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France : Politique en France

Le grand enfermement : préservons nos libertés et notre santé mentale

Le grand enfermement : préservons nos libertés et notre santé mentale

De Jacques Bompard :

Pire que le Covid, il existe une maladie kafkaïenne qui s’est emparée de l’exécutif. Concomitante du virus asiatique, ce dérèglement de la logique et du bon sens se traduit par une surenchère des oukases sanitaires, contradictoires les unes avec les autres et perpétuellement changeantes.

Il n’y a pas que le nombre de lits de réanimation qui n’a pas changé depuis le mois de mars. Aucune leçon médiatique n’a été tirée de la cacophonie de la période du confinement.

Ainsi, le discours d’Emmanuel Macron le 14 octobre au soir a ouvert le grand retour des règles absurdes de « Jacques a dit : pas plus de six à table » ou encore de « Jacques a dit : le virus va dans les bars qu’après 21 heures ».

Le plus ironique et le plus triste dans cette gabegie aux velléités sanitaires, ce sont l’inadéquation des mesures édictées et les zones à risques identifiées : ils pénalisent les restaurants mais ils ne disent rien sur les transports en commun bondés ; ils surveillent la vie intérieure des familles mais ignorent l’école ; ils décrètent les couvre-feux, enfin, mais ne laissent frontières et aéroports ouverts.

MORT ÉCONOMIQUE

Appuyé sur un conseil scientifique anonyme et la dictature sacrée de courbes mathématiques ésotériques, le gouvernement relance un confinement partiel qui ne dit pas son nom mais qui a d’ores et déjà deux effets majeurs sur la vie des Français.

Le premier est l’arrêt de mort économique de plusieurs corporations déjà gravement touchées par les conséquences de l’épidémie depuis le début de l’année. L’hôtellerie-restauration, grandement dépendante du tourisme, s’est adaptée aux nouvelles contraintes parfois au prix d’investissements coûteux pour accueillir une clientèle moindre. Les nouvelles règles de couvre-feu et d’accueil réduisent à néant les derniers espoirs de survie de l’un des derniers fleurons commerciaux français.

Le deuxième effet est de pousser les Français à l’exaspération et à l’indiscipline tant les règles changent, demeurent hermétiques et surtout apparaissent arbitraires. Le principal ressort de la défense sanitaire adoptée par la Suède est la pédagogie, laquelle repose sur des ordres permanents et identiques depuis le début de l’épidémie. La Suède n’a pas confiné et n’impose pas le port du masque. Son économie fonctionne quasi normalement. Le taux de létalité n’est pas supérieur aux autres pays occidentaux, c’est le pays en passe d’atteindre un seuil d’immunité collective protecteur face au Covid. Pourquoi ? Parce que la Suède décide de responsabiliser ses habitants plutôt que de réduire leurs libertés au gré des dernières paniques ou du dernier rapport pondu par quelque organisme international aux intérêts obscurs.

SÉQUESTRATION DES LIBERTÉS

Ces règles sanitaires ressemblent de plus en plus à une méthode de gouvernement : la gestion des affaires courantes sous le mode de l’état d’urgence. Or, ce n’est pas une plus grande efficacité politique et technique qui en ressort, mais un constat terrible. La ruine des libertés publiques accélère celle de l’économie réelle et des derniers vestiges de l’Etat-providence. Nous vivons une ère de liquidation générale plutôt que de préservation nationale. Les restrictions imposées n’ont pas pour finalité de redresser la médecine en France ou de rétablir des règles évidentes de bon sens dans les finances publiques.

Est-ce que l’état d’urgence sécuritaire a provoqué une amélioration de la sécurité quotidienne des Français ? La réponse est non. Est-ce que l’état d’urgence sanitaire préservera la santé publique ? La réponse risque d’être malheureusement la même.

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6 commentaires

  1. Nous avons un Président fou à lier ce qui est un motif de destitution.

  2. Tout à fait d’accord avec vous Le Forez. Je reçois d’un ami les données mondiales sur le sujet. La France recense, admettons les chiffres, environ 60 morts par jour liés au covid sur environ 1700 toutes causes confondues. Donc pas d’épidémie. La règle à été changé depuis mars puisque maintenant on ne compte que les cas positifs et on les personnes en réanimation et les morts. Donc la carte est rouge, alors qu’avec les mêmes données elle serait verte. Les français sont suffisamment stupides pour aller se faire tester au moindre rhume. Comme le test est très sensible, il y a beaucoup de positifs, mais très peu de malades réellement. En conclusion Adolf Micron impose le masque comme son prédécesseur en Germaine, l’étoile jaune infamante. Français réveillez vous si vous le pouvez encore!

    • Être testé positif c’est au contraire une bonne chose puisque cela veut dire quon est probablement immunisé. Et non seulement immunisé contre la variante sous grippette covid mais aussi très probablement sur une bonne part des autres coronavirus. Donc protégé de la grippe saisonnière ! C’est donc excellent

      Et rappelons qu’en pratique un positif non malade n’est pas vecteur… il faut toujours le rappeler…. à moins de baver des heures sur une personne, ce qui “en pratique” n’existe pas…

  3. ils ont osé aller encore très loin, six personnes chez vous !!! bientot les cognes (selon Brassens, auront le droit de défoncer votre porte pour vérifier le nombre de convives) mais pas de renvoyer chez eux les égorgeurs et leurs familles

    • Vous avez entièrement RAISON !
      D’ailleurs, les commentaires abondent dans le bon sens… mais a priori le bon sens des français est parti comme le virus !
      En revanche, tous les masqués perpétuels auront sûrement des problèmes respiratoires…. respirer son propre CO2, les champignons dus à l’humidité permanente, sans parler des masques qui auront reçu la pluie… les déficiences respiratoires dues
      au manque d’oxygène etc etc… mais quand on veut tuer un peuple il y a plusieurs façons de le faire…. la terreur, la peur, les “en même temps” pas de masque inutile et pour cause … et ses pauvres gosses à qui l’on colle ce masque tueur de libertés, défense de s’embrasser surtout les grands-parents, et pour cela penser printemps…. macroncaescu est aux manettes et croyez-moi pour un bon bout de temps…. puisque les moutruches obéissent au doigt et à l’oeil pervers de ces mammouchis. Sans parler bien évidemment de ces lois sataniques (ils ont peur de mourir eux, mais pas les enfants dans le ventre de leur mère, et les vieux dans les maisons de retraite….) Bon j’arrête là la moutarde me monte au nez….. et je vais éternuer !

  4. Vous avez entièrement raison. La covid ayant muté depuis bien des mois et toujours en constante mutation, la covid n’existe plus. C’est une variante de coronavirus qui mute avec les coronavirus endémiques, comme il est de règle, comme il était prévu car cela fonctionne toujours ainsi..
    Parler de “covid19” actuellement en octobre 2020 est donc encore un mensonge.

    Il n’y a plus de covid. Il n’y a que des coronavirus mutant, variants, qui se mêlent les uns les autres et qui a pour résultat des petites petites grippes (cf Trump remis en 48h). On est en automne, rien de nouveau, c’est le retour des grippes jusqu’au printemps !

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