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Immigration

Les liens entre mafias de passeurs et ONG existent depuis des années

Les liens entre mafias de passeurs et ONG existent depuis des années

Damien Rieu prend l’exemple de l’ONG Open Arms et Abd Al-Rahman Milad, alias Al Bija, chef autoproclamé des gardes-côtes de Zauia. Al Bija est l’homme à qui les Etats-Unis ont confié les premiers pas vers la création d’une opération de garde-côtes en Libye.  Il a obtenu ressources et matériels en échange du contrôle de l’immigration illégale quittant le territoire libyen. es bonnes intentions ont été de courte durée. Une enquête du Conseil de sécurité de l’ONU a révélé qu’Al Bija avait outrepassé ses fonctions. Il avait collaboré avec des trafiquants libyens et était un maillon dans la chaîne criminelle.

Une journaliste italienne avait diffusé une vidéo montrant l’étroite collaboration entre l’équipe d’Al Bija mis en examen pour complicité d’immigration clandestine et l’ONG Open Arms. Selon un article

“Al Bija était le plus grand acteur de la mafia des garde-côtes et avait établi une mainmise sur le commerce lucratif du trafic de personnes à Zawiya et dans la région côtière environnante.”

Le commandant Al Bija faisait partie d’un réseau criminel sans précédent, allant du vol de pétrole à la fourniture directe d’ONG en migrants. Il était lié aux mafias et ses hommes escortaient les immigrés jusqu’aux navires de ces ONG. Le navire le plus utilisé par les hommes d’Al Bija était l’Alanqa 3. Un petit bateau rapide qui leur permettait de superviser et transférer les clandestins sur les bateaux de SOS Méditerranée ou Sea-Watch International. Parfois les ONG le montre même sur leur propre communication… et on le retrouve à chaque fois.

Tareq Shanboor, colonel des garde-côtes de Tripoli a dénoncé cette affaire :

“Nous avons des preuves que les trafiquants appellent directement les ONG et qu’il y a des accords entre eux.” 

Pourtant les (vrais) gardes-côtes ont essayé de dissuader les ONG… en vain.  Les ONG ont continué à jouer les taxis à quelques miles de Zuwara. Des années plus tard, quelque chose a-t-il changé ? Rien, voici un exemple récent : les mafias continuer de donner le numéro des ONG aux migrants pour se faire récupérer et leur position via Alarmphone. Et bien sûr quand il faut ramener les migrants en « lieu sûr »… il faut ABSOLUMENT un port européen… mais dans ce cas que fait le bateau de Open Arms au port de Zarzis en Tunisie ? Il peut se ravitailler mais pas déposer les clandestins ? Étrange. En tous cas sur les canaux et réseaux sociaux des mafias de passeurs, on célèbre chaque arrivée des bateaux d’ONG.

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3 commentaires

  1. Oui mais comme auraient dit les Inconnus : “Il y a les bons passeurs et les mauvais passeurs”

    Je n’irais pourtant pas jusqu’à dire qu’il y a des assoces qui s’appellent “Le bon passeur” !

  2. Je comprends mal pourquoi l’actualité se cristallise sur les 320 migrants clandestins du Viking alors que ceux-ci sont évalués pour la France à 220 000 par an, soit 600 par jour. En gros, deux Viking par jour !

    • Les Vikings venaient violer les filles et les femmes des villages de France le long des cours d’eau, piller les réserves, tuer les hommes qui résistaient puis brûler le village.

      Pourquoi ont-ils appelé leur bateau “Viking” ?

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