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Médias : Désinformation

Les pigistes de Mediapart désignent les bénévoles de SOS Chrétiens d’Orient comme des cibles aux islamistes

Les pigistes de Mediapart désignent les bénévoles de SOS Chrétiens d’Orient comme des cibles aux islamistes

Dans un entretien à Breizh.info, Charles de Meyer, revient sur la publication de l’article de Mediapart :

Je récuse le mot article car je suis un passionné de presse. C’est une commande, financée à travers des arcanes douteux, pour impressionner ceux qui voudraient travailler avec nous. Un mauvais collage, soutenu par trois photos volées, et plein d’un raisonnement qui accablerait n’importe quel correcteur de dissertation en seconde. On raconte d’ailleurs que quelques médiocres étaient sur leurs gardes, diffusant l’article vers 23H, en catimini, pour apeurer nos partenaires.

J’ajoute qu’à titre personnel, je considère qu’un article financé par une structure étrangère [L’article de Médiapart a été financé par Money Trailet European Border, programme de JournalismFund, association elle même financée par l’Open Society du milliardaire Georges Soros] contre une association française, est un acte contraire à toute éthique civique et même à toute éthique personnelle. La haine a du aveugler les pigistes de Médiapart.

Sur le fond et la forme, je partage tout à fait l’avis de Frédéric Pons, ancien rédacteur en chef Monde de Valeurs actuelles et historique président de l’Association des journalistes de Défense, qui connaît son sujet : sur Twitter, il a condamné cet article, avec des propos très durs : « Mes confrères ne sont pas très bons, ni en enquête, ni en reportage. Comme rédac-chef, je leur aurais fait retravailler leur papier sérieusement. Je crois surtout qu’ils ont répondu à une commande idéologique, très orientée dès le départ. Il fallait insinuer, déconsidérer, salir. Ils se sont exécutés, un peu naïvement. Déontologiquement nul, professionnellement foireux ». Je crois que l’essentiel est dit.

Heureusement, la communauté de SOS chrétiens d’Orient est solide et nous encourage à nous battre. Nous sommes debout, soutenus par la famille SOS, et conscients que nous portons aussi le combat de beaucoup de Français qui en ont plus qu’assez que de voir les dirigeants courber l’échine devant le terrorisme intellectuel imposé par quelques cénacles, dont Médiapart est l’une des émanations.

Vous estimez que les journalistes mettent en danger les membres de l’association, pourquoi ?

Parce que visiblement la diffusion de cet article a été précisément organisée dans la nébuleuse des groupes islamistes armés actifs en Syrie et des médias turcs proches d’Erdogan. C’est à se demander comment ils ont accès à ce réseau particulièrement sulfureux.

Par ailleurs, quand je lis que dire son opposition à Al Qaïda reviendrait à « sortir de la neutralité », je ne peux que me dire qu’une certaine presse n’a pas retenu la leçon du massacre de Charlie hebdo. Continuer à vomir sa haine contre des associations érigées en « ennemis politiques » pour satisfaire à des préjugés n’est pas simplement inconséquent, c’est parfois aux limites de la mise en danger de la vie d’autrui.

Contrairement aux pigistes de Médiapart, nous travaillons au plus près du terrain. Nous faire courir de tels risques derrière son ordinateur c’est manquer à toute déontologie, être totalement irresponsable ou délibérément prêt à désigner ses opposants comme des cibles… La combinaison des trois ne serait pas impossible. […]

Pour un certain spectre politico financier, l’existence même de SOS chrétiens d’Orient pose problème. Plus de 2000 jeunes partis en Syrie, en Irak, en Jordanie et dans tant d’autres pays, qui témoignent et de leur foi et des mérites de la civilisation française, c’est insupportable ! On pourrait dire que beaucoup de nos critiques communient dans une forme de « religion des droits de l’homme », qui guide leur action – et c’est très bien si cela permet d’accomplir des bienfaits par endroits – mais c’est une religion qui nous voit comme une hérésie. SOS chrétiens d’Orient c’est l’hérésie du XXI ème siècle pour toute une gauche morale qui ne s’intéresse jamais à notre action mais plutôt aux moyens de nous diaboliser. Le bien que nous faisons les intéresse moins que le mal qu’ils peuvent nous faire. […]

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