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Culture de mort : Avortement / Culture de mort : Eugénisme / Culture de mort : Euthanasie

Les animaux sont-ils des hommes comme les autres ?

Une analyse très pertinente de Théophane Le Méné dans le Figaro Vox :

"[…] Aujourd'hui plus que jamais, l'animal est au centre des préoccupations humaines. Un ours fugue et une ministre imagine qu'il a pu être «assassiné». Un chaton est maltraité, son auteur est condamné à un an de prison. Des bovins ou des volatiles sont abattus pour des raisons sanitaires et on hurle au meurtre. Le zoo de Copenhague pique une girafe à cause d'un risque de consanguinité et c'est l'offuscation planétaire, les pétitions affluent, on parle d'euthanasie. Les plus militants comparent sans vergogne les tortures opérées sur les animaux à celles des camps de la mort […] 

Il y a une vraie et une fausse manière d'aimer les animaux. La fausse est exclusive, la vraie inclusive. On peut ainsi célébrer l'humanité de l'homme tout en considérant le respect dû à l'animal. Saint François d'Assise lui-même ne rendit-il pas cette dignité volée aux pauvres en même temps qu'il entourait d'une attention toute particulière la création animale? Mais il est plus difficilement concevable de célébrer l'humanité de l'animal tout en considérant le respect dû à l'homme. Or c'est de cela dont se rendent coupables les militants -tels qu'on les connaît -de la cause animale : détruire l' «humanisme humain» pour réclamer l' «humanisme animal» ; renverser la charge que l'on doit à notre prochain pour la reporter sur l'animal qui, lui, au demeurant, ne sera jamais capable de barbarie.

N'est-il pas particulièrement troublant de constater que les revendications d'une humanisation des bêtes se font toujours plus fortes, à mesure que la réification de la personne humaine s'intensifie? N'est-il pas surprenant de découvrir que l'hyper-écologie et l'hyper-technologie – deux courants que l'on pourrait croire ennemis- usent du même vocable pour arriver à leur fin? Les deux ne parlent plus de l'homme mais du «vivant». Le premier veut faire gagner à l'animal ce que le second veut faire perdre à l'homme. Et c'est ainsi que pour éviter la recherche sur l'animal, on utilise l'embryon humain ; que l'on arme des bateaux pour défendre les baleines quand les massacres se poursuivent au Moyen-Orient dans l'indifférence ; que l'on prône -à raison- l'interdiction des manipulations génétiques sur le végétal quand on les multiplie sur l'être humain ; que le biologiste Jean-Didier Vincent n'hésite pas à réclamer des droits aux animaux tout en qualifiant les trisomiques de «poison dans une famille». C'est ainsi aussi qu'en 1933 et en 1935, le régime hitlérien édictait deux lois qui, pour la première fois, reconnaissaient à l'animal sa valeur intrinsèque d' «être naturel», ayant des droits «par lui-même», indépendamment des hommes.

Ces effacements répétés de la frontière fondamentale qui existe entre l'homme et l'animal révèlent une crise de l'humain que nous sommes en train de fabriquer sous couvert de respect de l'animal. Jean de La Fontaine disait se servir des animaux pour instruire les hommes. Nous ne pouvons nous servir des hommes pour instruire les animaux. A moins de donner vie à l'apologue de George Orwell qui, dans «La ferme des animaux», décrivait une ferme dans laquelle les animaux se révoltent puis prennent le pouvoir et chassent les hommes, avec les mêmes arguments que l'on nous sert aujourd'hui. Mais nous y sommes peut-être déjà."

Il suffit d'ouvrir le livre de "SVT" (Sciences de la vie et de la terre) d'un collégien ou lycéen pour s'apercevoir que l'être humain est classifié dans la catégorie "mammifère", et nos enfants étudient la reproduction du chimpanzé et son mode de communication en parallèle avec ceux de l'homme, afin de démontrer que le chimpanzé est très, très proche de l'homme. Réhausser la condition animale tout en rabaissant l'humain au rang d'un animal comme un autre permet de nier que l'homme ait une âme et une finalité supérieure. Cela justifie toutes les abominations dans lesquelles notre époque est pionnière, qui fait de l'humain un consommateur et un "consommable" à 100%.

