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Pays : Etats-Unis

Les électeurs cachés de Donald Trump

Lu ici :

"Ayant honte de se dire pro-Trump, ils n'apparaissent pas dans les enquêtes d'opinion. Les experts américains s'interrogent sur le poids véritable de ces électeurs qui avancent masqués et se demandent s'ils pourraient générer, comme le vote inattendu des Britanniques en faveur d'une sortie de leur pays de l'Union européenne (Brexit), un effet "Bradley". Un phénomène observé en 1982 : Tom Bradley, candidat noir au poste de gouverneur de Californie cette année-là, perdit l'élection alors qu'il était donné largement gagnant dans les sondages, car beaucoup d'électeurs n'avaient pas osé dire à l'époque qu'ils voteraient contre lui, de peur d'être accusés de racisme.

Parmi ces voix cachées figurent celles des Américains blancs non diplômés qui, en 2012, étaient 47 millions à ne pas s'être déplacés dans les bureaux de votes et sont aujourd'hui courtisés par Trump, rappelle David Wasserman sur le site FiveThirtyEight, qui fait référence en matière de statistiques électorales. Or, en gagnant la confiance d'une fraction de cet électorat, Trump pourrait remporter la présidentielle, estime le rédacteur en chef du Cook Political Report. De quoi faire frémir tous ceux qui ont déjà été pris de court par la victoire de Donald Trump aux primaires, à laquelle personne ne croyait et qui a fait du bouillonnant milliardaire, amateur en politique, le candidat officiel du parti républicain."

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8 commentaires

  1. Des électeurs américains qui ont enfin compris que les médias constituent des troupes d’occupation.
    Les journalistes sont des soldats
    Leurs armes sont la radio, la télévision et les journaux.
    Leurs munitions le mensonge, la propagande, l’isolement des dissidents et la désinformation.
    Il ne faut pas leur parler et les considérer pour ce qu’ils sont : Des ennemis de la nation

  2. Les Clinton aussi sont milliardaires, sauf qu’ils n’ont pas gagné ces milliards à la sueur de leurs fronts, mais par concussion.

  3. De moins en moins cachés ces électeurs de Trump, les meetings du Donald drainant des dizaines de milliers de personnes, quand ceux d’Hillary n’en recueillent grotesquement…que quelques centaines.

  4. C’était pareil en France pour les électeurs du FN, beaucoup se cachaient et les sondages sous-estimaient son score; quand les sondeurs ont compris, ils l’ont parfois surestimé; maintenant ils disent savoir comment poser les questions pour savoir s’ils ont affaire à un électeur caché.

  5. Il faut se garder de penser que les instituts de sondage et d’une façon générale les médias sont neutres. Ils véhiculent une vision biaisée de la société. On en a eu dernièrement un exemple avec la couverture de la reprise de la manifestation pour tous en France. Les médias se sont empréssés de relever que le nombre de participants était largement inférieur à ce qu’il était il y a trois ans, que le mouvement était en voie d’extinction, et, qu’après les prochaines élections présidentielles on en entendrait plus parler, qu’au plus tard à ce moment le mariage homosexuel serait entré dans les moeurs. Certains journalistes n’hésitant pas à dire que dans quelques années les manifestants pour tous iraient eux-mêmes assister aux mariages homosexuels de leurs enfants. Ce tissu de sornettes illustre bien le fonctionnement médiatique en Occident. Lorsque des citoyens et leurs idées ne plaisent pas, une véritable campagne de dénigrement et de négation médiatiques se déchainent, on essaye de faire disparaître les citoyens indésirables et leurs idées en les niant. C’est un peu à l’exemple du totalitarisme communiste du XXème siècle; d’abord les dissidents étaient incarcérés et assassinés, puis la censure faisait même disparaître leurs photographies des archives de presse, des chroniques du parti, faisait épurer les archives etc. Il est clair alors pour en revenir aux Etats-Unis qu’on peut avoir des surprises quant au score de Trump les sondage et la couverture médiatique étant falsifiés. Et les Américains connaissant leurs médias n’osent même pas s’exprimer ouvertement devant eux!

  6. c’est assez ridicule
    s’il y a des coefficients de correction c’est justement pour tenir compte de ces électeurs cachés.
    c’est la même chose avec le front national depuis bien plus longtemps et la diabolisation est plus importante.
    et nos instituts de sondage s’en sortent bien.
    [Au début, les instituts de sondage se trompaient pour le FN. Plus maintenant.
    Aux Etats-Unis, il me semble qu’il s’agit de la première fois que cette situation se présente et qu’un candidat est autant décrié et diabolisé. Les instituts de sondage peuvent donc bien se tromper et avoir sous-estimé le vote caché Trump. Ce n’est qu’une hypothèse…
    PC]

  7. Exact. La victoire de Trump est dans l’ordre des choses. Hilary est la marionnette de ses sponsors. Le poids des médias US est lourd et aucun ne s’interesse à la masse des besogneux. Arrogance des minorités noires et latinos, blocage des ascensions sociales par le ‘ système ‘, lois des gangs, des barons de la drogue, mépris et abandon des vétérans des guerres Bushiennes, tout cela portera le peuple selon la définition de l’Incoln à votre Trump.

  8. C’est la preuve du poids invraisemblable des merdias dans nos démocraties ; ce n’est plus le “4e pouvoir” (je ne sais plus qui est à l’origine de l’expression), mais bien “le pouvoir” devant lequel le pouvoir politique a lui-même capitulé, ce qui est selon moi un manquement grave à l’exercice de l’autorité régalienne !
    c’est parce qu’on a abandonné le pouvoir aux journalistes que ceux-ci se croient omniscients et omnipotents, de toute façon ces gens-là se sont toujours cru tout permis, sous prétexte du “droit à l’information”…
    Et ça remonte à loin ! Suite à nos premiers revers en 1870 face aux prussiens, il s’est trouvé des gens pour imprimer en 1ère page le plan de la contre-attaque française !
    Et quand ces messieurs-dames se retrouvent isolés ou dans une situation problématique, il faut mobiliser toute la défense nationale pour aller les rechercher !
    Ce sont des boulets…
    Et pour revenir au match Clinton-Trump, comment accorder crédit à une profession qui ne soutient d’une façon aussi flagrante et outrancière qu’un seul des candidats ?
    Entre Clinton la folle dangereuse et Trump le prétentieux pas à la hauteur, je choisis Trump… voilà c’est dit.

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