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France : Société

Les chiffres du jour

45% des professeurs des écoles ont posé au moins un congé maladie l'année dernière, une proportion deux fois plus importante que chez les salariés du privé (22%).

 

Dans le détail, les 283.772 enseignants titulaires du primaire ont été absents en moyenne 11 jours par an et ont cumulé quelque 3 millions de jours d'absence. Ces absences ont connu des pics avant et après les vacances de Noël (12.000 enseignants absents par semaine), ainsi qu'autour des ponts du mois de mai, qui concentrent à eux seuls 80% des arrêts de courte durée. Quant aux 30.000 professeurs des écoles remplaçants, leur absentéisme est encore plus élevé, avec 17 jours déclarés en moyenne.

 

Les créneaux de ces "congés maladie" permettent presque à eux seuls d'écarter les explications des syndicats (difficulté du métier, maladies contagieuses, absence de médecine du travail). Ces chiffres pourraient faire sourire si, parallèlement, de plus en plus de familles ne s'orientaient vers l'enseignement privé sous et hors-contrat, vers les créations d'école ou l'école à la maison au prix de lourds sacrifices…

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10 commentaires

  1. Il y a quand même quelques problèmes sur ce sujet:
    – qui sont les salariés du privé dont on parle ici? les enseignants des écoles privés ou vraiment les salariés du privé? Ne jouons nous pas encore sur les mots pour pointer du doigt les enseignants?
    – Il faut comparer ce qui est comparable: les enseignants du public et ceux du privé par exemple, là ce serait plus judicieux. Telle que c’est fait ici, la comparaison, au moins par ses non dits (principalement qu’est ce qu’un salarié du privé) est un peu curieuse.
    – Méfions nous des chiffres: tout nous démontre tout le temps qu’on nous manipule aisément par les chiffres
    Bref, je trouve dommage que vous vous fassiez l’écho de cette propagande

  2. à phoque :
    Ne vous irritez pas !
    Les méchants manipulateurs auraient pu faire des comparaisons avec les non-salariés …

  3. @ Phoque
    Vous avez raison sur le principe que Sarkozy instrumente ce genre d’information pour lever une partie des Français contre une autre : principe de la division pour régner, œuvre habituel du Malin (et ce qui tenterait à confirmer l’appartenance du « mètre » à la franc-maçonnerie).
    Il n’empêche qu’il y a quand même un problème avec (une partie) des fonctionnaires : il existe aujourd’hui une différence de traitement devenu totalement injuste entre le privé et le public au détriment du privé qui, au final, ne cumule plus aucun avantage.
    L’absence de justice est le meilleur moyen de finir dans le désespoir. Ce sera sans doute l’accélérateur de la fin des choses en France si l’on continue d’œuvrer dans cette direction.
    Prions pour ceux qui ne s’en relèveront pas.

  4. pour certains profs, on sait où ils vont : à La Verrière (hôpital fondé en 1951 par un instituteur, créateur aussi de la MGEN) !!!!!
    Il fait bon vivre à l’Éducation Nationale………
    http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,4404116,00-malades-d-enseigner-.html

  5. le problème des fonctionnaires, c’est que les profiteurs font tout pour aller là-bas, et passent avec les concours. Dans le privé, on n’a pas ce problème. Donc les statistiques ne peuvent être que viciées dès le départ.
    C’est cette partie des fonctionnaires (enseignants ou non) qui, pour moi, pose effectivement problème et qui explique que dans certaines structures, il y a en permanence au moins une personne sur 10 en arrêt maladie. Et on ne peut rien faire contre ce genre de profiteurs…

  6. Peut-être faudrait-il mettre en gras aussi “des écoles”… parce que les profs des écoles sont des instituteurs.
    Les professeurs étant enseignants dans les collèges-lycées

  7. Les explications des syndicats ne sont pas non plus entièrement fausses : en effet, alors que je n’avais JAMAIS été malade en 5 ans, j’ai eu 2 arrêts maladie en 2 ans d’enseignement secondaire (Il faut dire que j’avais 279 élèves cette année)… Attraper les maladies de ses élèves est très facile, beaucoup de parents n’assurant plus l’apprentissage des gestes élémentaires comme mettre sa main devant la bouche, se laver les mains, etc.

  8. Je ne voudrais pas passer pour un héros, mais en 37 ans de travail, je n’ai encore JAMAIS eu de congé maladie.Non pas que je n’ai jamais été malade, mais j’ai travaillé avec des côtes cassées, j’ai travaillé avec un zona,j’ai travaillé avec une très belle entorse de la cheville,j’ai travaillé avec divers petits bobos qui “valent” généralement quelques jours de maladie.
    Alors bien sur, il m’est arrivé une demi journée, ou une journée entière ( les congés maladie, sauf erreur de ma part ne sont pris en compte qu’après 48h)de rester chez moi ou d’aller me faire radiographier à l’hopital.
    Alors bien sur, mes activités ne sont pas physiques, je me vois mal dans ce cas là avec des côtes cassées, et Dieu merci, ma constitution est costaude.
    Alors bien sur, il n’est pas question pour moi de critiquer ceux qui REELLEMENT ne peuvent pas travailler.
    Mais je pense qu’il y a surtout / souvent une question de MENTALITE, de CONSCIENCE PROFESSIONNELLE.

  9. Eh ho ! Les profs aussi ont une vie ! Ils ont des enfants qui peuvent être malades ; ils ont des proches qui peuvent ne pas aller très bien ; ils peuvent avoir des ennuis de santé …. Et puis 11 jours, c’est pas énorme !

  10. Les émotionnels de la gueguerre privé/public, ne vous emballez pas !
    C’est clair qu’il y a des sacrés profiteurs ds le public…mais aussi ds le privé.
    Comme à chaque fois : que se cache t-il derrière ces chiffres ?
    A mon avis ( de prof ds le privé sous contrat ):
    – qqs incapables récurrents
    – qqs profiteurs
    – bcp au bout du roulot
    Allez vous coltiner une classe composée d’un bel échantillonage de :
    – dyslexiques,
    – dyspraxiques,
    – dysphasiques,
    – dys.., ,
    – nouveaux “arrivants” (parlent pas le français), enfants en familles d’accueil car parents incapables ou inintéressés pour s’en occuper
    – nbx enfants de divorcés déjà désorientés ou blasés
    – qqs arabes,
    – qqs fils à papa prêt à appeler un avocat à la moindre sanction ou mauvaise note
    – et qd même qqs élèves motivés et/ou doués
    Et la hiérarchie qui vous dit, c’est vous les uniques responsables, pas les parents ni le formatage national…

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