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L'Eglise : Benoît XVI

Les politiques qui portent atteinte à la famille menacent l’avenir de l’humanité

Lors de ses voeux au corps diplomatique, Benoît XVI a déclaré :

"C’est une joie pour nous que la Malaisie ait rejoint cette communauté au cours de l’année dernière. Le dialogue que vous entretenez avec le Saint-Siège favorise le partage d’impressions et d’informations, de même que la collaboration dans des domaines de caractère bilatéral ou multilatéral qui sont d’un intérêt particulier. Votre présence aujourd’hui rappelle l’importante contribution de l’Église à vos sociétés, dans des secteurs tels que l’éducation, la santé et l’assistance. Signes de la coopération entre l’Église catholique et les États sont les Accords qui ont été passés en 2011 avec l’Azerbaïdjan, le Monténégro et le Mozambique. Le premier a déjà été ratifié; je souhaite qu’il en aille de même rapidement pour les deux autres et que l’on parvienne à la conclusion de ceux qui sont en cours de négociation. De même, le Saint-Siège désire tisser un dialogue fructueux avec les Organisations internationales et régionales et, dans cette perspective, je relève avec satisfaction que les pays membres de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (A.S.E.A.N.) ont accueilli la nomination d’un Nonce Apostolique accrédité près de cette organisation. Je ne peux omettre de mentionner que, au mois de décembre dernier, le Saint-Siège a renforcé sa longue collaboration avec l’Organisation Internationale pour les Migrations, en en devenant membre à part entière. […]

À ce sujet, je ne peux pas ne pas mentionner, avant tout, les développements graves et préoccupants de la crise économique et financière mondiale. Celle-ci n’a pas frappé seulement les familles et les entreprises des pays économiquement plus avancés, où elle a trouvé son origine, créant une situation dans laquelle beaucoup, surtout parmi les jeunes, se sont sentis désorientés et frustrés dans leurs aspirations d’un avenir serein, mais elle a aussi profondément marqué la vie des pays en voie de développement. Nous ne devons pas nous décourager mais retracer résolument notre chemin, avec de nouvelles formes d’engagement. La crise peut et doit être un aiguillon pour réfléchir sur l’existence humaine et sur l’importance de sa dimension éthique, avant même de le faire sur les mécanismes qui gouvernent la vie économique : non seulement pour chercher à endiguer les pertes individuelles ou celles des économies nationales, mais pour nous donner de nouvelles règles qui assurent à tous la possibilité de vivre dignement et de développer leurs capacités au bénéfice de la communauté dans son ensemble. […]

L’éducation est un thème crucial pour toutes les générations, puisque d’elle dépend aussi bien le sain développement de chaque personne que l’avenir de toute la société. C’est pourquoi elle représente une tâche de première importance en un temps difficile et délicat. Outre un objectif clair, comme est celui de conduire les jeunes à une connaissance pleine de la réalité et donc de la vérité, l’éducation a besoin de lieux. Parmi ceux-ci figure en premier la famille, fondée sur le mariage d’un homme avec une femme. Il ne s’agit pas d’une simple convention sociale, mais bien de la cellule fondamentale de toute société. Par conséquent, les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l’humanité. Le cadre familial est fondamental dans le parcours éducatif et pour le développement même des individus et des États ; en conséquence il faut des politiques qui le valorisent et qui aident à la cohésion sociale et au dialogue. C’est dans la famille que l’on s’ouvre au monde et à la vie et, comme j’ai eu l’occasion de le rappeler au cours de mon voyage en Croatie, « l’ouverture à la vie est un signe de l’ouverture à l’avenir ». Dans ce contexte de l’ouverture à la vie, j’accueille donc avec satisfaction la récente sentence de la Cour de Justice de l’Union européenne, qui interdit de breveter les processus relatifs aux cellules staminales embryonnaires humaines, comme aussi la Résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, qui condamne la sélection prénatale en fonction du sexe.

Plus généralement, en regardant surtout le monde occidental, je suis convaincu que s’opposent à l’éducation des jeunes et par conséquent à l’avenir de l’humanité, les mesures législatives qui non seulement permettent, mais parfois même favorisent l’avortement, pour des motifs de convenance ou des raisons médicales discutables."

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