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France : Politique en France

Le Parti de Christine Boutin est un leurre

Lu dans Daoudal Hebdo (article en accès libre) :

D "Ce soi-disant parti n’est qu’un leurre, comme le MPF de Philippe de Villiers, et les groupuscules du même type qui émergent au gré des élections. Ils n’existent que pour récupérer des voix qui échapperaient à l’UMP. Philippe de Villiers se définit comme le flotteur droit du trimaran de la majorité, mais il n’est qu’une petite branche du râteau, et Christine Boutin en est une autre. Il s’agit de ratisser les souverainistes et les catholiques de conviction. Pour les élections. Sans tenir ensuite le moindre compte de ce qu’ils disent.

[…] Désormais n’importe qui peut prétendre parler au nom d’un parti qui n’existe pas mais prend une existence virtuelle sur internet. Par exemple, pour les élections européennes, on a vu des blogs et des forums se faire les propagandistes d’un nouveau parti intitulé «Solidarité». Parce qu’il se disait résolument contre l’avortement. Et personne ne voyait qu’il a été fondé par un militant de l’UDF. Et qu’il est ouvertement européiste.

J’ai mis longtemps à comprendre le «politique d’abord» de Maurras. On en a ici une illustration. Il ne sert à rien de papillonner n’importe où sous prétexte de défendre des «points non négociables». Il faut d’abord une structure politique qui permette de les défendre. En dehors d’un cadre politique indépendant, les meilleures énergies se perdent dans les marécages à essayer d’attraper les feux follets."

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38 commentaires

  1. voilà je vous l’avait dit ici http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/05/mpffn-souverainisme-ou-euroscepticisme-.html#comments:
    souverainisme, euroscepticisme, socialisme, nationalisme, liberalisme …
    le moteur tourne, tourne, tourne.
    Mgr Gaume résume ainsi la doctrine révolutionnaire : « Je suis la haine de tout ordre que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n’est pas roi et dieu tout ensemble. »
    Jules Ferry ne dit pas autre chose : « Mon but, c’est d’organiser l’humanité sans Dieu et sans roi. »
    Plus récemment, le philosophe Marcel Gauchet confirme « La république c’est le régime de la liberté humaine contre l’hétéronomie religieuse. Telle est sa définition véritablement philosophique. »
    Les deux exemples suivants ne sont-ils pas significatifs ?
    Se félicitant du taux de participation record au référendum sur le traité de Maastricht, alors que le « oui » n’avait remporté qu’un tout petit 51 %, le quotidien Ouest-France annonçait en première page : « UNE GRANDE VICTOIRE POUR LA DEMOCRATIE. »
    Dans le Courrier de l’Ouest du 8 janvier 1988, le grand-maître du Grand-Orient, Jean-Robert Ragache, titrait ainsi son article : « UN SEUL MOT D’ORDRE POUR L’ELECTION PRESIDENTIELLE : VOTER ! » Traduisons : peu importe que vous votiez à droite ou à gauche, ou même à l’extrême-droite … nous voulons seulement que vous votiez !
    Cessez de VOTER ! La solution suicide : Le parti catholique !
    http://www.viveleroy.fr/article71.html?artpage=1-4
    A DIEU !

  2. @ David,
    Non.
    Cesser de voter ne sert pas plus que de voter.
    Et le parti catholique PEUT être UNE solution de reconquête, à condition d’être d’une prudence extrême :
    – ne pas jouer le jeu de la Révolution
    – n’avancer que nos pions
    – être ferme, voire jusqu’au boutiste sur les points non négociables
    – pas de carriériste : juste des retraités (ou autres…) pour représenter nos élus là où c’est nécessaire.
    – éjection many-militari des « déviants » du « parti »
    Ceci n’étant qu’un pis-aller en attendant la réévangélisation des Français, PREMIER objectif du « parti ».
    C’est un équilibre très subtil et délicat à trouver, sachant que le « parti » risque de se trouver en porte-à-faux avec le travail de nos évêques (qui seraient sans doute poussés de leur côté à franchir le Rubicond dans l’autre sens…).
    Le reste viendra tout seul : bien orientés, bien instruits, éclairés par l’Esprit Saint, les Français mettront alors en place la structure naturelle du pouvoir qui sierra à la Fille aînée de l’Église.

  3. On voit sans doute une des grandes limites de la démocratie. Car ce système suppose la vertue de ceux qui en sont les acteurs: électeurs et élus. Or ce présuposé est tout simplement utopique.
    @PK vous voyez assez juste mis à part quelques détails:
    – Je crois pas qu’il ne faille que des retraités. l’expérience a du bon; mais il faut aussi la continuité qui peut être assurée par quelqu’un qui arrive jeune,
    – Je crains que cela reste voué à l’échec, car le système des partis étant intrinsèquement mauvais, rien de bon ne semble pouvoir en sortir

  4. Daoudal n’a sûrement pas tort, par d’évidents aspects, pour son analyse de la démarche typiquement marketing de la “majorité” (qui représente en fait 11 % de l’électorat mais qui pour autant croit légitime de sa part d’imposer à la société toute entière le travail du dimanche : soit une parfaite illustration de sa propension à sombrer dans un authentique totalitarisme)
    Cependant il appartient aux hommes qui défendent la mission essentielle du politique – en l’occurrence assurer la protection de la dignité humaine en toute chose, sociale, économique, financière, de santé publique etc. – de recentrer le débat sur ce thème et non pas se disperser là aussi sur des batailles déjà perdues ou secondaires.
    Car en effet, lorsque l’on considère le dernier arrêt du Conseil d’Etat autorisant la recherche sur les embryons, que par ailleurs ce sont des finances publiques (en sus de celle de la fondation Kronenbourg) qui sponsorisent, alors même que le pays est exsangue, le concert de haine sectaire et sataniste Hellfest, cela signifie que la notion même de légitimité de l’autorité paraît être devenue accessoire au sommet même de l’Etat.
    Vous conviendrez alors que la fiscalité l’immigration et que sais-je encore, demeurent certes des problèmes importants mais sont devenus, malheureusement, secondaires, compte tenu de la réalité du quotidien et de l’urgence de la situation de violence tout azimut qui se développe et que pour ma part je soupçonne de plus en plus de correspondre à la mise en place d’une forme de gouvernement par la terreur.
    Si les hommes que vous défendez et dont certains le méritent assurément, ne comprennent cela avant les régionales, ils s’exposeront, par eux-mêmes à la même déconfiture.
    Il ne s’agit pas de se focaliser de manière aveugle sur les seuls points non négociables, il s’agit bien davantage de rendre tout simplement sa vocation au politique en replaçant au centre de sa mission la protection de la dignité huamaine.Et de hiérarchiser à partir de cela les priorités selon le fameux principe de subsidiarité que l’on agite souvent sans jamais l’appliquer.
    Et malheureusement,cette approche nécessairement anthropologique là n’a pas qu’une dimension nationale.Voyez le cas des US pour n’en citer qu’un.
    Dès lors un nationalisme exacerbé se trouverait bien impuissant, surtout dans la France sectaire que nous connaissons, pour lutter contre ce phénomène mondial.
    Et j’ai quelque mal à penser qu’un homme de l’intelligence telle que celle Monsieur Le Pen ne l’ait pas compris, au-delà de toute apparence.
    J’ai enfin une grande estime pour Maurras, d’autant plus qu’il a eu le courage de faire ce que bien des catholiques qui se revendiquent comme tels ne feront jamais, surtout à droite de l’échiquier à mon sens, contrairement aux apparences.
    Ce qui en soit constitue d’ailleurs une large part de l’explication même de la réelle- puisqu’elle est revendiquée et institutionnellement financée- descente aux enfers de notre pays.
    Mais je pense que ce qui était concevable à l’époque de Maurras doit, en pratique, nécessairement se trouver quelque peu accommodé à notre époque car le stade historique et politique où Maurras effectua son analyse se trouve être, à de nombreux égards, dépassé, quant au niveau philosophique, il me semble avoir été “incomplet”, mais c’est un autre débat.
    Je tiens à préciser que ce que j’écris ici n’est pas le fruit que d’une simple étude théorique, mais d’une expérience politique et sociale somme toute assez dense et que je mets volontiers à la disposition des hommes de bonnes volonté, d’ou qu’ils viennent et qui s’engagent à servir de manière authentique l’humanité en servant leur pays.
    Faute de pouvoir faire beaucoup mieux actuellement, cela constitue ma modeste contribution sociale à la protection de la dignité humaine dans mon propre pays, et par voie de conséquence, je l’espère, et à Dieu ne plaise, bien au-delà.