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19 commentaires

  1. Si je me souviens bien, la destruction d’un oeuf d’aigle est passible de 6 mois de prison.
    La destruction d’un bébé dans le ventre de sa mère est remboursée par la sécu.

  2. zoophilie socialo soixante-huitarde quand tu nous tiens…….

  3. Le démon rugit de colère nous dit l’Ecriture car son temps est compté (heureusement).
    N’empêche, il est infiltré dans tous les rouages des sociétés, agissant selon son fond qui est : Le Mensonge sous toutes ses formes, partout et sans cesse.
    Lire Raffard de Brienne sur le mensonge de l’Evolution:
    DANIEL RAFFARD DE BRIENNE
    POUR EN FINIR AVEC
    L’ÉVOLUTION

  4. Article fort intéressant de Th Le mené. Par contre je ne suis pas d’accord avec le dernier paragraphe. L’homme est bien biologiquement un animal, et précisément un mammifère, dont le fonctionnement physiologique n’est guère différent non seulement de celui du chimpanzé mais aussi de la vache ou du chien. Les manuels de SVT décrivent une réalité.
    La question de la place spécifique de l’Homme dans la création n’est pas d’ordre biologique, mais philosophique et théologique.
    Paradoxalement ceux qui crient au fascisme à tout propos et passent leur temps à fantasmer sur le retour aux heures les plus sombres de notre histoire dès qu’on renvoie chez lui un sans-papiers, sont plus près du nazisme qu’ils ne le pensent, eux qui veulent assassiner, pardon “euthanasier”, les vieillards, les handicapés et les enfants malades, fabriquer des enfants en laboratoire (Hitler aurait sûrement apprécié ces techniques nouvelles) après avoir sélectionné les bons gènes, et mettre toutes les créatures sur un pied d’égalité, quand ils ne considèrent pas l’Homme comme un nuisible qu’il faudrait exterminer pour sauver la planète.
    [Un grand merci, Professeur, de classer la femme entre la vache et la guenon ;) Pour ma part, j’estime que l’on doit mettre l’humain à part; il n’entre dans aucune classification car il EST à part (dans la Genèse, il est créé à part, et n’entre pas dans la catégorie “animaux”; il est le fleuron de la création divine, Dieu lui réserve le dernier jour). Le comparer aux animaux dont il est proche biologiquement -ce qui est indéniable- est une démarche volontaire pour le faire passer pour un animal -ce qu’il n’est pas. Le Christ est mort et ressuscité pour les humains, pas pour les vaches et les guenons, qui n’en ont pas besoin. Je trouve extrêmement réducteur de classifier l’humain uniquement biologiquement, or c’est ce qui se passe quand on oppose systématiquement science et foi. Le biologique chez l’humain est inextricablement lié à sa destinée éternelle (la résurrection des corps est annoncée dans le CREDO), et cela le met à part. On peut à la rigueur établir des comparaisons, mais c’est tout. Mes excuses pour avoir parasité votre commentaire ! Amitiés. M.B.]

  5. Même les animaux, c’est dépassé !
    Maintenant, c’est une œuvre d’art, c’est le “plug anal” qu’il faut sauver !
    Bon, je ne suis pas pessimiste, c’était seulement pour faire avancer le schmilblick, pousser le bouchon un peu loin et montrer l’absurdité à laquelle mène ce chemin des sociétalo-écolos.

  6. L’article de T. Le Méné est fort intéressant mais il possède tout de même un “point aveugle” : cette tentation de “rehausser” l’animal (avec la “dévaluation” de l’homme comme corolaire) ne vaut guère dans nos sociétés que pour l’animal de compagnie (et l’animal sauvage) mais les animaux dits “de rente” sont, eux, réifiés comme jamais (élevages intensifs)…

  7. “Plus je connais les hommes plus j’aime mon chien”
    L’égoïsme de l’homme n’est-il pas responsable de cette situation?

