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L'Eglise : Vie de l'Eglise

Le Pape convoque les cardinaux

A la veille du consistoire du 18 février, qui verra la création de 22 nouveaux cardinaux, Benoît XVI a convoqué l'ensemble du collège cardinalice pour discuter des sujets touchant la vie de l'Eglise. Il est fort probable que celui concernant la régularisation canonique de la Fraternité Saint Pie X soit abordé. De quoi donner de l'urticaire aux observateurs superficiels.

Dans La Vie, Mgr Aillet déclare à propos de l'adhésion au Concile Vatican II :

"Il est légitime que le pasteur de l’Église universelle ait le souci d’une réconciliation pour tous les fils et filles de l’Église. Une partie de cette réconciliation porte sur la réception de Vatican II. Est-ce qu’on ne risque pas de crisper les choses en faisant de l’adhésion à Vatican II la condition de la communion ? Le principe même d’adhérer au Concile est source de malentendu, car il en existe des interprétations qui s’opposent, et pour cette raison, il vaudrait mieux dire : “J’adhère à l’enseignement de l’Église dont Vatican II est la dernière expression solennelle, que je reçois dans le cadre de la tradition bimillénaire catholique, sous la conduite du pontife romain, et en harmonie avec les assemblées synodales qui se sont réunies depuis 40 ans.”

Il est vrai qu’il y a une nouveauté de Vatican II par rapport aux 20 conciles précédents, qui avaient défini des énoncés de foi ou condamné des erreurs. Ce n’est pas le parti qu’a pris Jean XXIII, qui voulait présenter la foi de manière plus accessible à un monde éloigné de Dieu. Les textes ont donné lieu à des formulations équilibrées qui ont rencontré une quasi-unanimité à l’époque dans les votes des Pères. Ces textes sont une interprétation autorisée des énoncés de foi, sur laquelle il n’est pas utile de se crisper. Dans l’Église, on peut avoir des sensibilités spirituelles différentes tout en étant en communion, et il doit exister la possibilité de discuter tel ou tel point du Concile sans que cette communion soit en danger. L’important est donc d’adhérer à ce qui me semble être la meilleure interprétation globale, celle qu’en fait Benoît XVI, celle de la réforme et du renouveau dans la continuité de l’unique sujet qu’est l’Église."

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