  5. Il faudrait que s’élève d’abord une personne authentiquement désireuse du bien de la France et que les forces (du mal) adverses ne parviennent pas à l’écraser.
    A part un saint ascète on ne voit pas très bien qui peut “faire l’affaire”. Et l’on ne peut que rêver en imaginant l’accueil éberlué ou affolé des médias-rois-de-la-téléréalité !

  6. Que propose M. Daoudal ? J’ai l’impression qu’il pose un diagnostique mais qu’il ne propose aucune thérapie. Du moins explicitement.

  7. Le MPF existe depuis un moment et il ne se désintègre pas suite aux élections pour se recréer après. Donc comparer le MPF et FRS est quand même assez malhonnête intellectuellement.

  8. @ Sancenay @ David
    Sancenay : le ”Politique d’abord” de Maurras est toujours d’actualité, même si Maurras peut être considéré comme n’ayant pas assez regardé le poids de l’économique et du travail, ou selon une théorie corporatiste souvent étatiste. Et s’il a négligé le rôle moteur des acteurs de la société civile.
    Ce que veut dire Yves DAOUDAL, c’est que on ne peut fonder une politque sur UN problème, qu’il soit l’avortement, l’europe ou l’immigration.
    En remarquant cela Y. Daoudal pose le doigt sur un point très important : la droite nationale et/ou souverainiste MPF, et/ou chrétienne, FRS de C. Boutin et listes Solidarité, se fonde souvent sur un seul thème. Or même les points non négociables le vie la famille et l’école, ne sont pas détachables d’une politique et d’une vision politique et morale d’ensemble. Il ne l’écrit pas, mais cela vaut également pour le FN et ses dissidents divers et variés, qui ont souvent donné le sentiment de se polariser sur un ou deux ou trois thèmes, jugés ”d’urgence”, ou plus sensibles à l’électorat, mais dont la problématique est plus vaste. Par exemple, le rapport entre socialisme étatique des pays d’origine et souvent des pays d’accueil en ce qui concerne immigration n’a jamais été souligné.
    Ainsi Y Daoudal ouvre une voie pour la réflexion collective, qui est fichtrement plus fondamentale que de savoir si c’est Jean-Marie ou Marine ou Bruno ou Carl qu’il faut aimer et révérer.
    Même si comparer les services rendus, les talents et les performances n’est pas nécessairement inutile.
    David : car un parti politique, ce n’est pas un absolu, mais un instrument. Vous oubliez dans votre raisonnement contre le vote, que s’il existe bien d’autres moyens d’action civique et culturelle, ce sont tout de même des lois votées qui finissent par départager ceux qui ont convaincus. Et même en monarchie, il y eut des courants, des tendances, souvent néfastes et contraires à l’intérêt et de la France et de sa monarchie. La preuve : les Lumières et la Révolution.
    Un parti rassembleur de plusieurs sensibilités serait donc le bienvenu, si la guerre des ego le cédait au débat d’idées.

  9. David a parfaitement raison, et il est navrant de voir que le simple bon sens n’est apparemment pas la chose du monde la mieux partagée…
    Ce qui n’en finit pas de m’étonner, c’est le mimétisme des catholiques, qui singent les ennemis de la Foi:
    -cela commence avec l’oubli des leçons de l’Histoire. Qui tire les enseignements des deux cents années d’engagement des catholiques dans le système démocratique? Pas PK, qui n’ambitionne qu’un “pis-aller” pour son pays. Pas Sancenay qui escamote les lois naturelles en relativisant les “contextes”. Pas VD qui attend un messie…
    -ça continue avec l’acceptation de la règle de l’ennemi: on ne voit pas d’issue possible hors d’un parti, parce qu’on raisonne en naturaliste, comme les libéraux.
    Il y en a eu pourtant des “partis catholiques” depuis la Révolution! Des parti de l’Ordre, parti de la Vérité, Alliance libérale populaire, Fédération nationale catholique, MRP, etc… on ne les compte plus depuis les années 50!
    Il y en a eu des “hommes providentiels” perçus comme tels par une LARGE MAJORITÉ de catholiques! Les deux Napoléon, le général Boulanger, Pétain, De Gaulle… je m’arrête là par pure charité!
    -ça finit par des débâcles sans nom, et sans nombre depuis 1789…
    -Que reste-t-il de tous ces efforts des catholiques? Il y a de moins en moins de vestiges de la société chrétienne à sauver et de moins en moins de sauveteurs.
    L’illusion première est de croire qu’on peut faire de la politique anti-libérale au sein d’un système libéral… Rien que cela, c’est la victoire écrasante des libéraux sur les catholiques!
    La preuve en est que nulle part, depuis 200 ans, les catholiques n’ont été capables de modifier le Système de l’intérieur pour qu’il réalise le bien commun. NULLE PART.
    Dire que c’est quand même possible, “au moins en théorie”, qu’on y arrivera un jour, etc…, c’est refuser le réel. Et c’est faire de la DSE une IDÉOLOGIE.
    Pour ceux qui, comme Jacques, commencent à tirer les leçons des faits et de l’expérience:
    http://www.viveleroy.fr/article8.html
    http://www.viveleroy.fr/rubrique38.html

  10. Je partage l’analyse de PK avec la 1° remarque de Jacques : effectivement, il ne faut pas uniquement des retraités mais pour s’extraire d’un système où, pour vivre et faire vivre sa famille on a besoin d’être réélu, en somme pour être libre dans ses paroles et ses actes, il ne faut pas subir la pression des élections suivantes. Donc il faut des gens, retraités ou autre, qui soient indépendants de cette contrainte. Des actifs qui ne travaillent pas à plein temps par exemple, ou qui peuvent dégager 1 ou 2 journées pour se consacrer à leur mairie, etc. Il serait intéressant d’ailleurs de savoir combien de jour les députés consacrent par semaine à leur fonction de législateur, si qq’1 a l’info ?
    Jacques, votre 2° remarque est juste, le système des partis, couplé à celui des sondages, est vicié. Mais en attendant, en espérant et tandis que certains agissent pour que ce système change, il faut bien s’y engager pour tâcher d’éviter certaines dérives voire améliorer certaines situations. Comme le disait Jean Ousset, les formes d’action au service du bien commun, dans ou en dehors des partis, associations, etc., sont complémentaires : nous devons être présents partout et pas seulement dans les partis ou seulement en dehors du système.
    Beaucoup de chrétiens engagés ici ou là on tellement tendance à considérer que leur forme d’engagement est la meilleure. C’est faux. C’est toujours faux. Elle est peut-être la meilleure pour eux dans un contexte et à un instant donné, mais elle n’a pas meilleure pour tous tout le temps. Cessons de critiquer ceux qui agissent différemment : ce qui importe, c’est d’agir chacun selon ses talents et ses dons, au service du même bien commun, le salut des âmes, et in fine le service du même Seigneur.

  11. ps. pardon pour les graves fautes d’orthographe !

  12. @ Jacques
    J’ai mis retraité comme j’aurai mis quelqu’un d’autre : c’est parce que, en théorie, ce sont des gens qui ont plus de temps libre…
    Et si on ne veut pas de professionnels de la politique, il faut quand même des « occasionnels » qui siègent à demeure dans les assemblées, pour voter et rapporter.
    Sinon, même si leur expérience est souvent un plus, elle ne servirait pas dans ce cadre-là (mais dans celui du « parti »).
    Enfin, je suis d’accord avec votre dernière remarque : l’équilibre étant tellement fin à trouver que la probabilité que cela fonctionne est infinitésimale.
    Mais l’Esprit Saint a prouvé à de nombreuses reprises que les probabilités le faisait assez rigoler… alors, pourquoi ne pas tenter ?
    À moins bien sûr que le système n’explose naturellement d’ici là…

  13. @ VD
    Ce n’est pas un ascète : le pouvoir corrompt.
    Il faut un saint. Et un saint puissamment inspiré pour résister à la tentation.

  14. Il serait juste de ne pas dans le même sac des personnes qui ont fait ou qui font quelques choses sur le terrain de celles qui n’ont pas fait leurs preuves..

