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Homosexualité : revendication du lobby gay

Les personnes homosexuelles sont des enfants de Dieu

Dans son livre Au diable la tiédeur, le père Zanotti-Sorkine dit ce qu'il pense, notamment de la dénaturation du mariage. Il répond au Figaro :

Z"[…] Quant aux évêques qui prennent position sur les lois qui se préparent, ils ne font que leur devoir!

Ces prises de position ne manquent-elles pas de charité envers les personnes homosexuelles?

Le
discours des évêques est toujours très respectueux et très prudent.
Cependant, il est fort possible que leur délicatesse ne soit pas reçue
et que leur point de vue crée des ravins plus que des ponts. Ils n'y
seront pour rien. Néanmoins, il me semble qu'il serait bon que les
évêques et les prêtres, tout en défendant le mariage – le plan initial
de Dieu mis en œuvre par une société qui a suivi pendant des siècles le
bon sens (au sens fort) de la loi naturelle – rappellent aussi que ceux
qui empruntent d'autres voies – parce qu'ils ne l'ont pas choisi et
qu'ils ne peuvent pas faire autrement – sont infiniment aimés de Dieu.
Leur créateur et Père a un projet pour chacun d'eux!

Vous voulez parler de ceux qui sont attirés par les personnes de leur sexe?

Ces
personnes, qui portent en elles le désir de «l'amitié de similitude»,
terme qu'employaient les grecs et que je préfère à celui
d'homosexualité, sont des enfants de Dieu et ne sont pas laissées en
bord de route
. Elles ne sont pas condamnées non plus à ne pas aimer.
Leurs vies, en toutes leurs composantes, peuvent être réussies, surtout
dans la mesure où leurs cœurs se tourneraient vers Jésus et Marie qui
les aiment comme ils aiment tous les hommes de la terre, sans faire de
différence aucune, s'adaptant à leur être sans doute plus que nous,
rêvant de les guider sur un chemin juste et beau. Voilà ce que je crois
que nous devrions dire avant toute autre considération, nous qui,
normalement, à cause du Christ, estimons chaque personne au-delà de ses
caractéristiques particulières. Si tous les hommes se regardaient entre
eux avec le regard profond du Christ, personne ne se sentirait exclu,
floué dans ses droits, et chacun serait heureux de la place qu'il occupe
sans rêver d'en occuper une autre qui, en l'occurrence, ne lui va pas.
Mais dans ce débat, ce qui me révolte aussi c'est de voir les êtres se
définir ou être définis en fonction d'une tendance, fût-elle
déterminante!
A bas les groupes, à bas les chapelles! Vive les hommes
qui se ressemblent beaucoup plus qu'on ne le croit!

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7 commentaires

  1. Un tel fatalisme à propos de “ceux qui empruntent d’autres voies” est troublant: je défie tous les parents soucieux d’éduquer leurs enfants à rechercher leur vocation à la lumière de l’Evangile de parvenir à donner une claire vision de l’enseignement du Christ transmis par les apôtres sans allier vérité et charité: cette forme de charité ne s’apparente-t-elle pas à une pitié dangereuse ou à un compromis lénifiant et reposant qui dispense du témoignage crucifiant pour “le salut des pécheurs”, que nous sommes tous bien sûr à divers titres? S’agit-il d’imiter Pilate et de douter de la vérité sur l’amour humain que nous enseigne l’Eglise catholique, mater et magistra , pour nous conduire à la Vie? Croire “qu’on ne peut faire autrement” me paraît nier a priori la réalité du péché (passage de la tendance à l’acte invincible donc involontaire donc responsable mais non coupable…)et en conséquence la possibilité offerte de la rédemption, la grâce face à la pesanteur.

  2. @HS a parfaitement défini les causes du petit malaise que je ressens à la lecture de ce texte.
    Il faut prendre garde à ce que l’enthousiasme débordant la prudence n’instrumentalise l’irénisme au point de s’éloigner quelque peu des exigences du Salut.
    Mais le Père Sanotti-Sorkine a tellement de charismes que lui garde toute mon estime…

  3. Lorsque l’on se refére à ce que dit le catechisme pour adultes sur l’homosexualité (merci Mr Janva !)éclaire d’une facon plus précise la position du chrétien face à ce probléme.Il rappelle que l’acte homosexuel reste un grave péché et que seul ceux qui résistent et renoncent à ces tendances sont aidés et admis parmi les chrétiens.
    Or ,on peut légitimement craindre que le genre
    de discours que tiennent certains pretres voire eveques brouillent le message de l’eglise parcequ’ils oublient de le rappeler.Doit-on préciser que la sodomie est un péché mortel? que les attouchements entre personnes de meme sexe sont péchés mortels? Qu’un seul regard de convoitise est considéré comme une approbation au péché ?
    Va et ne peche plus…

  4. Une seule chose à dire: l’Eglise ne condamne pas la tendance homosexuelle en tant que telle, mais nous dit que l’acte sexuel est réservé, sous peine de péché mortel “ex objecto” aux seules personnes mariées.
    Ainsi la question est réglée.
    D’autre part deux homosexuels ayant un rapport sexuel, ajoutent au péché de fornication, un acte contre nature: donc deux péchés mortels!
    Les propos de l’abbé Zanotti-Sorkine me semble sophistique et dangereux.

  5. Mr l’abbé Horowitz.Tout à fait d’accord. Ce quel’Église condamne le plus sévèrement c’est la sodomie, acte parfaitement contre nature. (et dangereux)Un seul remède:la prière et l’ascèse. Dieu n’abandonne pas ceux qui ont recours à Lui, quel que soit leurs difficultés.Il s’est fait homme, pour sauver les pêcheurs et les plus grands sont l’objet de Sa plus grande attention.Son bras n’est pas raccourçi…UdP

  6. Je suis surprise que le Père Zanotti-que j’estime-reproche aux évêques un manque de charité envers les personnes homosexuelles.Ils sont tous TRES AMENES dans leurs déclarations personnelles et dans celle de la CEF.Mais la charité ne va pas sans la vérité et les évêques sont bien obligés de la dire.Tout le monde devrait avoir assimilé que l’Eglise-suivant l’exemple même du Christ- condamne certains actes mais ne rejette pas les personnes,que Dieu veut conduire toutes au salut.

  7. Je ne lis pas ici que le Père Michel Marie reproche aux évêques leur manque de charité envers les personnes homosexuelles. Je comprends plutôt qu’il les estime incompris (“Cependant, il est fort possible que leur délicatesse ne soit pas reçue”).
    De même, je ne lis pas dans cet extrait de propos explicites concernant -et “excusant”- les rapports sexuels des personnes concernées.
    Maintenant, qu’eut-il fallu dire ?

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