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L'Eglise : L'Eglise en France

Les contradictions de la ligne Pedotti

Lu sur Riposte Catholique :

"Tenante du progressisme religieux et directrice de la revue Témoignage chrétien, Christine Pedotti, a réagi face à la fameuse « explication » qui a vu des débats manifestement agités lors de la dernière réunion plénière de la Conférence des évêques de France à Lourdes. Habituée de ces rassemblements mitrés, Christine Pedotti s’est elle-même déclarée surprise que le ton ait pu être si vif. Et de faire la liste des sujets qui fâchent : « les intransigeances des uns autour du mariage pour tous, l’annulation de la conférence de la philosophe Fabienne Brugère, le 19 mars, et le voyage à Moscou qui réunissait Mgr Aillet, évêque de Bayonne, quelques responsables d’associations autour de la « Manif pour tous » et le directeur de l’hebdomadaire conservateur Famille chrétienne ».

L’inventaire, il faut le reconnaître, est plutôt juste pour les deux premiers éléments, même s’il faudrait plutôt écrire ainsi : « l’abandon et le renoncement des uns autour du mariage pour tous, l’invitation lancée à des responsables pastoraux pour assister la formation de la théoricienne du genre Fabienne Bruguère, le 19 mars ». Quant au voyage de monseigneur Aillet à Moscou, on voit trop bien ce qui dérange Christine Pedotti. Mais qu’un évêque catholique collabore avec l’Eglise orthodoxe dans un souci d’œcuménisme pour défendre les valeurs communes et centrales de la vie et de la famille, il n’y a rien de moins anormal. Cela va même dans le sens du concile Vatican II.

Pas à une contradiction près, Chistine Pedotti semble regretter l’absence de dialogue au sein de la conférence des évêques de France, alors que c’est précisément ce qui s’est passé le 8 avril dernier.

Quant à eux, les catholiques fidèles à l’enseignement de l’Eglise catholique ne peuvent qu’exprimer leur étonnement face aux atermoiements de leurs pasteurs face à la doctrine incessamment rappelée par le Saint-Père. Le refus est clair, net et définitif. Christine Pedotti ne semble pas s’en apercevoir d’ailleurs, engagée dans la voie sans issue du modernisme. Elle ajoute encore :« Visiblement en effet, le débat et le pluralisme propres aux sociétés modernes et démocratiques suscitent les plus vives réticences à l’intérieur de l’Église. Pourtant, n’hésitons pas à le dire, c’est bien plus l’idolâtrie d’une vérité unique, que l’on croit pouvoir détenir et imposer, qui menace l’Église. […] À Rome, François a beau ouvrir large portes et fenêtres, les courants d’air, pour l’heure, ne franchissent pas les Alpes. »

Qu’elle le veuille ou non, François n’a pas changé d’un iota la position de l’Eglise sur toutes les questions de société. Comme archevêque de Buenos Aires, il était devenu le « premier opposant politique » du gouvernement argentin lorsque ce dernier a fait voter la légalisation du « mariage » homosexuel. Jean-Marie Guénois, chargé des questions de religion au Figaro, a montré des signes d’énervement autrement plus pertinents. Nous luis laissons le mot de la fin : « La cécité d’une partie des évêques à ne pas lire ce que leur vocabulaire appelle pourtant les ­ «signes des temps» est accablante. […] En composant avec le politiquement correct, ces évêques perdent leur crédit chez une partie des catholiques, surtout chez les jeunes qui, loin d’être «réacs», sont devenus d’authentiques «rebelles». »"

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