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France : Société

Les Français noirs ne constituent pas un groupe de personnes

selon la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris. Ah non, en fait il s'agit des Français blancs :

"La XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, d'une manière mirobolante, vient de débouter l'AGRIF de ses poursuites contre les auteurs et chanteurs de « Nique la France ». 

Voici pourquoi l'AGRIF interjette appel immédiatement et sans la moindre hésitation.

Il faut rappeler que les auteurs de « Nique la France » opposaient « petits gaulois de souche » et les « petits culs tout blancs présents à l'Assemblée Nationale » aux « arabes, noirs et musulmans ». L'AGRIF releve d'emblée l'escroquerie du procédé dialectique qui consiste à amalgamer ces trois catégories : comme si tous les arabes et les noirs étaient musulmans, et comme si tous les musulmans étaient anti-français !

Au mépris de la loi ainsi que de tout élémentaire principe de bon sens, le tribunal vient de juger que le blanc n'est pas susceptible de définition et que la « blancheur » ne reposait « sur aucun critère scientifique », « variant de ce fait selon les époques, les cultures et les classifications administratives propres à chaque pays (sic.) ».

On est sans voix devant pareille allégation !

Quand Christiane Taubira est visée par certaines caricatures, les tribunaux ne se posent nullement la question de l'existence de la race noire ! Il faut noter également qu'avec une telle non-définition, un métis qui serait odieusement traité de « sale nègre » ne serait plus protégeable faute d'appartenance à une race « scientifiquement définie ». Pour ce tribunal, si la race noire existe et les personnes noires sont protégeables, la race blanche n'existe pas et les Français blancs ne sont pas protégeables !

L'AGRIF n'a jamais soutenu que les français sont tous blancs ou tous chrétiens ; mais elle entend tout aussi bien protéger la majorité des français blancs, comme la loi le prévoit pour tous les groupes de personne sans distinction.

D'une manière hallucinante au regard du droit, le tribunal éprouve le besoin de préciser que la « blancheur » ou la « race blanche » ne constituent pas « une composante juridique de la qualité de français ». Certes, mais ce que la loi protège, ce ne sont pas des qualités juridiques, mais des catégories ethniques, nationales et religieuses !"

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