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Bioéthique / Homosexualité : revendication du lobby gay

Le marché sordide de la GPA est estimé à 4 milliards de dollars par an

Jeudi, Ludovine de la Rochère était à Strasbourg pour intervenir devant les députés de l'intergroupe famille sur le marché de la GPA :

  • La dimension internationale, puisque même si des pays interdisent le recours aux mères porteuses, d’autres autorisent la GPA commerciale (certains Etats des Etats-Unis, Russie, Ukraine…), l’autorisent sous condition (Angleterre, Belgique, Grèce, Canada, Brésil, Argentine, Afrique du Sud, des Etats d’Australie et des Etats-Unis…) tandis que d’autres ne l’interdisent pas et laissent donc faire (Nigéria, Somalie…).

  • Son aspect transfrontalier, qui résulte des différences de législation : des citoyens de pays qui l’interdisent ou posent des conditions vont à l’étranger chercher mères porteuses et bébés avec l’aide d’agences spécialisées. La GPA est à l’origine d’un tourisme procréatif en plein développement. Plusieurs pays, cependant, viennent de fermer leurs portes à la GPA au profit de citoyens d’autres pays, voire même en-dehors du cadre familial : c’est le cas de la Thaïlande et de l’Inde (dont les bébés nés de GPA étaient tous commandés par des non-Indiens). De leur côté, le Mexique et le Népal sont sur la voie de lois contraignantes.

  • La dimension lucrative : le marché sordide de la GPA est aujourd’hui estimé à 4 milliards de dollars annuel, chiffre qui paraît même sous-estimé, une partie importante de ce marché étant officieuse. Un bébé par GPA coûte de 25 000 dollars en Grèce à 100 000 dollars et plus aux USA. Ce ne sont pas les mères porteuses qui coûtent chers (même si, dans les pays en voie de développement, cela peut représenter beaucoup pour elles), mais surtout les intermédiaires (médecins, avocats, agences…).

  • L’écosystème économique : le marché de la GPA génère de nombreuses activités et fait appel à diverses professions : commerciaux et communicants des agences et cliniques ; biologiques (prélèvement des cellules sexuelles, séquençage génomique, sélection et congélations d’embryons…), médicales (fécondation in vitro, suivi de la grossesse, accouchements sous césarienne…), juridique (contrats de gestation pour autrui ; papiers du bébé pour le sortir de son pays…) et assurance (pour les commanditaires, la clinique, les médecins…) ; hébergement (dans certains pays, les mères porteuses sont éloignées de leur famille pendant les 9 mois), etc.

  • Le support web, essentiel au marché de la GPA : quelques secondes sur Google suffisent pour trouver une mère porteuse (y compris grâce à des publicités que des annonceurs payent à Google !) : des femmes proposent leur service (on estime à 200 le nombre annuel de GPA réalisées en France même) et des agences proposent leur service, en garantissant résultats, fiabilité, satisfaction, etc.

  • Les moyens de production et les produits : les femmes – examinées, sélectionnées et traitées comme des outils de production -, et les enfants – eux-même « objets » de contrat et de trafic, arrachés à leur mère, à leur fratrie et à leur pays.

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