  15. David,
    Evidemment, vous avez raison!
    Il n’est même pas utile d’être royaliste pour le comprendre.
    Le suffrage universel est la quintessence de la bêtise humaine.
    Cela permet à tous, et surtout à ceux qui n’y connaissent rien, de donner leur avis sur tout. Et ils pensent avoir fait leur devoir, avoir TOUT fait pour sauver la France !
    « Le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple » C’est beau comme du maketing pour la ménagère de cinquante ans et plus !
    Le seul effet de la démocratie, c’est de monter les gens les uns contre les autres : c’est simplement génial, ça marche depuis deux siècles, et il y aura toujours des imbéciles ou des subversifs pour vous dire que cela pourra sans doute sauver la France ! Les bien-pensants, les plus ignares, même, rajoutent : »avec l’aide de Dieu, c’est possible » !!!!!!!
    Incroyable ! Comme si Dieu avait besoin de la démocratie pour sauver la France !
    C’est plus que tragique cette zizanie entre catholiques.
    Tous, je dis bien tous, nous avons oublié à un moment ou à un autre que seule la Foi sauve !
    Et si la Foi sauve pour le Salut Eternel, elle sauve aussi pour la vie sur terre. Mais qui y croit vraiment ?
    Qui est prêt à mettre sa vie et celle de sa famille dans les mains de Dieu ? Concrètement, réellement qu’il soit ou se dise catholique pré-conciliaire ou post conciliaire ou je ne sais quoi d’autre ?
    Alors ne pas voter , ne rien faire rester passif ?
    NON ! simplement prier, implorer, supplier, et être conscient de son rôle véritable !
    L’important ne se voit pas toujours.
    PK,
    Vous dites : « Cesser de voter ne sert pas plus que de voter. »
    Dans ce cas là êtes-vous capable de m’expliquer clairement pourquoi vous voter !
    C’est un peu schizophrène comme attitude !
    Ceci dit sur ce sujet je n’interviendrais plus, on ne peut convaincre personne, on perd son temps en dehors du fait de se soulager nerveusement !

  16. @ Lulo,
    Détrompez-vous : « ma » proposition est tout à fait basée sur l’expérience de l’histoire… je suis même un fanatique de l’histoire, tellement on y trouve réponse à 90% des problèmes.
    « Ma » proposition n’a jamais été tentée donc en attendant qu’elle ait échoué, on peut la jouer : ça ne mange pas de pain et ça ne coûte que d’essayer.
    Rappelez-vous cette maxime, apparemment faussement attribuée à Saint Ignace de Loyola :
    « Crois en Dieu comme si tout le cours des choses dépendait de toi, en rien de Dieu.
    Cependant mets tout en œuvre en elles,
    comme si rien ne devait être fait par toi,
    et tout de Dieu seul. »
    Au moins, cela aura le mérite d’agir dans le Contre-sens de la Révolution…
    Et encore une fois, je suis *parfaitement* conscient des limites de cette proposition : cela veut dire tenter d’aller dîner avec le diable…
    C’est pourquoi il faut :
    – en être conscient
    – toujours rester conscient
    – en être perpétuellement conscient
    – préparer une lonnnnnnnngue table
    – une chaise bien éloignée
    – une très longuuuuuuuuuuuuuue cuillère
    et ne pas hésiter à TOUT arrêter si cela capote.

  17. @ HB,
    Je vais voter parce qu’en tant que catholique, j’existe dans le système en place. Et que j’ai un devoir – oui, un devoir – d’y participer.
    Aujourd’hui, je vote blanc (comme le Roi !) faute de pouvoir voter pour quelqu’un qui représente nos idées.
    Mais le vote ne sert à rien sans la masse et on n’obtiendra sans doute jamais cette masse. Je ne crois pas plus que vous en la démocratie. La démocratie est une arnaque : c’est la Révolution. On peut la prendre dans tous les sens : elle n’apportera jamais rien de bon (et l’expérience le prouve).
    Cela n’empêche pas d’agir autrement. On vit qu’on le veuille ou non dans une société que l’on a reçu de nos parents et qu’on léguera à nos enfants.
    Ne pas participer – cela ne veut pas dire ADHÉRER – est une lâcheté. C’est une façon de s’absoudre à bon marché, à la façon d’un certain Ponce…
    C’est beau de vouloir autre chose – et en l’occurrence fort noble – mais ne rien faire ne sert à rien et discrédite totalement la démarche.
    Le Seigneur n’a jamais dit de ne rien faire.
    « Aide-toi… ».
    La prière est toujours au centre de l’action. Relisez mes messages : je ne crois pas vraiment à la solution que je propose mais j’estime qu’elle vaut la peine d’être TENTÉE.
    Il sera toujours temps de conclure qu’il faut passer à un autre genre d’action si ce moyen ne fonctionne pas… mais à part une grâce divine qui nous enverrait un Messie, toutes les autres méthodes supposent d’employer peu ou prou des méthodes issues de la Révolution pour y arriver.
    On tourne donc en rond.

  18. @ HB : ça veut dire quoi pour vous “sauver la France” ? Je suis curieux de votre réponse.
    @ lulo : soit ; et vous proposez quoi du coup ? Attendre un “homme providentiel” ?

  19. @Yves, je suis d’accord.
    J’ajouterai que le MPF a la légitimité de très bons scores et des résultats concrets sur le terrain.
    Le MPF n’est pas un petit parti qui ne fait que grignoter des électeurs au FN par exemple, mais qui a une vraie base électorale.

  20. PK
    Votre démarche fonctionne déjà sur le terrain local mais ne marchera jamais au niveau national. Because les médias qui travaillent pour le système.
    ça peut marcher SI et SEULEMENT SI les médias ne sont déjà pas contre nous…On peut toujours rêver… A moins qu’internet… mais loi Hadopi…
    Et reste le pb intrinsèque de la démoncratie qui nous tire toujours plus vers le bas.
    A suivre.

  21. Défendre des idées sans les défendre, autrement que par la simple prière et le voeu pieux d’un ”Messie”, beaucoup des points de vue ici exprimés me paraissent totalement en dehors du réel.
    Qu’on ne sacralise ni les élections, ni un parti cela est une règle de prudence : il existe aussi d’autres modes d’action , civique, syndicale, culturelle, caritative, de formation, de type religieux,scolaire, etc….
    Mais qu’on en rejette le principe est d’une folle absurdité : à tous les nostalgiques d’un ordre ancien qui était tellement ”parfait” qu’il a accouché de la déchristianisation du XVIIIème, des Lumières et de la Révolution, il faut rappeler que dans leur ”jadis” beaucoup de fonctions étaient électives. Particulièrement au niveau professionnel, dans la gestion des paroisses, donc des communes au sens actuel, des municipalités des villes, etc……
    Il faudrait cesser de réécrire l’histoire en permanence, pour sacraliser un passé fantasmatique.
    Gardons les principes, mais adaptons les, faisons les vivre et incarnons les dans le contexte de notre aujourd’hui.

  22. Si bien questionné, je suis dans l’obligation de répondre, encore que, comme pour le vote je sais que cela ne servira à rien! soit!
    PK,
    1-Voter est un DROIT constitutionnel.
    Si je sais ce que parler veut dire un droit et un devoir sont deux choses totalement différentes.
    Quand vous dites que c’est un devoir, c’est déjà foutu, car vous êtes déjà victime du système révolutionnaire et donc, tout raisonnement qui suit est faux.
    Avant que vous rétorquiez, si un prêtre, un évêque voire un pape vous dit que voter est un devoir, je ne peux que leur répondre, avec tout le respect du à leur rang, de plus s’occuper du spirituel et de nous laisser nous occuper du matériel!
    Les erreurs politiques faites par des papes depuis deux mille ans sont nombreuses, ( et compréhensibles) je ne me permets pas de les critiquer à ce sujet mais que je sache, le vote ne rentre pas dans le domaine de l’infaillibilité papale!
    2- Voter blanc est totalement inutile car pas comptabilisé.
    Qui peut me dire le nombre de votes blancs à chaque élections ?
    Par contre s’abstenir ( condition d’être bien inscrit) là, c’est comptabilisé
    3-Vous reconnaissez que la démocratie est une arnaque, mais par votre vote vous alimentez cette arnaque !! Excusez-moi, mais c’est malhonnête ! Vous participez au Mal et ce, en toute connaissance de cause Je ne vous juge pas, je constate !
    4-Vous dites que nous qui ne votons pas, sommes lâches ! C’est un simple jugement de valeur que vous n’étayez pas. J’ose espérer que vous êtes relativement jeune, cela serait votre seule excuse.
    5-Vous appelez le Seigneur au secours du vote (effectivement seul un miracle pourrait vous donner raison) mais votre argument sonne faux : le Aide toi le ciel t’aidera, à mon sens ne vient pas de la Bible, mais des fables de la fontaine, (le Chartier embourbé si je ne me trompe)
    6- Quand vous dites : « je ne crois pas vraiment à la solution que je propose mais j’estime qu’elle vaut la peine d’être TENTÉE. » Vous avez tout faux ! La première condition sine quoi non pour réussir c’est d’y croire. L’expérience – ça viendra- vous le prouvera.
    7- Vous dites aussi : « mais à part une grâce divine qui nous enverrait un Messie, toutes les autres méthodes supposent d’employer peu ou prou des méthodes issues de la Révolution pour y arriver. »
    On ne dit pas un Messie mais Le Messie, à ma connaissance il ne peut y en avoir qu’un !
    Et si vous êtes prêt à employer les méthodes révolutionnaire, c’est que votre Foi n’est pas !
    De plus utiliser les armes de ses ennemis sans vraiment savoir les utiliser, c’est se condamner à perdre sur le terrain, mais aussi sa Foi et son Honneur ! Pas brillant tout ça.
    8- Dans votre réponse à Lulo : Non, non jamais, on ne mange avec le Diable, quelque soit la longueur de la table ou de la cuillère
    Fuir devant le Diable, c’est comme en amour, plus qu’une preuve de lâcheté, c’est une preuve de sagesse.
    Vous verrez, avec le temps vous me comprendrez !
    Marie,
    Dont j’apprécie très souvent les commentaire, ma réponse est tellement simple, basique qu’elle risque de vous décevoir : Sauver la France, pour moi, c’est la re-Christianiser en profondeur, les solutions à tous les problèmes qui paraissent aujourd’hui insurmontables, humainement parlant, apparaîtront dans la foulée.

