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Cathophobie / Culture : cinéma

Le Point confond Judas et Ponce Pilate

L'article non signé a été écrit trop vite, sans doute sous le coup d'une colère à peine feinte. Il est à charge contre Mel Gibson, qui se préparerait à commettre un crime abominable : une suite à La Passion !

"Mais que va faire Mel Gibson dans cette galère ? Depuis dix ans, il connaît un enfer professionnel et personnel entre projets avortés, petits rôles insipides, alcoolisme, antisémitisme et on en passe. À croire qu'il aime les enquiquinements (pour rester poli) : le réalisateur a décidé de tourner la suite de son très controversé La Passion du Christ. Ce film (énorme carton au box-office de 600 millions de dollars pour un budget dérisoire) pour lequel il a été accusé d'attiser la haine envers les juifs. Ce film auquel on a beaucoup reproché sa violence à la limite du soutenable. Ce film, enfin, qui a mis un grand coup d'arrêt à sa carrière.

La Passion du Christ retrace les douze dernières heures de la vie de Jésus, de la trahison de Ponce Pilate à sa mort sur la croix [en fait le film se termine par la Résurrection… NDMJ]. La suite est très prévisible : elle se concentrera sur la résurrection du Messie… C'est son collaborateur de longue date, le scénariste Randall Wallace (Braveheart), qui a prêché la bonne parole dans les colonnes du magazine américain The Hollywood Reporter.

Le diplômé en religion, reconverti dans une carrière hollywoodienne, confie que la résurrection est justement sa "spécialité". Une garantie pour éviter de répéter les erreurs historiques "d'une bêtise absolue" – pour citer certains spécialistes – du premier volet ? "J'ai toujours voulu raconter cette histoire, précise Wallace. La Passion est seulement le commencement, il y a plein d'histoires à raconter." C'est sûr que si le tandem nous adapte toutes les Saintes Écritures, on n'est pas sorti… […]"

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36 commentaires

  1. c’est étonnant d’être inculte à CePoint là.

  2. Remarquez qu’il n’y a pas que Le Point qui est dérangé par le film la Passion, pourtant très fidèle aux récits évangéliques.
    Les progressistes et modernistes qui infestent la hiérarchie catholique ont boycotté le film, privant ainsi les fidèles d’un témoignage bouleversant.
    C’est vrai que les scènes du film n’ont rien de symbolique. C’est un catéchisme en images crues, aux antipodes des petits découpages infantilisants qui ont remplacé les cours de catéchisme.
    Bravo Mel. Continue !

  3. l’auteur de cette daube cosmique a bien fait de ne pas signer !
    comment peut-on écrire tant de fadaises en aussi peu de mots ?
    il y a vraiment des champions chez les journaleux.

  4. Je suis toujours amusée quand je lis des critiques du film sur la passion , film d’une cruauté insoutenable , de la part de gens qui regardent des films d’horreur et jouent à GTA sans que cela ne révulse leur âme sensible…

  5. Personnellement j’avais été bouleversée par le film de Ml Gibson “La Passion” et qui constitue, à mon sens, une oeuvre d’évangélisation à part entière avec des moyens de notre époque!!!!
    Si la suite est dans la même veine, alors je serai très heureuse d’aller la voir.

