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France : Politique en France

Les origines de la baisse de popularité du Président Nicolas Sarkozy

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Nous constatons, au vu de ce graphique, que la baisse de popularité de Nicolas Sarkozy depuis son accession à la présidence de la République est due, principalement, à l'adoption du traité de Lisbonne, qui était une trahison du vote sur le TCE et de l'engagement du candidat Sarkozy de se contenter d'un "mini-traité". C'est surtout là qu'il a perdu la "France du non", notamment dans les couches populaires.

La 2e inflexion négative de son quinquennat est due aux malheureuses affaires Polanski et Mitterrand, qui l'ont affaibli dans son coeur électoral, notamment catholique – enclenchant une nouvelle chute.

Paradoxalement, la crise a (du moins au début) joué en sa faveur.

Enfin, contrairement à ce que peuvent laisser penser certaines analyses de la presse, ce ne sont pas non plus les "réformes" qui lui ont coûté, puisque sa popularité est restée stable durant le conflit le lpus "dur", celui des retraites.

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9 commentaires

  1. Il s’agit d’un quinquenat maintenant…

  2. Il faut reconnaitre que Sarkozy dans ce contexte d’UE forcée et de mondialisation subie, a été très bon.
    Pendant que les autres dirigeants étaient encore en train d’essayer de comprendre cette crise, Sarkozy avait déjà compris ce qu’elle est, et comment la contrer.
    Bref, pour un système d’UE forcée et de mondialisation subie, Sarkozy est peut être le meilleur président, surtout quand tout va mal…
    (ce qui ne fait pas que je voterai pour lui au premier tour…)

  3. Ce ne serait pas plutôt quinquennat que septennat ? ;)

  4. Le pb, c’est qu’on peut mettre beaucoup d’événements en face d’une baisse de popularité. On pourrait aussi mettre “divorce et remariage”, “ouverture à gauche” etc… Je crois surtout que les français se sont rapidement aperçus qu’il faisait du très mauvais Chirac, c’est à dire qu’il ne ferait rien ou presque de ce pour quoi il avait été élu. Et qu’il se comportait en Président comme s’il était en campagne : de la comm., rien que de la comm… et ce qu’on attendait après son élection, c’est tout l’inverse : qu’il la boucle et qu’il agisse.
    [On peut bien sûr mettre des événements divers, voire fantaisistes, en face de la courbe et postuler une corrélation. Mais les quatre événements “testés” ont en commun d’avoir dominé l’actualité politique pendant la période concernée. LSB]

  5. Ce qui est également frappant, c’est le peu d’impact d’autres événements (regrettables) sur lesquels la gauche fait une fixation (par ex. la séquence Fouquet’s-yacht Bolloré). Nos compatriotes ne sont pas parfaits, mais ils savent parfois discerner l’important (Lisbonne) de l’accessoire.

  6. Et le travail le dimanche ? Ou l’affaire Petrella (brigade rouge) ou encore la Turquie en Europe, (modification de la Constitution sur l’obligation d’un référendum) cela a-t-il joué ?
    Marine Le Pen devrait reparler de la Turquie en Europe

  7. N. SARKOZY est un vrai gaulliste : il est capable de toutes les séductions droitières préélectorales pour se faire réélire.
    Il n’est donc exclu qu’il soit rééélu, si ses opposants de droite se divisent et se déchirent et si les catholiques choisissent de voter ”utile” au second tour, voire au premier tour.

  8. “Le peu d’impact d’autres événements” : sauf que le graphique ci-dessus place arbitrairement la période “août 2007-février 2008” sous le seul signe du traité de Lisbonne, quand on aurait aussi bien pu le placer soue le signe du divorce avec Cécilia et de “avec Carla, c’est du sérieux”. Ce qui n’est pas sérieux, c’est ce graphique qui réduit ce quinquennat à ce qu’il veut bien en retenir… Le désamour des Français vis-à-vis de Sarko a des causes bien plus diverses et complexes que ce que ce graphique entend en retenir.

  9. @gardien du phare:
    La courbe de Sarkozy a un profil inhabituel – surtout dans sa brusque chute initiale (l’evolution de la popularite de Chirac n’avait rien a voir, par ex.)
    Face a cela, la demarche scientifique, c’est d’emettre des hypotheses et de les tester. La correlation Lisbonne-chute de popularite tient tres bien la route, mais elle reste une hypothese. Quelle hypothese concurrente suggerez-vous ? Cecilia, vraiment ?
    En tout cas, les hypotheses de ce graphique tiennent beaucoup mieux que toutes celles que vous entendrez dans les medias (Sarko-bling-bling, politique “trop a droite”, etc). Quant a l’impact initial de Lisbonne sur la popularite du President, les medias ne l’envisagent meme pas – parce que non seulement ils etaient tous pro-Lisbonne, mais ils ne connaissaient presque personne qui ne le fut pas (c’est le phenomene “Pauline Kael”, du nom de la journaliste qui ne connaissait personne qui eut vote Nixon en 1972.)
    @SD: le travail du dimanche (ete 2009) correspond bien a une legere chute – c’est une hypothese interessante…

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