  23. @ HB,
    Le débat est très intéressant et je partage (presque) entièrement votre point de vue… n’y voyez pas de malice si je continue : juste pour aller au bout d’une certaine discussion.
    Permettez-moi d’abord de vous dire que vous prenez trop les choses au pied de la lettre. Un blog ne permet pas non plus d’exprimer totalement toutes les nuances, faute de place : on va donc à l’essentiel et se faisant, on perd beaucoup en clarté et surtout en subtilité.
    Oui, je suis d’accord avec vous sur l’essentiel.
    Mon idée n’est PAS d’utiliser les méthodes revolutionnaires mais bien de les CONTOURNER, c’est-à-dire de les dévoyer à nos intentions.
    En partant du principe que l’opposé du mal est le bien, pour simplifier.
    Donc, en tentant d’éliminer les paramètres à risque que l’histoire nous a enseignés et qui sont en vrac :
    – politicien = véreux (question de temps)
    – négociation avec la République = défaite
    – blocage = victoire (1984, etc.)
    – rien faire = défaite (déchristianisation)
    Alors, il faut
    – agir (concrètement)
    – ne pas se fixer (principe n°1 de la contre-guérilla qui s’applique fort bien ici)
    – ne pas négocier, ne pas entrer dans le jeu
    – jouer le jeu avec NOS règles
    Bref, comme je le disais, c’est très très délicat comme équilibre et cet équilibre ne peut être trouvé car grâce à l’intercession de l’Esprit Saint justement (et là on se rejoint parfaitement).
    La sagesse impose AUSSI de ne pas tenter le diable : si l’expérience tourne court, on ARRÊTE : « perseverare diabolicum ».
    Il s’agit donc d’aller au combat, ni plus, ni moins, dans le respect de NOS règles.
    Quand je dis que je n’y crois pas, c’est que je ne crois pas que cela puisse fonctionner sans l’intervention du Très-Haut. C’est tout. Lui peut tout et donc nous apporter la « victoire » sur ce principe.
    Si vous relisez l’Ancien Testament, vous conviendrez qu’Il a plus souvent donner un coup de main aux Hébreux qu’Il a fait le boulot à leur place (je crois qu’on n’a que l’exemple de la traversé de la Mer). Et ce n’est pas notre très Sainte Jeanne d’Arc qui dira le contraire !
    Elle aurait écouté les autres, elle garderait toujours ses moutons dans son village…
    Enfin, quand je parle de devoir, je ne parle en aucune manière du devoir républicain dont je me fiche comme de ma première couche-culotte. Cessez de raisonner avec vocabulaire dévoyé de la Révolution !
    Le devoir est ce qui s’impose au catholique conscient de sa place dans la société. Participer à la société dans laquelle on vit est un devoir ; voter est une anecdote ici.
    Enfin, penser que l’abstention puisse faire changer les choses est une illusion : regardez les États-Unis : une infime minorité de gens participe : ça n’a jamais gêné personne… surtout pas les élus…
    Et pour finir, je partage tout à fait votre opinion (très charitablement écrite) sur la non infaillibilité pontificale en matière de politique…
    On le paye assez cher en France depuis un siècle.
    Au moins, que cette expérience soit profitable et que la Sainte Vierge intercède pour nous…

