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L'Eglise : François

Le sacrement des malades remonte au Christ lui-même

Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale au sacrement de l'onction des malades, autrefois appelée extrême onction, car il était administré aux mourants. Sa nouvelle appellation permet, a dit le Saint-Père, d'élargir le sacrement aux diverses catégories de personnes souffrantes dans la perspective de la miséricorde divine. La parabole du Bon Samaritain illustre parfaitement le mystère qui est célébré dans ce sacrement. Le Bon Samaritain réconforte et soigne ceux qui sont tombés le long des routes. L'huile qu'il utilise sur les blessures fait penser au chrême du Jeudi Saint, tandis que

"le vin exprime l'amour et la grâce du Christ découlant de l'offrande de sa vie pour nous… C'est à nous, qui sommes l'Eglise, que le Seigneur confie les affligés de corps et d'esprit, afin que nous continuions à leur apporter sa miséricorde et le salut. L'épître de Jacques propose ce mandat lorsqu'il recommande aux malades de faire venir à leur chevet les anciens de l'Eglise pour qu'ils prient et leur administrent l'onction au nom du Seigneur… Cette pratique remonte donc aux temps apostoliques car Jésus a enseigné à ses disciples d'avoir soin comme lui des personnes souffrantes, et de leur apporter en son nom réconfort et paix au moyen du sacrement. Ceci ne doit cependant pas nous faire tomber dans l'attente obsessionnelle de miracle, ni dans la présomption d'une guérison automatique. Par contre nous avons l'assurance de ce que Jésus est au côté de qui souffre… C'est en fait Jésus en personne qui vient réconforter, consoler et pardonner les péchés".

Aujourd'hui, de moins en moins de personnes ont recourt à ce sacrement. Ou on hésite à appeler le prêtre sous le prétexte que sa visite serait un mauvais présage, annonçant l'arrivée des pompes funèbres ! Comme si c'était tabou. Il faut le savoir, dans ces moments critiques, nous sommes seuls et la venue du prêtre pour l'onction des malades y fait participer la communauté chrétienne toute entière. Avec la famille, c'est l'Eglise qui, par sa chaleur et sa prière, soutient le malade tandis que Jésus se manifeste dans le sacrement proprement dit. Comme il le faisait avec les malades qu'il rencontrait, le Seigneur offre sa caresse en rappelant qu'aucun mal ni la mort ne peuvent nous séparer de lui… Prenons donc l'habitude d'appeler le prêtre lorsqu'il s'agit de quelque chose de sérieux, pas d'un rhume ou de trois jours de lit !"

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