  6. Voici le commentaire que j’ai publié sur Amazon à propos de “La Passion du Christ” :
    Mel Gibson nous donne une magistrale leçon de réalisme intégral et sobre à la fois.
    La séquence de la flagellation constitue un modèle dans cette volonté de montrer tout sans s’y appesantir de façon malsaine : très peu de gros plans sur les blessures, la majorité des coups se trouvant hors champ. Nous voici plongés dans une réalité vieille de deux mille ans, que nous n’avons jamais connue d’aussi près : les supplices romains de la flagellation et de la crucifixion. Une remise à niveau nécessaire pour nous, à la différence des chrétiens des quatre premiers siècles, qui n’ont jamais représenté le Christ en croix, tant ce rappel d’un châtiment auquel ils avaient pu assister, et dont ils étaient directement menacés, leur était insupportable. Voilà pourquoi les évangélistes ne détaillent pas les tortures infligées à Jésus, leur strict résumé étant aisément complété par la mémoire et l’imagination des chrétiens de l’époque.
    Dans ce film, la violence subie par le Christ n’est montrée qu’en tant que moyen d’expression, lequel s’efface quasiment pour laisser l’Amour de Dieu parler à travers lui. A la scène de la crucifixion, par-delà tout le sang versé, nous ne voyons plus que cet Amour ardent qui nous embrase l’âme.
    Loin de tout voyeurisme sado-masochiste, ce film opère une véritable catharsis : il suffit d’être simplement humain, par compassion pour cet homme en train de souffrir pour nous, « en direct », ce qu’il a subi historiquement.
    Or, nous nous contentons souvent d’une foi cérébrale, sous le fallacieux prétexte d’une « foi adulte », méprisant l’esprit d’enfance exigé par le Christ pour le suivre. La nécessaire intelligence de la foi ne saurait être confondue avec son intellectualisation desséchante et, finalement, déshumanisante. A tel point que le Christ, dont on a déjà oublié la nature divine, nous est devenu inaccessible dans son humanité même. Dans ces conditions, comment accepter qu’il verse pour nous ne serait-ce qu’une larme ?
    Jamais le Christ ne nous a paru aussi humainement proche au cinéma. Jim Caviezel incarne le Dieu fait chair : force virile et douceur mêlées, au cœur de la faiblesse qui s’offre, dans une poignante relation filiale au divin Père. A son arrestation, l’œil droit de Jésus est tuméfié par les coups des gardiens du temple. Et c’est du seul œil gauche encore intact que rayonne son regard, demeurant limpide malgré les outrages qui défigurent sa face. Les flash-back nous montrent son visage dans toute sa splendeur : massif et fin à la fois, il donne chair à la paix et à la joie qui animent tout son être. Tout est réussi à un point jamais atteint auparavant : la bonté et la miséricorde qui émanent du visage de l’acteur ne doivent rien à de subtils éclairages, mais sont l’expression d’une lumière intérieure, ineffable.
    Maïa Morgenstern joue la Vierge Marie avec une compassion d’une puissance émotionnelle contenue, d’autant plus irrésistible. Mel Gibson a vraiment été inspiré de nous faire voir les tourments de Jésus par les yeux de sa mère, ce qui adoucit bien des violences. Il est extrêmement touchant que le Fils de Dieu puise dans le regard de sa mère humaine le courage d’aller jusqu’au bout de son sacrifice.
    Quant à Marie-Madeleine et aux disciples Pierre, Jean et Judas, ils sont eux aussi, en ce qui les caractérise chacun, d’une belle pâte humaine criante de vérité.
    Simon de Cyrène est bouleversant dans sa conversion progressive tandis qu’il aide le Christ à porter sa croix. C’est l’occasion d’une sublime trouvaille de mise scène d’une lumineuse simplicité. Un plan très bref nous montre les deux hommes de dos : le bras gauche de Simon et le bras droit de Jésus sont enlacés par-dessus la croix, dans le même effort ; le bras du Cyrénéen est protégé des coups de fouets par celui du Galiléen. Finalement, c’est le Christ affaibli qui donne à son frère en humanité la force de l’aider.
    Les adversaires du Christ, les pharisiens et les Romains, sont dépeints puissamment. Malgré l’antipathie naturelle qu’ils font naître chez le spectateur, ils apparaissent pour ce qu’ils sont : de simples êtres humains porteurs d’une haine et d’une violence, ou d’une lâcheté, bien humaines, hélas. C’est le tour de force de Mel Gibson de nous les présenter tels qu’ils se manifestent, mais à travers le regard du Christ qui jamais ne les hait. Le silence du Christ, plein de douceur face au déferlement de barbarie, semble irradier sur ses ennemis et sur les spectateurs, les enveloppant ensemble dans une même lumière de miséricorde (son regard, débordant de tendresse, posé sur Barabbas).
    Quant au Diable, d’une étrangeté glaçante par son faciès androgyne et sans expression immédiate, sa voix doucement mielleuse qui distille un fiel mortel, son regard dur et ténébreux, d’une haine tranquille et proprement inhumaine puisqu’il s’agit d’un ange, voilà par sa sobriété une représentation saisissante de l’Ennemi universel, loin des plus ridicules diableries éculées.
    Ce personnage inquiétant donne l’occasion de scènes d’une densité spirituelle et théologique peu commune au septième art. Ainsi, pour l’agonie au jardin des oliviers, Mel Gibson opère une synthèse biblique magistrale en y insérant Satan et le serpent de la Genèse, non mentionnés par les Évangiles à ce moment précis, pour nous montrer, selon le langage propre au cinéma, qui est Jésus : cet homme cloué au sol par une détresse mortelle, et la tentation diabolique de la vanité de son sacrifice, se relève soudain pour écraser la tête du serpent prêt à le mordre. Attendu depuis des millénaires, le nouvel Adam terrasse enfin le Mal. Ainsi, dès le début, le Christ apparaît victorieux, malgré toutes les horreurs qu’il va bientôt subir. Dès les premières minutes, la mort sur la croix est déjà pressentie comme glorieuse. Comment affirmer alors que cette vision du Christ est réduite à un dolorisme fanatique ? Non, c’est le triomphe de «l’invincible Espérance » (Bernanos). Et, malgré sa brièveté, la belle séquence finale de la résurrection confirme sans équivoque la victoire définitive du Christ sur la mort.
    Même réussite dans la confrontation entre la Vierge Marie et Satan. Lors du chemin de croix, ces deux antagonistes se dévisagent quelques instants au milieu de la foule, chacun d’un côté de la rue. La Vierge est la seule à voir réellement l’Accusateur universel, et à soutenir son regard sans baisser le sien, car la mère du Christ ne laisse au Mal aucune emprise sur elle. Un tel mystère de foi, aussi profond et insondable, exprimé avec autant d’orthodoxie et illustré avec autant de simplicité et si peu d’effet : voilà du grand art !
    Le sommet : la rencontre de Jésus et de sa mère sur le chemin de croix. Le flash-back sur la chute de Jésus enfant peut paraître excessif, mais demeure imparable : pour Marie, son fils adulte reste son petit, et ce puissant sentiment maternel la projette vers Jésus portant sa croix. Mais la réponse du Christ à sa mère élève soudain la scène au niveau du mystère de la Rédemption en train de s’accomplir concrètement : « Mère, voici que je fais toutes choses nouvelles. » Ainsi, l’intensité de la souffrance humaine ressentie par le spectateur, au moment même où elle atteint son paroxysme, se trouve portée à un degré encore supérieur d’émotion, transfigurée en sentiment proprement mystique. Sublime.
    Certes, ce film ne saurait remplacer la confrontation directe avec le texte des Évangiles, qui seule permet de se laisser rejoindre par le Christ Lui-même. Néanmoins, par sa grande fidélité aux récits bibliques, cette œuvre en constitue un commentaire plus que convaincant aux niveaux artistique, historique, spirituel et théologique. Unique !