  24. Décidément, la cécité d’origine démocratique semble frapper beaucoup de monde:
    A Marie,
    “Beaucoup de chrétiens engagés ici ou là on tellement tendance à considérer que leur forme d’engagement est la meilleure. C’est faux. C’est toujours faux. Elle est peut-être la meilleure pour eux dans un contexte et à un instant donné, mais elle n’a pas meilleure pour tous tout le temps. Cessons de critiquer ceux qui agissent différemment : ce qui importe, c’est d’agir chacun selon ses talents et ses dons, au service du même bien commun, le salut des âmes, et in fine le service du même Seigneur.”
    Oui, Marie, tout le monde doit travailler pour le même bien commun. Mais tout le monde doit tenir compte du RÉEL et de ses lois: LA SINCÉRITÉ N’EST PAS LE CRITÈRE DE LA VÉRITÉ.
    A PK,
    “le pouvoir corrompt”
    Doublement FAUX:
    -dans la démocratie libérale, ceux qui arrivent au pouvoir n’ont plus besoin d’être encore corrompus…
    -dans le principe: l’autorité politique a été crée et voulue par Dieu, tout comme la société civile. Le pouvoir sanctifie, quand il est ordonné vers les lois divines, et ce n’est pas St Louis qui dirait le contraire!
    “Il faut un saint. Et un saint puissamment inspiré pour résister à la tentation.”
    Un saint, dans un système libéral, fera de la politique libérale, par le simple jeu de la démocratie: le problème ne vient pas de la QUALITÉ individuelle des dirigeants, mais des INSTITUTIONS: c’est la principale leçon de la science politique, beaucoup trop ignorée chez les catholiques.
    “Détrompez-vous : « ma » proposition est tout à fait basée sur l’expérience de l’histoire… je suis même un fanatique de l’histoire, tellement on y trouve réponse à 90% des problèmes.”
    Eh bien, on aimerait voir les conséquences pratiques de cette “imprégnation”.
    “« Ma » proposition n’a jamais été tentée donc en attendant qu’elle ait échoué, on peut la jouer : ça ne mange pas de pain et ça ne coûte que d’essayer.”
    Elle a existé bien avant vous, comme je l’ai dit: si vous prenez la Fédération Nationale Catholique (1924-1940), elle n’était pas franchement libérale… mais qui s’en souvient aujourd’hui?
    “Et encore une fois, je suis *parfaitement* conscient des limites de cette proposition : cela veut dire tenter d’aller dîner avec le diable…”
    Mais vous y allez quand même! “Celui qui aime le péril y périra”.
    “Je vais voter parce qu’en tant que catholique, j’existe dans le système en place. Et que j’ai un devoir – oui, un devoir – d’y participer.”
    Ce système est radicalement anti-chrétien et ne produit QUE de la politique anti-chrétienne depuis 1789, et jamais les catholiques ne sont parvenus à l’infléchir, JAMAIS.
    Vous confondez légalité et légitimité, soumission au pouvoir de fait et résistance juste: le devoir de voter ne se trouvait pas dans les catéchismes avant le “Ralliement” de 1892… Et quand on sait ce que les papes ont dit du suffrage universel, l’abstention se justifie largement.
    D’une manière générale, beaucoup de nos correligionnaires sont incapables d’imaginer d’action politique en dehors du Système: c’est sa réussite de s’être rendu indispensable dans les esprits, et sa survie.
    “Mais le vote ne sert à rien sans la masse et on n’obtiendra sans doute jamais cette masse.”
    Donc pour faire une politique chrétienne, il suffirait d’avoir une majorité arithmétique.
    “Je ne crois pas plus que vous en la démocratie.”
    Sauf que vous en reconnaissez la règle!!!
    “La démocratie est une arnaque : c’est la Révolution. On peut la prendre dans tous les sens : elle n’apportera jamais rien de bon (et l’expérience le prouve).”
    Et vous vous contredisez!
    “Cela n’empêche pas d’agir autrement. On vit qu’on le veuille ou non dans une société que l’on a reçu de nos parents et qu’on léguera à nos enfants.”
    Justement, vous trouvez digne de notre vocation de chrétien de transmettre les conditions de la damnation aux générations futures???
    “Ne pas participer – cela ne veut pas dire ADHÉRER – est une lâcheté. C’est une façon de s’absoudre à bon marché, à la façon d’un certain Ponce…”
    Cracher dans la soupe qu’on a préparée n’est pas un modèle de courage … Et que faites-vous du règne social de NSJC? A la trappe, parce qu’irréalisable à vue humaine?
    C’est cette mentalité défaitiste, commune à trop de catholiques, qui est le comble de la lâcheté, et qui fait que nous méritons la société que nous avons.
    “C’est beau de vouloir autre chose – et en l’occurrence fort noble – mais ne rien faire ne sert à rien et discrédite totalement la démarche.”
    Ne rien faire est certes coupable, mais agir en dehors d’un système diabolique est LA SEULE CHOSE POSSIBLE AUJOURD’HUI.
    “Le Seigneur n’a jamais dit de ne rien faire.”
    Il n’a pas dit non plus de collaborer OBJECTIVEMENT au mal!!! C’est bien pour cela qu’il faut étudier: la science politique, la connaissance de la monarchie très-chrétienne sont un travail continuel. Et plus dur que d’écouter du bla-bla et de poser un bulletin dans une urne, je vous l’accorde…
    “La prière est toujours au centre de l’action. Relisez mes messages : je ne crois pas vraiment à la solution que je propose mais j’estime qu’elle vaut la peine d’être TENTÉE.”
    Et combien de catholiques l’ont TENTÉE, depuis deux siècles, dans des contextes” incroyablement plus favorables, avec des résultats NULS sur le long terme? C’est parce que c’est nous que ça irait différemment?
    “Il sera toujours temps de conclure qu’il faut passer à un autre genre d’action si ce moyen ne fonctionne pas…”
    Parce que 210 ans d’expérience ne suffisent pas???
    “mais à part une grâce divine qui nous enverrait un Messie, toutes les autres méthodes supposent d’employer peu ou prou des méthodes issues de la Révolution pour y arriver. On tourne donc en rond.”
    Le classique saut du naturalisme au providentialisme:
    http://www.viveleroy.fr/article17.html
    A Marie,
    “soit ; et vous proposez quoi du coup ? Attendre un “homme providentiel” ?”
    Ce que nous proposons, c’est de tenir enfin compte des deux premières leçons de l’expérience:
    1) la démocratie libérale n’est pas baptisable.
    2) En France, le seul régime chrétien possible est la monarchie traditionnelle: quinze siècles, qui dit mieux?
    Donc, le seul moyen de “faire quelque chose de concret et d’efficace” est d’É-T-U-D-I-E-R!!! Si on ne connaît pas les mécanismes d’une société réalisant le bien commun, comment y parviendra-t-on???
    Il y a une place pour tout un chacun dans les cercles de l’UCLF:
    http://www.uclf.org/page10.html
    A PG,
    “Défendre des idées sans les défendre, autrement que par la simple prière et le voeu pieux d’un ”Messie”, beaucoup des points de vue ici exprimés me paraissent totalement en dehors du réel.”
    Considérer que la prière n’est pas un moyen d’action efficace n’est pas franchement un point de vue catholique… mais naturaliste!
    “Mais qu’on en rejette le principe est d’une folle absurdité :”
    Allez dire ça à Pie IX, qui disait que le suffrage universel est un “mensonge universel”!!!
    “à tous les nostalgiques d’un ordre ancien qui était tellement ”parfait” qu’il a accouché de la déchristianisation du XVIIIème, des Lumières et de la Révolution, il faut rappeler que dans leur ”jadis” beaucoup de fonctions étaient électives. Particulièrement au niveau professionnel, dans la gestion des paroisses, donc des communes au sens actuel, des municipalités des villes, etc……”
    Il est hors de question de considérer l’Ancien Régime comme un âge d’or, beaucoup trop de royalistes l’ont fait à tort. Mais il est insoutenable de le considérer à la manière des libéraux, dans le “sens du progrès de l’Histoire”: aucune société humaine ne rend instantanément “parfait”, à l’exception de deux qui y contribuent, chacune dans son ordre: l’Eglise et l’Etat, ce dernier quand ses institutions réalisent le bien commun.
    Les institutions ne sont pas responsables de la démission des élites: elles n’effacent JAMAIS ni le libre arbitre, ni le péché originel: si vous crevez les roues de votre voiture, c’est de la faute d’un ingénieur si elle n’avance plus?
    Nous ne jetons en aucun cas le bébé avec l’eau du bain: le PRINCIPE électif est bon, tant qu’il reste au niveau de compétence des citoyens, à savoir leur environnement immédiat: travail, lieu de résidence, etc…
    Cela se fonde, hier comme aujourd’hui, sur le principe de subsidiarité.
    Par contre, la politique régionale, nationale ou internationale n’est pas de la compétence des citoyens.
    “Il faudrait cesser de réécrire l’histoire en permanence, pour sacraliser un passé fantasmatique.”
    Tout à fait, mais il faudrait aussi cesser de voir le passé comme nos démocrates d’aujourd’hui…
    “Gardons les principes, mais adaptons les, faisons les vivre et incarnons les dans le contexte de notre aujourd’hui.”
    C’est l’âme de l’action légitimiste aujourd’hui.
    Les principes sont à conserver tels quels, précisément parce qu’ils sont intemporels et qu’ils ont fait leurs preuves: ils ont accompagné et encouragé les immenses progrès de la société française, de 496 à 1789. Mais il est absurde de penser, à l’instar des libéraux du XIX°s., que nous voulons ressusciter l’état social de 1789: si tel était le cas, j’enverrais des missives cachetées, par la malle poste, au Salon Beige!!!

  25. PK,
    Quelque soit votre intention, vous jouez un jeu dangereux!
    Ne vous sous estimez pas, mais ne vous sur-estimez pas non plus, car c’est ce qu’il y a de plus dangereux!
    Je ne veux pas faire plus long, pour le reste les remarques de lulo sont ce que je pourrais avoir dit.
    Inutile d’en rajouter.

  26. @ Lulo,
    Vous extrapolez trop en me faisant dire des choses que je n’ai pas dîte.
    1) Le pouvoir corrompt, c’est un fait. Et les exemples de l’Ancien Testament sont légions, y compris dans le système monarchique (avec pour commencer le Roi David lui-même). Nos rois eux-mêmes n’y ont pas échappé.
    Tout ce qui est humain est sensible au péché.
    2) Penser qu’un politicien n’est pas plus corrompu une fois élu est risible… Regarder la taille du portefeuille de l’ancien président de la république…
    3) Pourquoi m’opposez-vous le règne de NSJC ? Où avez-vous lu ou compris que je m’y oppose ? C’est absurde !
    Vous confondez le moyen et le but… le Seigneur n’a jamais hésité à utiliser (pas FAVORISER !) le mal pour arriver au bien.
    On ne ferait que tenter cette expérience.
    Et à ma connaissance, personne ne l’a tentée. Objecter 210 ans d’échec d’AUTRES expériences n’est pas malin. C’est… absurde.
    Cela me rappelle l’histoire du gars qui a fait un truc impossible tout simplement parce qu’il n’était pas au courant que c’était impossible.
    Et je vous signale au passage que votre attitude est limite suffisante…
    Personne ne veut du système dans lequel on vit et encore moins le léguer à nos enfants. Chacun y travaille à son niveau suivant les talents que lui a concédé le Seigneur.
    Et je ne crois pas à la solution unique.
    S’il suffisait d’étudier pour ne pas se tromper, cela se saurait depuis longtemps et les moînes seraient les maîtres du monde. Cela ne veut dire qu’il ne faille pas le faire…
    Il faut de tout pour faire une société humaine.
    Et encore une fois parce que j’ai vraiment l’impression que mon message ne passe pas, il ne s’agit de pas de LA solution, mais d’UNE (partie) (peut-être) de la solution, sachant que l’aspect politique (d’un point de vue démocratique) serait tout à fait secondaire, le principal étant de renouer le contact entre les catholiques de France afin de les remettre sur les rails.
    Enfin, et pour conclure, bien que cela me paraisse évident, je n’ai aucune prétention à la vérité. C’est juste le fruit de MA réflexion actuelle.

