravure du nom et de la date, qui furent ainsi livrés au marchand du Temple maçonnique : le commissaire-priseur étant notoirement membre d’une loge d’Angers.
    Le clergé a donc une responsabilité écrasante, beaucoup plus que les monte en l’air. Eux gagnent leur vie, si on peut dire, et obéissent à l’appât du gain, mais que dire des membres du clergé qui laissent faire ces abominations ?

  4. Je crois savoir que beaucoups de ces objets ont été rachetés par les catholiques que certaines mauvaises langues qualifient en “istes”

  5. Il est interdit d’ALIENER les saintes reliques.
    Mais il n’est pas interdit de les acheter, bien au contraire.
    Perso, j’en achète sur ebay ou aux enchères, j’ai ainsi pu récupérer une relique de la vraie Croix (avec le sceau de l’évêque).
    Il y a eu naguère une campagne, menée par des cathos bien-intentionnés mais mal formés, pour faire interdire la vente de reliques sur ebay. Heureusement que cela n’a pas eu de succès. Sinon, que ce serait-il passé ? Eh bien les marchands de reliquaires auraient jeté la relique à la poubelle et auraient continué de vendre le reliquaire en argent ou en or, lequel reliquaire faisait toute la valeur de la transaction. Et au lieu de pouvoir racheter des reliques, on aurait contribué à ce qu’elles finissent à la poubelle ! Comme quoi il vaut mieux réflechir avant de pousser des cris d’orfraie.
    C’est comme la “chair humaine” : il est interdit par la loi divine de réduire des gens en esclavage et de les vendre à Tunis, mais il est très méritoire d’en racheter.

  6. @ Pascal G,
    Oh cela ne doit pas être si grave pour le Maine et Loire… puisque l’évêque, qui était en place il y a 3 ans, a, depuis, été promu archevêque à Rome et Secrétaire d’une Congrégation!
    Ne soyons pas plus catholiques que le Pape ou que la Congrégation pour le clergé!
    Le discernement romain est sans égal! :-)))

  7. Et l’eglise elle-même? Consacrée par l’évêque, lieu saint, abritant le Saint des Saints, sanctifié par tant de Messes, d’encensements, de sacrements distribués, pourquoi les évêques permettent-ils qu’elles soient utilisés comme salle de concert par toutes les municipalités?
    A Toulouse, concert à la cathédrale, concert à l’eglise de ma paroisse, et tout cela pendant l’Avent.

  8. Qui donc est le propriétaire des objets de culte proposés à ALENCON le 6 Décembre aux enchères?

  9. @ MOURRE
    Exact. Les vases sacrés ont été rachetés : mais il est paradoxal que les laïcs doivent racheter ce que l’Eglise laisse vendre.

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