  7. Quel est l’intérêt de cet article??? La personne qui l’a écrit a perdu son temps!

  8. Difficile passer derrière la Passion du Christ, rien n’est parfait bien souvent, mais il faut être un âne bâté pour ne pas mesurer la profondeur de cette oeuvre.
    l’un des partis pris du film tenait dans la force des images, de la musique et le peu de paroles s’écartant de la révélation (tant orale qu’écrite).
    le danger numéro un de ce genre de film, c’est le verbiage et le péplum hollywoodien d’inspiration “revival protestant”. Alors vive l’araméen, vive le latin, vive l’hébreu et vive le grec !

  9. Moi, je confonds souvent Le Point et L’Express.

  10. Article consternant de parti-pris et de contre vérité ! Ce journaliste qui n’a lu ni le script ni le scénario, qui ne sait rien de la distribution, devrait écrire dans le monde ou la Pravda.

  11. C’est dans doute le fruit de la réflexion des loges, et puis on quand on veut tuer son chien on l’accuse de la rage nous rappelle la sagesse populaire. Par contre pour “fêter satan” rien n’est trop beau ni trop dithyrambique.

  12. Un article dégoulinant de mépris. On sent quelle est la source de cette critique : un petit esprit sectaire, furieux que ce qu’il méprise ait une grandeur sacrificielle qui le dépasse. C’est tellement plus facile et confortable de croire que les cathos ne sont que de petits bourgeois niaiseux. Ça n’engage à rien, et surtout évite toute remise en question.