  27. Un dernier mot ;-)
    Au sujet de la sanctification du pouvoir…
    Merci d’avoir cité Saint Louis et ainsi de corroborer mon propos plus haut de la nécessité d’un saint pour diriger.
    Les rois ont quelque chose de plus parce qu’ils sont ordonnés (et non couronnés) par le Saint Chrême. De fait, ils reçoivent des grâces particulières pour les aider à régner avec justice, amour et sagesse.
    Pour autant, les grâces ne font pas tout : si elles ne sont pas cultivées, elles se fanent et ne débouchent sur rien ou sur le mal.
    Combien de catholiques, mariés devant Dieu, ayant donc reçus les grâces du sacrement du mariage – en théorie suffisantes pour affronter tous les aléas de la vie – échouent dans leur vie conjugale ?
    Et ne parlons même pas de la confirmation…
    Le pouvoir sanctifie quand il est ordonné à Dieu et que le détenteur en a la force. Mais c’est sans doute encore plus difficile que tous les combats que l’on peut mener à titre individuel. Même si globalement nos rois se sont bien comportés, peu ont réussi cette sanctification du pouvoir.

  28. Aujourd’hui, très concrètement, au délà des envolées lyriques ou des désirs élevés, nous vivons une époque qui mèle une grande maladie et un désir de voir autrement.
    Qui va dire le vrai, au moins essayer, sinon ceux qui agissent sur le terrain normatif de notre époque : le média politique. C’est un des rares espace où il est possible de défendre un peu de vérité, de faire avancer une prise de conscience. C’est pourquoi l’action politique est décrite par notre pape comme la charité en acte.
    J’entend bien qu’on nous critique de tenter de parler chrétien dans un monde qu’il ne l’est pas, et de le faire d’une certaine manière. Il n’empêche : toutes ces législations destructives ne peuvent être contrés que par d’autres législations, car la force de nos adversaires est d’avoir bien compris le caractère normatif de la loi: ce qui est légal est bien. C’est vécu comme cela.
    Alors deux attitudes : se drapper dans sa toge de vérité et mépriser les gens, ou vouloir proposer un chemin, vouloir tendre la main, au rique de se tromper ou de se perdre.
    Nous, à SOLIDARITE, on veut essayer.
    Nous avons acquis sur le terrain la convinction que certaines choses sont possibles. Avec humilité mais fermement nous voulons avancer.
    Avez-vous souvent vu des affiches électorales qui parlent du respect de la Vie ? certes nous n’avions pas les moyens d’en coler assez, mais des centaines de milliers de gens sont vu ces affiches, et cela ne sert pas à rien. certains préfèrent raisonner dans l’abstrait, nous voulons agir.
    Il faut peser beaucoup de choses, construire un discours, construire une assise aussi bien organisationelle qu’intellectuelle. C’est un défi.
    Soyons concret, partons de ce qui existe.
    On nous parle ici de roi, quel roi ? si Dieu avait voulu un roi pour la France on l’aurait depuis longtemps, les occasions n’ont pas manqués. Dieu à décidé autrement. Moi je ne prétend pas savoir ce que Dieu va faire dans notre pays, mais je sais ce qu’il nous a dit : rendez témoignage à la vérité.
    M; Daoudal m’accuse d’être UDF, je ne l’ai jamais été où va-t-il chercher cette fadaise ? M. Daoudal n’aime pas l’Europe, et aucun catholique n’aime cette Europe, moi non plus. Mais l’idée européenne, l’idée de chrétienté est au coeur de notre histoire. Elle nous est chère.
    Nous nous adressons aux hommes de bonne volonté, conscient qu’il existe mille autres chemins, mais celui-ci est le notre et nous le croyons nécessaire. Nous nous adressons aux hommes de bonne volonté, c’est-à-dire à ceux qui sont capables de donner de la confiance et d’aller de l’avant, au de là de son histoire propre. Les gens qui brassent des mots sans construire ne montrent pas cette capacité de bonne volonté qui est en chacun de nous.
    Il faut se réveiller, la culture de mort nous cerne parce que nous préférons rester dans nos églises et lui laisser le terrain.
    Que Dieu vous inspire à tous de justes actions !
    Axel de Boer
    Président de Soldidarité-Liberté, Justice et Paix

  29. Le choc du mois avait titré il y a quelques mois sur “La Boutin de la république”….
    CQFD.

  30. à PG ,
    c’est bien ce que je m’efforce de proposer régulièrement: recentrer le politique sur la dignité humaine , ce qui ne signifie justement pas limiter le sujet à la question de la Vie, mais l’inclure logiquement, de manière centrale , et hiérarchiser les objectifs à partir de cette notion naturelle de dignité humaine qui peut être et devrait être commune à tous les hommes de bonne volonté.
    Le réponse de Alex de Boer samble signifier que c’est ce qu’il a tenté de faire il me semble qu’on ne peut lui reprocher d’avoir tenté de combler un manque qui ne lui incombe pas quand bien m^me son initiative aurait pu servir de ce fait le camp adverse, ce qui ne me semble pas être le cas comte tenu et des scores et des faibles moyens mis à sa disposition.
    On a déjà vu d’authentiques leurres infiniment mieux pourvus en moyens provenant de mystérieuses origines.
    Ne soyons donc pas égoïstes en terme de quête du pouvoir s’il s’agit réellement de servir l’humanité.

