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Culture de mort : Avortement / L'Eglise : L'Eglise en France

Les évêques doivent défendre la liberté des pharmaciens

Pierre-Olivier Arduin revient sur l'objection de conscience des pharmaciens, réclamée par le Pape :

P "Avortement, euthanasie, contraception d’urgence,… le pharmacien est devenu aujourd’hui un maillon indispensable pour assurer le bon déroulement de nombreuses pratiques attentatoires à la vie humaine. C’est parce que la profession est en danger que le pape Benoît XVI paye de sa personne en ne perdant pas une occasion de défendre leur liberté de conscience tout en les encourageant à se mobiliser pour la protéger. Il n’y a aucune raison pour que les autorités publiques s’obstinent à ne pas leur accorder ce droit à l’instar de ce qui prévaut pour leurs collègues médecins, sages-femmes ou infirmiers. L’appel du pape s’adresse en priorité aux pharmaciens qui doivent continuer à s’organiser, en lien avec des juristes, des bioéthiciens, des professionnels de santé, des responsables politiques pour faire avancer leur cause.

N’est-ce pas aussi une invitation faite aux évêques de lui emboîter le pas en ne laissant pas plus longtemps cette question dans l’ombre ? De par leur autorité morale, on est en droit d’attendre de la part de nos pasteurs des paroles fortes sur ce thème précis."

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1 commentaire

  1. Si avant de défendre la liberté des pharmaciens, les évêques défendaient les droits de l’enfant à naître, ce serait déjà pas mal!
    Les pharmaciens (catholiques) n’ont pas besoin des évêques pour se défendre. Les pharmaciens (catholiques) sont des grandes personnes: libres à elles de se syndiquer, de faire entendre leurs revendications auprès des pouvoirs publics. Les pharmaciens ne risquent pas leur vie comme les enfants à naître, les pharmaciens risquent juste une reconversion professionnelle s’ils n’arrivent pas à exercer une profession en conformité avec leur conscience.
    Les enfants à naître n’ont presque personne pour les défendre (leurs mères et leurs pères les tuent, les médecins les extraient de l’enceinte maternelle pour 300 euros, les infirmières les placent dans de l’azote liquide ou à l’incinérateur du CHU…).
    Les enfants à naître peuvent bien crier, c’est un cri silencieux. Eux ont besoin des évêques.
    La subsidiarité doit s’appliquer: les pharmaciens se prennent par la main, les évêques tendent la main à l’enfant innocent sans défense extrait au forceps du ventre de sa mère.

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