  13. Mon mari qui n’est pas catholique a trouvé que c’était un film excellent. Vivement la suite !

  14. Le trois point ; ) le journal des loges ……de concierge

  15. Seulement trois commentaires (plutôt négatifs sur l’article) en suivant le lien, dont un qui pose crument la question: “Ne serait-ce pas plutôt Juda qui a trahit le Christ ?”

  16. C’est le film que Satan déteste par dessus tous les autres!

  17. Et “La résurrection du Christ” ne pourrait-il pas être considéré comme une suite à la Passion ?

  18. Personnellement, je suis de la vie de Marmotte. Je ne vois pas ce que La Passion du Christ avait d’insoutenable et d’anti-sémite.
    Un très beau film en réalité. Prenant, émouvant c’est sûr mais c’est tout. Donc, j’irai aussi voir la suite.
    Non seulement ceux qui dénigrent ce film sont incultes en la matière, mais qui plus est, de vrais cathophobes, athées ou encore Francs-maçons.

  19. La “Passion du Christ” évoque le nom et le sang du Christ. Le nom et le sang du Christ déchaînent les puissances, les dominations, les esprits mauvais dans les lieux célestes qui se manifestent par la bêtise, l’ignorance et la méchanceté sur terre.

  20. “La Passion” nous rappelle le caractère effrayant et insupportable du supplice de la Croix …
    à nous qui avons des croix dans nos salons, nos chambres, nos carrefours, nos presbytères, nos évêchés !
    Est ce que nous les contemplons encore lucidement ?

  21. Quos vult perdere Jupiter dementat. C’est manifestement ce qui arrive au Point dont l’article respire à plein nez le parti pris et les erreurs.

  22. Mr David,un immanence merci ,tout le monde ne peut allez voir ce film ,mais vous l’avez rendu si vivant que j’en ai eu cœur serrer et les larmes aux yeux . encore merci mille fois .

  23. Mr Gérard, vous ne pouviez me faire de plus beau compliment.
    Vos remerciements me touchent droit au cœur !
    Des millions de mercis pour vos milliers !
    Que Dieu vous bénisse, ainsi que tous vos proches.

  24. Gibson a tourné Apocalypto en 2006, le journaliste écrit n’importe quoi avec son “La Passion du Christ mit fin à sa carrière.”

  25. Je n’avais pas aimé le film, il m’avait presque rendu malade. Je doute qu’il ait converti grand monde.

  26. L’article est parfaitement signé:
    l’auteur est Mathilde Cesbron. C’est écrit en haut, sous la photo.
    Ne faisons la même stupidité qu’elle, d’écrire trop vite…
    [Il n’était pas signé tout à l’heure. MJ]

  27. @ JEan Ferrand
    Oui, c’est un film très dur. Mais il ne le sera jamais autant qu’a été la Passion elle-même.

  28. “Je ne vois pas ce que La Passion du Christ avait d’insoutenable et d’anti-sémite.” dites vous Yannh avec raison puisque Jésus était un sémite.
    Curieusement il y a une haine des juifs envers lui. Qu’ils aient voulu le crucifier, c’est un fait historique. Qu’aujourd’hui ils en sont encore à le haïr est incompréhensible. Pourtant on voit encore,ici ou là, cette haine réapparaître. Notamment avec ces pièces de théâtre où on faisait jeter par des enfants, de “l’excrément” sur son visage. Pourquoi ? Parce que pour eux, il est sensé être en enfer entrain de bouillir dans une marmite d’excréments. Il n’y a qu’un psychiatre à pouvoir expliquer cette étrange attitude qui eut son succès dans le milieu des médias sionistes. Même Valls avait trouvé la pièce très bien. Peut être ne voulait-il pas passer pour un scatophobe ! Allez savoir ! François Hollande s’entoure d’une telle équipe de bras cassés que tout devient possible.

  29. Jean Ferrand,
    de mon côté c’est le seul film auquel j’ai assisté au cinéma, pour lequel les gens restaient jusqu’à la fin du générique, et dans l’assistance il y avait visiblement plus d’une mahométane et plus d’un mahométan.
    Moi ce qui me rend malade c’est quand le Christ passe pour un hippie, ou que l’on fait hurler la vierge marie au pied de la croix comme chez zeffirelli.
    Maïa Morgenstern (quel nom et prénom fantastiques!) est incomparable dans son rôle, et que dire de Jim Cazaviel.
    je crois que l’humanité défigurée est effrayante, mais la perversité que décrit ce film ne le fait pas tomber dans la complaisance, la laideur reste la laideur, et au climax du film la représentation du Christ en Croix, dit bien autre chose que ce que l’on trouve dans des films autrement plus atroces et violents, comme le silence des agneaux ou d’ailleurs n’importe quel jeu vidéo de kill them all, ultra réaliste.
    le monde du péché est laid, atroce, abject, il faut le voir, mais il y a une bonne nouvelle, le Christ tout puissant c’est relever de la maison des morts, pour exercer la Justice.

