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France : Société

Les dessous du Vélib’

A propos des Vélib', voici ce que l'on apprend sur Novopress :

V "l’entreprise JC Decaux fait fabriquer ses vélos en Hongrie dans usine où les ouvriers sont payés deux euros de l’heure et gagnent à peine 350 euros par mois, bien en dessous du salaire moyen hongrois (qui se situe aux alentours de 730 euros).

C’est à Tószeg, une ville de 4700 habitants au sud de Budapest, que, profitant de l’absence de salaire minimum légal, l’exploitation a été mise en place. La main-d’œuvre y est flexible à souhait et les salaires très bas. Les employés travaillent en moyenne 5 jours par semaine de 6h à 14h30 avec seulement deux pauses de dix minutes et un déjeuner de 20 minutes. Pour ce salaire horaire de 2 euros, les 400 ouvriers de Tószeg produisent plus de 200 000 vélos par an."

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10 commentaires

  1. Les ouvriers de DACIA (Groupe Renault) en Roumanie se sont mis en grève pour demander des augmentations de salaire qu’ils ont obtenues.Cet exemple est à méditer par leurs collègues hongrois si leurs revendications pour de meilleures rémunérations n’étaient pas suivies d’effet.
    A noter que la GGT Renault a des “spécialistes de l’international” dans le domaine des centres de montage automobiles, mais quid des vélos ?

  2. n’oublions pas que Decaux est (en tout cas était) communiste

  3. 200 000 vélos par an !
    Ils ne doivent pas produire que des Vélib’, vu qu’il y a eu en tout et pour tout environ 40 000 Vélib’ mis en circulation en 2 ans…

  4. “Les employés travaillent en moyenne 5 jours par semaine de 6h à 14h30 avec seulement deux pauses de dix minutes et un déjeuner de 20 minutes.”
    c’est être flexible à souhait?

  5. Ben ça fait un peu moins de 35 h de travail hebdomadaire pour ces ouvriers… donc je ne comprends pas vraiment où est le pb en dehors de la rémunération…

  6. En effet, les conditions de travail semblent parfaitement raisonnables.
    Quant au salaire, il faudrait comparer avec ceux du bassin d’emploi et avec le coût de la vie dans cette région.
    Il n’y a pas de bons salaires en valeur absolu, mais bien en valeur relative qui permet de vivre ou de n’être pas assisté, ou de participer au revenu de la famille.
    Il n’est plus possible de produire en France aux conditions salariales actuelles (Incluant les charges et les obligations du code du travail) et ceci est la conséquences de cela.
    Mais on ne veut pas le comprendre et donc la production s’égare tous azimut.

  7. Je suis horrifié. Non pas que certains défendent que somme toute, ces conditions de travail sont acceptable au regard de ce qui est autour, mais non d’un chien, ces vélos devraient être construit en France!
    C’est la mairie qui gère ce projet, non? Pourquoi cette mairie n’impose pas que ce soit un projet Franco-Français? Pourquoi est-ce qu’on préfère faire travailler les autres plutôt que les Français? Le prix? Et alors!
    Regardez l’exemple de cette petite ville à côté de Paris, le nom m’échappe, qui – au lieu de mettre des vélo à tout le monde – donc à personne – donc à moi, dans la rue, a favorisé par du cash l’achat d’un vélo dans la boutique d’un commercant de la ville pour les habitants uniquement: moralité: gros boum économique chez les commercants dans cette ville et pas de problème de dégradations. Vous iriez éclater votre vélo?

  8. Offrir des vélos aux Français ? C’est sûr, c’est la solution, avec la dette qu’on a…

  9. C’est ahurissant: “Boum économique pour les commerçants”! Et boum fiscal pour les citoyens!
    Quand apprendra-t-on que l’économie est un flux et une équation à somme nulle.
    Ce que les uns perçoivent les autres le dépensent. CQFD.
    Les mairies se payent leur réélection et les indemnités des élus par la fiscalité qui distribuent des prébendes.
    Et le vélo n’est la solution à aucun mal. C’est une amusette, un plaisir et un dérivatif qui donnent à ceux qui roulent sur les trottoirs la bonne conscience de l’écolo qui sauve la planète.

  10. Mais mon cher Clément, si en effet il y a un boum fiscal pour les citoyens, au moins, le boum économique est pour les habitants du cru!
    Et en effet, l’économie est une équation à somme nulle (ou devrait) mais ce qui compte n’est pas la masse monétaire, mais la masse monétaire qui circule. Ca ne sert à rien d’avoir du pognon qui roupille, il faut le faire circuler. Et je maintiens que le faire circuler au niveau local est plus sain que de le faire circuler au niveau internationnal, dans la mesure ou on peut un peu gérer les circuits qu’empruntent ces masses monétaires.

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