  8. @lève-toi
    Il y a bien longtemps que toutes les lois de la génétique contredisent formellement l’évolution.
    On vous explique très clairement qu’il est rigoureusement impossible de franchir la barrière des espèces
    La génétique est enseignée partout dans l’omerta complète de l’évolution. Poser le problème en amphithéâtre c’est se faire expulser sans réponse.
    En parler en public c’est s’assurer le mutisme total de tous les généticiens présents…
    C’est absolument hallucinant parce que cela fait des décennies que cela dure et les généticiens ou ceux qui ont étudiés la génétique sont nombreux.
    En 30 ans pas un seul, pas une fois, n’a ouvert la bouche sur le sujet, pas même pour me contredire !!

  9. @DUPORT:
    Désolée de vous contredire, mais non, la génétique ne contredit absolument pas l’évolution. La phyllogénétique est la branche de la génétique qui étudie les liens entre les espèces, et elle prouve de manière indéniable la proximité ou l’éloignement des espèces les unes par rapport aux autres. Ses conclusions ne sont pas toujours exactement superposables aux classifications “traditionnelles” des espèces, fondées uniquement sur la morphologie, mais globalement elles vont dans le même sens.
    Petit exemple: le cheval et l’âne sont 2 espèces distinctes, ils n’ont pas le même nombre de chromosomes… Pourtant ils peuvent se reproduire ensemble, et donner des mulets parfaitement viables, quoique rarement féconds, car ils se retrouvent avec un nombre impair de chromosomes… Barrière infranchissable? C’est loin d’être aussi simple!
    @ Professeur Tournesol: entièrement d’accord avec vous!
    @ M.B. L’évolution n’est pas seulement une théorie, c’est aussi une donnée de l’observation, très réelle et très concrète: les rats, les poux, les bactéries deviennent progressivement résistants aux poisons avec lesquels nous essayons de les anéantir. Leurs espèces évoluent, et c’est la modification que nous apportons à leur environnement qui les fait évoluer! Ces données sont connues et chiffrées, et tout se fait par la sélection des individus qui se trouvent par hasard être porteurs d’une mutation qui se révèle intéressante face au poison en question.
    Il ne faut pas s’arc-bouter ainsi sur le combat entre créationnisme et évolutionnisme, l’aspect unique de l’Homme n’est pas dans son corps, mais dans son esprit! Les manuels de SVT n’étudient que la biologie, que le corps, et c’est bien normal d’y comparer l’Homme aux autres mammifères, sinon la recherche sur l’animal n’aurait effectivement aucune valeur!
    N’ayons donc pas peur des découvertes de la science, si Dieu a créé le monde, la science ne peut rien découvrir qui aille à son encontre… Comme disait Jérôme Lejeune, “il ne peut pas y avoir de contradiction entre le Vrai et le vérifié”. Ayons confiance, si le raisonnement est juste (il faut tout de même garder son esprit critique), il ne peut découvrir qu’une parcelle de Vérité!
    [Il ne s’agit ni d’avoir peur de la science ni de l’opposer à la foi, mais de positionner correctement l’une par rapport à l’autre. Et dans les livres de SVT on ne laisse aucune place à l’homme créé à l’image et ressemblance de Dieu parce qu’on nie cette ressemblance. C’est tout ce que je voulais dire. M.B.]

  10. Ayant rejeté le Dieu Père nous ne sommes plus que des fils de singes, bêtes parmi les bêtes… D’où cette zoolâtrie (et zoophilie demain) qui n’est qu’un culte pervers des idoles.

  11. Il faut rappeler que si l’homme est un mammifère, l’homme est aussi, un animal RAISONNABLE (si peu, dirons certains, avec raison), que l’homme composé d’un corps matériel en commun avec les animaux, ce corps est animé par une âme raisonnable créée par Dieu, semblable aux anges, à la ressemblance de Dieu Lui-Même.
    Rabaisser l’homme au niveau de l’animal est le propre du matérialisme communistosocialiste, rabaissé l’homme au niveau d’une marchandise, d’un objet, d’un consommable est le propre de la religion de Mammon.
    Mais l’homme se détournant de son Maître et Créateur devient pire que l’animal, car il perd sa finalité qui est de louer et servir Dieu.