  31. A PK,
    1) “Le pouvoir corrompt, c’est un fait.”
    C’est FAUX. L’exercice du pouvoir est en soi un moyen de sanctification. Il faut par contre souligner que cet exercice ne fait pas échapper à notre nature, c’est tout à fait vrai.
    2) “Penser qu’un politicien n’est pas plus corrompu une fois élu est risible…”
    Justement, pour en arriver là, on a l’âme suffisamment avilie pour ne reculer devant rien.
    3)”Vous confondez le moyen et le but… le Seigneur n’a jamais hésité à utiliser (pas FAVORISER !) le mal pour arriver au bien.”
    Raisonnement ridicule! Doit-on se vautrer dans le péché pour se convertir???
    “On ne ferait que tenter cette expérience. Et à ma connaissance, personne ne l’a tentée.”
    Mais si, LA FEDERATION NATIONALE CATHOLIQUE, entres autres, QUI ETAIT ANTI-LIBÉRALE dans ses principes, mais pas dans son attitude…
    “Objecter 210 ans d’échec d’AUTRES expériences n’est pas malin. C’est… absurde.”
    Ce qui est absurde, c’est de ne pas tenir compte de l’expérience…
    “Et je vous signale au passage que votre attitude est limite suffisante… Personne ne veut du système dans lequel on vit et encore moins le léguer à nos enfants. Chacun y travaille à son niveau suivant les talents que lui a concédé le Seigneur. Et je ne crois pas à la solution unique.”
    La vérité est toujours suffisante, du point de vue de l’erreur… Votre croyance personnelle et donc subjective ne vaut rien par rapport aux FAITS.
    “S’il suffisait d’étudier pour ne pas se tromper, cela se saurait depuis longtemps et les moînes seraient les maîtres du monde. Cela ne veut dire qu’il ne faille pas le faire…”
    Etudier et agir seul, c’est risquer de se tromper, mais au sein d’un groupe, à la lumière d’une doctrine CLAIRE et ÉPROUVÉE, on avance plus sûrement, je l’affirme d’expérience!
    “Il faut de tout pour faire une société humaine.”
    Voilà ce qu’on appelle un argument-massue!!! Autrement dit le péché et l’erreur ne sont pas si mauvais que ça…
    “il ne s’agit de pas de LA solution, mais d’UNE (partie) (peut-être) de la solution, sachant que l’aspect politique (d’un point de vue démocratique) serait tout à fait secondaire, le principal étant de renouer le contact entre les catholiques de France afin de les remettre sur les rails.”
    Devant les échecs répétés de la formule, on ne peut pas appeler ça une “solution”, surtout quand elle est défendue avec autant de convictions (“peut-être”, “secondaire”)…
    De plus, vous vous méprenez complètement: il n’y aura pas de France chrétienne sans les institutions monarchiques, car c’est des institutions que dépend l’orientation générale de la société (Pie XII).
    “Enfin, et pour conclure, bien que cela me paraisse évident, je n’ai aucune prétention à la vérité. C’est juste le fruit de MA réflexion actuelle.”
    Ne vous inquiétez pas, nous avions bien remarqué qu’il ne s’agit que d’un point de vue personnel!
    Mais en politique comme en toutes choses, toute réflexion intelligente doit tenir compte du RÉEL et donc des FAITS: il y a une vérité objective dans ce domaine, et c’est la science politique qui la révèle.
    “Merci d’avoir cité Saint Louis et ainsi de corroborer mon propos plus haut de la nécessité d’un saint pour diriger.”
    Ce n’est absolument pas ce que j’ai dit! Nous avons eu plusieurs rois, loin d’être des saints, et qui ont fort bien oeuvré. Pour faire contrepoids à St Louis, si j’ose dire, permettez-moi de vous rappeler que Charles VII a été expressément désigné par la Providence (mission de Ste Jeanne d’Arc) et le premier à avoir une maîtresse officielle…
    “Les rois ont quelque chose de plus parce qu’ils sont ordonnés (et non couronnés) par le Saint Chrême. De fait, ils reçoivent des grâces particulières pour les aider à régner avec justice, amour et sagesse.”
    Tout à fait exact.
    “Pour autant, les grâces ne font pas tout : si elles ne sont pas cultivées, elles se fanent et ne débouchent sur rien ou sur le mal.”
    Comme pour tout un chacun en ce monde…
    “Le pouvoir sanctifie quand il est ordonné à Dieu et que le détenteur en a la force. Mais c’est sans doute encore plus difficile que tous les combats que l’on peut mener à titre individuel.”
    C’est une question de grâces d’état.
    “Même si globalement nos rois se sont bien comportés, peu ont réussi cette sanctification du pouvoir.”
    C’est à Dieu seul d’en juger… la leçon a retenir, c’est que l’autorité LÉGITIME doit TOUJOURS être respectée: si elle agit mal, on prie pour elle, et on obéit d’abord à Dieu. Mais on ne la renie pas sous le prétexte de ses erreurs: l’autorité LÉGITIME vient de Dieu, nous n’avons aucun droit à la rejeter.
    A M. De Bauer,
    “Aujourd’hui, très concrètement, au délà des envolées lyriques ou des désirs élevés, nous vivons une époque qui mèle une grande maladie et un désir de voir autrement.”
    Merci de mettre la “grande maladie” au premier plan…!
    “Qui va dire le vrai, au moins essayer, sinon ceux qui agissent sur le terrain normatif de notre époque : le média politique.”
    Essayer… cela sent la force de conviction réformatrice! Par ailleurs, la “grande maladie” est précisément concentrée sur le “terrain normatif de notre époque”: on ne s’y aventure pas sans en être contaminé, c’est une leçon d’expérience.
    “C’est un des rares espace où il est possible de défendre un peu de vérité, de faire avancer une prise de conscience.”
    Exactement les propos, en substance, de Mme Boutin! Et chacun peut constater, CONCRETEMENT, comme son passage au gouvernement a fait “avancer une prise de conscience”… Seriez-vous plus malin que les autres?
    “C’est pourquoi l’action politique est décrite par notre pape comme la charité en acte.”
    Encore faut-il que cette action, INDISPENSABLE nous sommes d’accord, ne soit pas une collaboration OBJECTIVE à l’anti-christianisme… L’action politique ne peut se faire qu’en dehors du Système.
    “Il n’empêche : toutes ces législations destructives ne peuvent être contrés que par d’autres législations, car la force de nos adversaires est d’avoir bien compris le caractère normatif de la loi: ce qui est légal est bien. C’est vécu comme cela.”
    C’est faux, car la qualité d’une institution dépend de sa forme: si elle est orientée vers un bien commun libéral, elle fera toujours une politique libérale, c’est une loi naturelle qui est largement prouvée par les faits: penchez-vous sur les fruits des assemblées nationales de 1848 et 1871, À MAJORITÉ CATHOLIQUE…
    “Alors deux attitudes : se drapper dans sa toge de vérité et mépriser les gens, ou vouloir proposer un chemin, vouloir tendre la main, au rique de se tromper ou de se perdre.”
    Deux attitudes en effet: proclamer la vérité dans son intégralité, et détromper son prochain, ou s’engager EXACTEMENT dans la même voie que tant d’autres avant nous pour “se tromper ET se perdre”.
    “Nous, à SOLIDARITE, on veut essayer.”
    Et donc marcher sur la voie glorieuse de l’apostasie pratique, à la suite de générations entières de catholiques…
    “Nous avons acquis sur le terrain la convinction que certaines choses sont possibles. Avec humilité mais fermement nous voulons avancer.”
    Bien sûr que certaines choses sont possibles, on peut obtenir quelques fruits positifs… mais c’est un piège du Système pour vous y faire entrer! Et une fois dedans, c’est fini: vous avez LIBREMENT accepté les règles, vous lui appartenez: le diable est capable de perdre un peu pour gagner beaucoup!
    “Avez-vous souvent vu des affiches électorales qui parlent du respect de la Vie ?”
    Non, mais le drame est de penser que la Vérité puisse être mise au rang de l’erreur dans une campagne électorale…
    “certes nous n’avions pas les moyens d’en coler assez, mais des centaines de milliers de gens sont vu ces affiches, et cela ne sert pas à rien.”
    La législation change-t-elle vers le bien? NON. Donc ça ne sert à rien.
    Vous avez si bien gobé la règle démocratique que vous pensez qu’il suffirait d’une majorité pour changer les choses, que la Vérité soit la plus forte numériquement… vous avez grand besoin de faire un peu de science politique!
    “certains préfèrent raisonner dans l’abstrait, nous voulons agir.”
    Foncer tête baissée, ce n’est pas de l’action, c’est de l’activisme, justement dénoncé par le St Père. On ne fait pas son devoir en collant une affiche, mais en s’instruisant.
    “Il faut peser beaucoup de choses, construire un discours, construire une assise aussi bien organisationelle qu’intellectuelle. C’est un défi.”
    Voilà bien du bla-bla politicien… Ce qu’il faut, c’est se soumettre au réel, et arrêter de singer l’adversaire.
    “Soyons concret, partons de ce qui existe.
    On nous parle ici de roi, quel roi ? si Dieu avait voulu un roi pour la France on l’aurait depuis longtemps, les occasions n’ont pas manqués. Dieu à décidé autrement.”
    Raisonnement ridicule: doit-on renoncer à se sanctifier, sous prétexte que Dieu a permis le péché originel???
    La Providence a manifesté clairement et à de nombreuses reprises Sa prédilection pour la monarchie très-chrétienne: baptème de Clovis, mission de Ste Jeanne d’Arc, apparitions de Paray et de la rue du Bac, etc…
    “Moi je ne prétend pas savoir ce que Dieu va faire dans notre pays, mais je sais ce qu’il nous a dit : rendez témoignage à la vérité.”
    Dieu veut que nous agissions comme il l’a prescrit, en commençant par nous conformer aux lois naturelles: la science politique est l’une d’elles.
    “Mais l’idée européenne, l’idée de chrétienté est au coeur de notre histoire. Elle nous est chère.”
    Est-ce une raison pour faire de l’historicisme et ressusciter les rêveries d’empire européen chrétien? En attendant, vous collaborez avec les ennemis de la Chrétienté, en espérant que vos chimères prendront le dessus sur les leurs…
    La Chrétienté relève de l’ordre spirituel, et pas politique.
    “Nous nous adressons aux hommes de bonne volonté, conscient qu’il existe mille autres chemins, mais celui-ci est le notre et nous le croyons nécessaire.”
    Mais la croyance ne vaut rien en politique! La conviction doit reposer sur la vérité, et donc sur LES FAITS ET L’EXPÉRIENCE. Et la bonne volonté, la sincérité n’ont jamais fait la vérité…
    “Nous nous adressons aux hommes de bonne volonté, c’est-à-dire à ceux qui sont capables de donner de la confiance et d’aller de l’avant, au de là de son histoire propre. Les gens qui brassent des mots sans construire ne montrent pas cette capacité de bonne volonté qui est en chacun de nous.”
    La SAGESSE et le BON SENS, dont vous ne parlez guère, montrent qu’on ne peut rien faire de durable dans le Système, ce qu’ont compris ceux qui font marcher leur tête avant leurs émotions. Ceux-là prient et travaillent en groupe, au sein de l’UCLF, et n’ont AUCUNE transaction sur la doctrine à se reprocher.
    Mais évidemment, quand il y a des places à prendre…
    “Il faut se réveiller, la culture de mort nous cerne parce que nous préférons rester dans nos églises et lui laisser le terrain.”
    C’est juste, mais de là à aller combattre l’ennemi sur son terrain, avec ses armes… le réalisme ne se marie pas avec l’inconscience.
    “Que Dieu vous inspire à tous de justes actions !”
    Oui, et qu’Il vous fasse la grâce de ne pas oublier que la grâce ne va pas contre la nature: le Système est mauvais, et il vit aujourd’hui notamment de la caution catholique.
    St Pie X disait que la force des méchants vient de la faiblesse des bons, parole à méditer à la lumière de l’Histoire.