  30. Expliquez-nous poutquoi la ligne éditoriale de l’hebdomadaire le POINT a subit ,depuis peu, un net gauchissement anti-catholique .

  31. Lorsque l’enfer éructe c’est qu’il est touché…
    Laissez-le donc éructez et réjouissez-vous
    Et que Mel Gibson continue à mettre son talent au service de Dieu.

  32. Étant à l’origine de cette information que vous avez reprise, sans en citer la source, comme d’habitude, j affirme que cet article était signé DÈS SA PARUTION.
    Ayez l’humilité de reconnaitre votre erreur de jugement.
    XA

  33. Mad. ,Nicole .Ils voulait bien d’un Dieu sauveur et vengeur, mais que pour eux, exterminant toutes autre humanité ,comme leur corollaire mahométan,ors Notre Seigneur est venu pour toute l’humanité créé par DIEU ,alors ils l’on traiter de blasphémateur et fait crucifier ,que son sang retombe sur nous et nos enfants ont ils dit a PILATE et le peuple au cou raide a perdu sa place au détriment de la FRANCE par Clovis baptisé par Saint Rémi .

  34. Encouragements à Mel GIBSON, j’espère que ce prochain film sera aussi superbe, profond, génial, que La Passion, qui a été une vraie réussite, cinématographique et évangélique.

  35. Remy,
    ne perdons pas de vue que les Juifs du temps de notre Seigneur, ne sont pas les juifs de notre époque. Tout simplement parce qu’il y a eu une réforme à la destruction du Temple en 70, et que toutes les sectes juives ont disparues face à l’armée romaine, sauf celle des pharisiens, qui n’a ni le temple, ni le sacrifice (désormais accompli par le Christ), ni la clef des écritures ( la clavis davidica), cette dernière n’étant rien d’autre que leur Auteur fait homme.
    Les juifs modernes ont construit une grande partie de leurs commentaires en réaction à l’Eglise catholique, qui elle revendique tout à la fois le Messie et la continuité entre l’hébraïsme et l’enseignement de l’évangile qui en est le commentaire ultime, la récapitulation
    ce sont les juifs de la génération du Christ qui portent une grande responsabilité d’une part par leur connaissance des écritures et par leur non reconnaissance du Messie rédempteur et proprement divin prophétisé dans les Ecritures.
    les juifs actuels sont vis à vis de l’hébraïsme (la religion à l’époque biblique) à l’image des protestants vis à vis de la seule Eglise catholique.
    ils sont donc bien moins blâmables que ceux qui ont marché avec la Vérité faite Homme et qui n’ont pas formé les premiers rangs de l’Eglise, ce temple, ce corps mystique non fait de main d’homme, modèle même de la tente du rendez-vous.
    et ceci dit n’oublions pas, que si le Christ est mort sur la croix ce n’est pas à cause des seuls juifs de l’époque, mais à cause du péché originel de l’homme dans sa perfection première et à cause de nos péchés.
    c’est nous qui le crucifions, avec les juifs de l’époque, car c’est bien trop facile d’accuser autrui alors que nous ne respectons pas les commandements du Messie Jésus, que nous n’étudions pas sa parole (lui le Verbe créateur même !) et que nous ne la mettons donc pas en pratique.
    Le Christ n’est pas venu pour toute humanité, mais pour la chute et le relèvement de beaucoup. Parce qu’il n’y a rien d’automatique, pour être sauver, il faut le vouloir, et on ne veut que ce que l’on connaît puisque alors seulement l’amour en est possible. Seule la Vérité libère, mais on peut toujours s’en détourner, et donc rester dans les chaînes du péché et l’ombre de la mort.

  36. ERRATUM, je ne m’adressais pas à Rémy, mais à Gérard,… la fatigue…
    bon dimanche Remy.

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