  12. Encore et toujours l’éternel comparatif et hiérarchie homme-animal avec l’un au détriment de l’autre:”rehausser l’animal au détriment de l’homme”…..comme si il n’y avait pas d’alternative!comme si il n’y avait pas un tout avec chacun sa place comme créatures de Dieu,pas en opposition mais en complément avec une responsabilité de l’homme envers toutes créatures de Dieu,il n’y a pas d’humanisation des bêtes,ni de frontières fondamentales à respecter:caricature de celui qui ne fait que respecter la vie au sens large sans tomber dans la compétition homme -animal(eux ils n’ont rien demandé) et puis qu’en savez vous tous? c’est très catho depuis la nuit des temps: l’animal être inférieur méprisable,mon chien a une âme tout comme vous n’en déplaise à l’ego de l’homme.
    [Ce n’est pas parce que votre chien vous est inférieur du fait qu’il n’a pas été racheté par le sang du Christ qu’il faut le mépriser. Rien n’est méprisable dans la création, mais il y a un ordonnancement voulu par Dieu dans la nature (reportez-vous à la Genèse), qu’il convient de respecter sous peine de tomber dans le n’importe quoi. En bref, chacun à sa place. Quant à cette stigmatisation perpétuelle des cathos coincés, si on avait fait du “développement durable catho”, notre monde n’en serait pas là où il en est. Mes amitiés. M.B.]

  13. Cette surprotection de l’animal engendre des aberrations dans la nature elle-même, par exemple les invasions d’espèces protégées qui peuvent avoir des conséquences redoutables (On le constate en Ile de France avec les Oies Bernache qui pullulent littéralement sur les plans d’eau et impactent le milieu ou encore les perruches à collier qui menacent le biotope parce-qu’on n’a pas voulu l’éradiquer à temps par sensiblerie, et bien d’autres exemples encore …)
    Jadis, en lieu et place des “Polices dites de l’environnement” ou autres “Ecogardes”, il y avait “Le paysan et la garde chasse” qui régulaient le monde animal conformément à l’ordre naturel, sans excès ni dans un sens, ni dans l’autre…

  14. Les ktos tradis donnent encore et toujours des leçons à tous vents, sûrs de détenir toutes les vérités…
    Pendant des siècles, les animaux ont été le plus souvent maltraités de maintes façons par les humains.
    Aujourd’hui, enfin, les mentalités évoluant, les lois sont plus sévères pour les protéger, qu’ils soient sauvages, domestiques, dans les abattoirs (malgré la régression hallal)dans les zoos, dans les cirques, dans les réserves et c’est tant mieux….
    Bien sûr, il y a des excès, des dérives inhérents à la nature humaine…Certaines personnes, par exemple, font des transferts affectifs objectivement excessifs sur leur animal de compagnie, soit…Mais un peu de compassion: il y a la solitude, des villes et des campagnes, le manque d’amour, les déceptions et les blessures souvent destructrices…
    Bref, que les Ktos tradis qui ont le privilège de vivre dans des familles unies, aimantes et un environnement affectif sécurisant et sécurisé (on est entre nous) aillent donc vers ces personnes au lieu de toujours et encore juger et se situer sans le savoir à proximité de la condamnation…Jésus (Saint est son Nom) a osé visiter tous les hommes, les justes et les pécheurs, surtout les pécheurs… dans une époque et une civilisation dont il savait toutes les tares: il a surtout beaucoup aimé ….
    [Vous avez l’air de bien connaître l’espèce plus ou moins protégée des “cathos tradis” : classification étonnante dans l’Eglise où il n’y a que des enfants de Dieu, tous à la même enseigne, c’est-à-dire cherchant à gagner le ciel, ce qui n’est facile pour personne, pas plus pour eux que pour vous. Je ne suis pas sûre que dans le patrimoine génétique des “cathos tradis” il y ait inscrit d’emblée “famille unie et aimante, environnement affectif sécurisant et sécurisé”. Il me semble plutôt que pour obtenir cela, ils se retroussent les manches tout autant que vous. On va peut-être éviter cette éternelle guéguerre qui n’a pas lieu d’être entre enfants de Dieu. Amitiés. M.B.]

  15. D’après Aristote l’homme est un animal raisonnable. C’est un fait qu’il est un mammifère, mais un mammifère supérieur, justement par la raison.

