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France : Politique en France

Législatives – Philippe Madoumier (LR dissident et Sens commun) : “Je ne suis pas un homme de parti, mais de convictions”

Philippe Madoumier (membre LR et militant Sens commun) est candidat dissident dans la 2e circonscription de la Haute-Vienne contre le candidat UDI investi par LR. Il a accepté de répondre à nos questions :

Vous avez annoncé votre candidature dans la 2e circonscription de la Haute-Vienne. Pourquoi avez-vous décidé de vous engager en politique?

KJPlkGFwPour moi l'engagement en politique n'est qu'une nouvelle facette de mes engagements au service de la France, mon pays. Pendant de nombreuses années, j'ai été responsable à différents niveaux dans le Scoutisme, au service de l'éducation des plus jeunes en complément des familles. Pendant mes études à l'université j'ai été un militant actif de l'UNI, en particulier en réussissant à être élu au conseil d'administration du CROUS de Limoges. J'ai aussi décidé d'effectuer mon service militaire comme Officier et de continuer à servir. Je suis actuellement Chef d'Escadron dans les réserves opérationnelles de la Gendarmerie Nationale.

J'ai participé à la totalité des manifestations contre la Taubira. Je fais partie du groupe qui maintient la flamme des veilleurs à Limoges. J'ai organisé plusieurs fois des transports pour participer à la marche pour la vie.

Et maintenant la politique s'est présentée à moi comme une évidence. En 2014 j'avais été candidat pour aider des amis à compléter une liste aux élections municipales. Nous étions face à une liste PS et à une liste UDI qui avait refusée toute entente avec l'UMP avant le premier tour et encore refusée une fusion de nos listes entre les deux tours.

Maintenant que je n'ai plus de contraintes professionnelles, voyant arriver les élections législatives et constatant que la candidate Les Républicains investie de longue date, venait de se voir rejeter au profit d'un candidat UDI du Parti Radical, j'ai décidé de représenter la droite dans ma circonscription. J'ai trouvé intolérable de priver l'électorat de droite de candidat, au nom d'accords de coulisses n'ayant jamais été validés par les militants. Je n'ai pas adhéré à un parti de droite pour que l'on m'impose de voter pour un candidat de centre gauche.

Dans cette circonscription actuellement détenue par un socialiste, vous affrontez une candidate FN, un candidat DLF, un candidat divers droite, et un candidat UDI. N'êtes-vous pas en train de diviser la droite, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde?

Non, je ne divise pas la droite, je la représente.

Pour moi la droite la plus bête du monde est celle qui se soumet à l'esprit post soixante-huitard, celle qui rejette des candidats de droite pour mettre des candidats du centre, celle qui calcule élection et qui ne pense pas avenir, celle qui n'ose pas affirmer ses convictions, celle qui ne sert son pays, mais s'en sert.

Pour ce qui est de la situation locale, je répète que le candidat UDI présent n'est ni de droite, ni de droite, mais bien à gauche. Dans ces dernières réunions publiques, il semble même se réclamer de la majorité présidentielle. Vous mentionnez un candidat divers droite, qui est en fait un écologiste classé par erreur, le candidat divers droite, c'est moi. Je suis candidat sans étiquette avec le soutien de Jean-Frédéric Poisson. Ils restent donc les candidats FN et DLF. Je pense que ce sont des candidats qui viennent chercher le 1% pour le financement de leur parti, qui manquent notablement de notoriété ou de lien avec la circonscription, ils étaient inconnus avant l'annonce des candidatures par la préfecture.

Vous êtes militant de Sens commun, pourquoi ne pas soutenir le candidat investi par les Républicains?

Être militant de Sens Commun signifie vouloir agir au sein des Républicains pour faire émerger de vraies valeurs de droite. Je n'ai aucun engagement vis à vis de l'UDI et surtout de sa composante Parti Radical, qui en Haute-Vienne à soutenue de manière précoce la candidature d'Emmanuel Macron. Je ne suis pas un homme de parti, mais de convictions.

Comment voyez-vous l'avenir des Républicains et de Sens commun?

L'avenir nous devons le construire, nous vivons une période politique sans précédent dans l'évolution du paysage politique. Du fait de cette recomposition il est très difficile d'esquisser une image de l'avenir,  il est très difficile de prévoir ce que donneront les élections internes de l'automne prochain. Je souhaite ardemment que ces élections voient l'émergence d'une droite de conviction, et voient disparaitre cette droite marécageuse, dont les membres seraient mieux au PS que dans un parti de droite. A nous militants de Sens Commun d’œuvrer pour que cette recomposition aille dans la bonne direction. C'est vraiment en ce moment que l'engagement Sens Commun prend toute sa valeur, dans la préparation d'un avenir aujourd'hui incertain.

Si vous êtes élu, serez-vous favorable pour former un groupe parlementaire  avec des élus d'autres partis, qu'ils soient de LR, du PCD, de DLF, du FN… ?

Ma vraie carte politique, celle que je porte au fond du coeur, elle est  Bleu Blanc Rouge, et mon parti c'est la France éternelle. Alors pourquoi ne pas travailler au sein d'un groupe parlementaire réalisant mon vieux rêve d'union des droites autour de nos racines? Je suis plutôt favorable à cette proposition, sans oublier le CNIP, le plus vieux parti de droite en France.

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