Élu dans le 16e arrondissement parisien et ancien conseiller politique, Gilles Mentré a cofondé l’association pour le vote électronique Electis. Il explique dans L’Express :
Ce système de vote électronique serait aussi une réponse à la menace populiste?
C’est la meilleure voire la seule façon d’endiguer le risque populiste, si par populisme on entend un mouvement qui cherche à miner les fondements mêmes de la démocratie comme les médias, le débat public ou la justice. C’est en ne votant pas qu’on se radicalise. Car on ne se confronte plus au débat. Il est vital pour notre démocratie de cesser de concentrer tous les sujets en un seul rendez-vous, et de voter plus fréquemment pour permettre à chacun de s’exprimer au plus près de ses convictions. Sur l’immigration par exemple, on ne peut pas traiter cette question au moment de l’élection présidentielle. C’est là que le risque d’amalgame est le plus fort, n’en déplaise à un Eric Zemmour. Il faut dissoudre les candidats monoprogrammes dans le vote électronique.
Bref, le vote électronique est une façon d’endiguer le risque que le peuple puisse s’exprimer. Ou comme disait Coluche
Si voter changeait quelque chose il y a longtemps que ça serait interdit
Collapsus
Rien ne prouvant que le vote électronique attirerait plus les opposants à Zemmour et au RN, voilà l’aveu indiscutable d’une volonté de fraude systémique à l’occasion de sa mise en place. La méthode Biden a créé des émules en France, le système va s’organiser pour se protéger par la bidouille, il ne s’en cache même plus.
Biem
C’est clair que si on voit le foin qu’a causé le vote électronique aux présidentielles des USA, le vote électronique est le meilleur moyen de combattre à la fois l’abstention et le “populisme”.
Mais est-ce un moyen démocratique?
Au fait, pourquoi faut-il appeler populiste ceux qui se préoccupent de la volonté populaire? De mon temps ça s’appelait la démocratie. En même temps, quand on voit ce que sont actuellement les pratiques “démocrates” aux USA, on peut légitimement penser que le mot a beaucoup perdu de son sens.
Bref, le vote électronique est la solution rêvée pour permettre à un scrutin d’échapper au contrôle citoyen. Où est le gain? Trouvez l’erreur.
Le bulletin déposé au vu de tous dans une urne transparente, l’urne comptée par des citoyens sous l’œil de tous, ya que ça de vrai. Le reste est de l’enfumage.
Meltoisan
Bravo pour votre conclusion bien formulée. Il faudrait l’écrire à l’entrée de chaque mairie et de toutes les écoles.
sivolc
oui
F. JACQUEL
@Biem
Il est certes exact que votre conclusion est pertinente, avec un léger bémol : la chaîne de centralisation des résultats. Que ce soit les Affaires étrangères (pour la centralisation des Français à l’étranger) ou l’Intérieur pour la centralisation générale, qui est en mesure d’avoir une vision contradictoire sur les résultats proclamés, avant d’être validés par un Conseil constitutionnel de plus en plus docile aux caprices et aux souhaits du régime ?
Meltoisan
Citation : « Sur l’immigration par exemple, on ne peut pas traiter cette question au moment de l’élection présidentielle. C’est là que le risque d’amalgame est le plus fort, n’en déplaise à un Éric Zemmour. » Un anonyme.
C’est drôle, tout le monde connaît Éric ZEMMOUR et personne ne connaît le nom de celui qui a prononcé cette idiotie …
Antigone
Le caractère secret du vote est gravement menacé par le vote électronique car quoiqu’en disent ses partisans, il y a toujours moyen informatiquement de savoir qui a voté pour qui.
C’est aussi un moyen de faire voter les plus faibles dans le sens de certains familiers ou accompagnateurs sans scrupules.
Très dangereux.
Tintin1543
Le seul moyen de faire baisser l’abstention est d’avoir des politiciens qui soient plus à l’écoute de leurs électeurs que de leur ego.
En bref: d’avoir des politiciens moins c…
VIVANT
L’article comporte le mot ‘dissoudre’. Nous avons affaire à un grand remplacement qui est le résultat d’une grande dissolution. La Pologne est ancrée dans une histoire de renaissances glorieuses fondées sur le Roc. Par contre l’Allemagne, ‘chef’ économique de l’UE, se perçoit dans l’idéologie de la honte politique historique et en conséquence elle ne pense qu’à se dissoudre culturellement dans un marché économique de biens matériels en entraînant ses voisins dans ce processus nihiliste.