  16. Loin de moi de vouloir négliger votre remarquable travail, Marie Béthanie, mais nier que l’homme soit un animal rationnel revient à nier la philosophie aristotélicienne sur laquelle l’Eglise a toujours appuyé sa théologie.
    Le chrétien ne base pas son jugement scientifique sur la théologie, car la science n’est pas l’objet de la théologie (ni des Saintes Ecritures !), mais la science, dans la mesure où elle est abordée de manière honnête ne peut en aucune manière aller à l’encontre de la théologie, comme la créature contre son Créateur dont elle est l’image.
    C’est pourquoi l’Eglise a toujours accordé tant d’importance non seulement à la science mais encore à une saine philosophie, dans la mesure où la théologie, la couronne de toutes ces connaissances, y trouve nécessairement un appui naturel, MAIS NON L’INVERSE.
    Justifier une position scientifique par la théologie ou les Saintes Ecritures est totalement contraire à toute la tradition de l’Eglise (même si je sais que de remarquables maisons religieuses d’éducation tombent curieusement dans ce travers) : une telle approche intellectuelle est typiquement celle de la plupart des protestants ou autres sectes chrétiennes (sans parler des soi-disant religions païennes)!
    Bien amicalement.
    [Qui suis-je pour contredire la philosophie aristotélicienne ? Vous avez dû mal me lire, car ce n’est pas du tout ce que j’ai écrit. Et la science est l’un des objets de la théologie, ne vous en déplaise. Il faut cesser d’opposer foi et science, ça n’a aucun sens, c’est tout. M.B.]

  17. @MB Ce n’est pas à un manuel de biologie de discourir sur la création à l’image de Dieu. Ce serait un mélange des genres extrêmement périlleux. L’objet de la biologie est le vivant dans sa dimension matérielle et la découverte des lois physico-chimiques qui le gouverne. En aucune manière un point de vue théologique ou philosophique. A l’inverse, un discours théologique ou philosophique sain(t) peut et doit mettre en perspective les données des sciences. Sous un microscope, on découvre les cellules dont nous sommes faits, pas Aristote ou Thomas d’Aquin. Et le professeur de biologie n’est pas formé – à priori – à la théologie. Sinon, ce serait un prof de théologie…
    [Je n’ai absolument jamais dit ça, simplement est-ce que ça arracherait la bouche des profs de biologie de dire que l’homme est dans une case à part, même s’ils ne croient à rien ? Car l’homme EST dans une case à part, quoiqu’ils en veuillent, ne serait-ce qu’à cause du langage et de sa capacité d’abstraction. Ce n’est pas faire insulte à la science que de reconnaître que l’homme n’est PAS un animal comme les autres. Si la science avait un peu plus d’humilité, elle reconnaîtrait qu’elle ne peut pas tout expliquer… M.B.]

  18. L’homme est surtout un animal religieux.

  19. @ MB
    Merci au contraire pour votre commentaire à mon commentaire, c’est bien qu’il y ait discussion et pas seulement juxtaposition d’opinions.
    Je me souviens vaguement de mes cours de 6ème où l’on étudiait la reproduction chez les mammifères, je pense que c’était un bon moyen de nous faire aborder la reproduction humaine de manière moins abrupte. Les biologistes ont bien raison de classer la femme entre la vache et la guenon, et moi-même entre l’âne et l’ours.
    Cette question des cours de SVT me fait penser à la polémique sur le genre à propos de certains manuels. Beaucoup avaient dit à l’époque que cette question des rapports entre nature et culture dans la différence homme-femme, ne relevait pas de la biologie, mais éventuellement de la philosophie ou des sciences sociales. Au sujet de la place de l’homme dans la création, je pense que le problème est le même, la biologie doit parler de biologie et pas autre chose. Le cours de SVT ne doit pas être un cours de théorie du genre, mais ne doit pas être un cours de catéchisme ou de philosophie.
    Dieu, s’il a crée l’homme a son image d’un point de vue spirituel, a aussi créé l’homme semblable aux animaux d’un point de vue physiologique, il devait savoir ce qu’il faisait, et on ne peut pas nier la réalité. Rendons à César ce qui est à César, et aux biologistes ce qui relève de la biologie, aux philosophes et théologiens, la question de la place de l’humanité par rapport au reste de le création.

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