  32. @ Axel de Boer
    Vous correspondez exactement à ce que dit Yves DAOUDAL : répondre à un problème majeur en en faisant un absolu politique.
    Vous pourriez coller des affiches contre l’avortement sans créer une liste électorale dont les résultats marginaux ont ridiculisé votre cause : non que l’avortement ne soit pas traité à Strasbourg et Bruxelles, mais il existe déjà des partis qui le combattent, et qui sont déjà minoritaires, hélas.
    Multiplier les partis thématiques conduit en général à l’échec : car vous ne pouvez prétendre à résoudre la question de l’avortement en ne parlant que de l’avortement. Ce drame, collectif, est aussi un drame individuel : il existe des conditions sociales, économiques objectives, et autant que morales et affectives, qui mènent à l’avortement. Ne lutter contre celui ci qu’en ne luttant que contre la législation qui le permet et le favorise est une impasse conceptuelle.
    De plus il y a une grande prétention à croire que vous ferez plus et mieux le MPF et le FN et d’autres qui ont inscrit le refus de l’avortement dans leur programme : d’une certaine manière vous croyez que la morale puisse être un programme politique. Ce fut le point de vue des jansénistes ou des puritains, et cela a provoqué chaque fois dans l’histoire des sociétés le rejet et le contraire de ce qui avait fondé ce type de revendication moraliste.
    La politique doit obéir à la morale naturelle : mais elle ne peut prétendre faire de celle-ci un absolu/ C’est toute la question de ce qui est à Dieu : la morale naturelle qui respecte la création, et ce qui est à César, la loi humaine et son application.
    Je crains que, dans un but et une intention parfaitement louable et dont je vous crédite évidemment, vous ne confondiez les deux.

  33. Il est bien gentil Daoudal, mais on n’allait quand même pas voter Dubois? Axel de Boer n’a donc jamais été UDF. L’eût-il été, qu’est-ce que ça changeait? Et puis l’avortement, avec l’invasion musulmane, c’est bien le problème n°1 de notre société. Nous avons été plus de 4000 à en témoigner en I de F. Il ne fallait pas se moquer de nous avec la ligne Aliot-Marine. Maintenant, la confiance est partie et ne reviendra plus. C’est comme le dentifrice sorti du tube. De quoi demain sera-t-il fait? Je compte sur YD pour nous l’expliquer.

  34. @ Lulo,
    Votre suffisance n’a d’égale que votre mauvaise foi.
    1) être persuadé d’avoir raison, pourquoi pas. Le clamer partout en prétextant que les autres ont tort, c’est… de l’orgueil.
    Le seul à avoir raison tout le temps vous dépasse largement et le dernier à prétendre avoir eu raison sur Lui nous a f… dans la m… depuis l’aube des temps.
    2) Vous déformez mes propos donc j’arrête la discussion.
    J’ai été comme vous il n’y a pas si longtemps fort de grandes certitudes. Et aussi suffisant que vous. Il suffit de prendre une grande claque – et l’Esprit Saint y pourvoit à l’occasion – pour atterrir.
    Quand vous aurez compris que la politique n’est pas aussi claire que la religion, je pense que vous serez capable de nuancer les choses.

  35. A PK,
    “1) être persuadé d’avoir raison, pourquoi pas. Le clamer partout en prétextant que les autres ont tort, c’est… de l’orgueil.”
    Quand on sait la nocivité de la démocratie libérale et qu’on y va quand même, au mépris des leçons du passé, on ne vient pas parler d’orgueil aux autres…
    2) Vous déformez mes propos donc j’arrête la discussion.
    Tout d’abord, je ne vous ai pas demandé de me répondre. Ensuite, exprimez-vous clairement, sortez de vos paradoxes et de vos ambiguïtés, si vous voulez qu’on vous comprenne.
    “J’ai été comme vous il n’y a pas si longtemps fort de grandes certitudes. Et aussi suffisant que vous.”
    Que croyez-vous que j’écrive? Des opinions personnelles? Je ne fais que répéter inlassablement ce que j’ai reçu: si vous lisiez les liens que je poste, vous sauriez que la doctrine légitimiste est juste et bonne, d’abord parce qu’elle est l’héritière d’une pensée expérimentée pendant quinze siècles, et parce qu’elle n’hésite pas à secouer les poncifs pour faire la part au progrès des sciences humaines: ni le réel, ni la vérité ne nous effraient.
    L’orgueil, c’est d’abord le refus du réel et de la vérité: quis ut deus?
    “Il suffit de prendre une grande claque – et l’Esprit Saint y pourvoit à l’occasion – pour atterrir.”
    Ce que je vous souhaite vivement!
    “Quand vous aurez compris que la politique n’est pas aussi claire que la religion, je pense que vous serez capable de nuancer les choses.”
    Quand vous aurez compris que la politique est aussi claire que la religion, quand elle est guidée par la Foi et la raison, vous serez capable de sortir du Système, en n’espérant plus une quelconque reconnaissance de sa part, et d’affronter la vérité.

  36. Lulo,
    J’ai fait un tour sur votre site ds la partie sur les “survivantistes”. Je cite :
    “Si Louis XVII n’était pas mort alors Charles X aurait été un usurpateur. Or ce dernier, après son sacre a guéri des écrouelles. D’autre part, n’oublions pas cette magnifique vision de sainte Catherine Labouré à la veille de la révolution de 1830 : « Le jour de la Sainte Trinité, écrit-elle, Notre Seigneur m’ apparut comme un Roi avec la croix sur la poitrine… » … Puis la scène change : « Il m’a semblé que Notre Seigneur était dépouillé de tous ses ornements… »—« C’est là que j’ai eu la pensée que le roi de la terre serait perdu et dépouillé de ses habits royaux »
    Dans ces conditions, qui peut encore sérieusement affirmer que Charles X n’était pas le vrai lieutenant du Christ ?”
    N’est-ce pas un peu court comme explication ?
    Mais bon, le fond du problème est plutôt celui-ci :
    Basse querelle de chapelle mais est-il légitime de prétendre déjà connaitre le prétendant ?…

  37. @ Lulo
    D’accord avec PK sur le ton de vos propos…
    Prétendre et avoir souvent raison est une chose. Mais si je peux vous conseiller d’y mettre un peu plus de charité, je pense que votre message n’en aurait que plus de poids.
    On vous l’a surement déjà dit, comme à moi. Mais faire ce difficile effort est plus facile à l’écrit qu’à l’oral et est un très bon entrainement !

  38. A Cosaque,
    Le survivantisme est un des pièges classiques des catholiques:
    http://www.viveleroy.fr/article17.html
    “N’est-ce pas un peu court comme explication ?”
    Si cela vous semble court, rien ne vous empêche de télécharger ou d’acheter le Manifeste légitimiste, où vous trouverez tous les documents relatifs à la guérison des écrouelles par Charles X, notamment.
    La bonne politique se fonde sur le solide: aujourd’hui, les Lois fondamentales désignent UNE personne.
    Ceux qui attendent le “grand monarque” ne font RIEN pour lui préparer la voie, persuadés que ce sera le “Messie”, accompagné du “grand pape”, et qui changeront tout à coup de baguette magique…
    En attendant, ces gens ne participent même pas à un groupe de travail, et comme par hasard, nient souvent en plus que Benoît XVI soit pape…
    A ce stade, nous entrons dans le domaine de la psychiatrie…
    “Mais bon, le fond du problème est plutôt celui-ci :
    Basse querelle de chapelle mais est-il légitime de prétendre déjà connaitre le prétendant ?…”
    Oui, cher Monsieur, si l’on respecte à la lettre les règles. Sinon, comment le sauronts nous? En attendant un signe du Ciel?
    Si c’est cela que vous voulez, rappelez-vous la mission de Ste Jeanne d’Arc: nous luttons comme elle pour l’application des mêmes règles, ni plus, ni moins.
    “D’accord avec PK sur le ton de vos propos… Prétendre et avoir souvent raison est une chose. Mais si je peux vous conseiller d’y mettre un peu plus de charité, je pense que votre message n’en aurait que plus de poids.”
    J’ai sans doute encore des efforts à faire; j’essaie déjà de ne pas attaquer les personnes, mais les idées.
    Après, la vérité est une, et, en politique, elle est claire comme le jour quand on prend les deux moyens d’y parvenir: la Foi ET la raison, c’est-à-dire la DSE ET la science politique, sachant que l’une ne va pas sans l’autre…
    “On vous l’a surement déjà dit, comme à moi. Mais faire ce difficile effort est plus facile à l’écrit qu’à l’oral et est un très bon entrainement !”
    Je fais de mon mieux, et c’est un effort permanent, mais l’erreur en ce domaine n’a aucun droit de cité, d’autant qu’elle nous a déjà TROP coûté.

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