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Bioéthique

Le gouvernement veut inscrire « mère » et mère » sur les actes de naissance des enfants fabriqués par PMA

Le gouvernement veut inscrire « mère » et mère » sur les actes de naissance des enfants fabriqués par PMA

En annonçant l’intention du gouvernement d’inscrire « mère » et mère » sur les actes de naissance des enfants nés d’une PMA sans père, le Garde des Sceaux, Nicole Belloubet, illustre le non-sens du projet de loi “bioéthique” qui est en réalité un projet de loi “de société”.

Comme l’indique le dictionnaire de l’Académie française, une mère est “une femme qui a mis un ou plusieurs enfants au monde.” Nous sommes tous nés d’un père et d’une mère. Et nous n’avons qu’un père et qu’une mère. Une mère est unique. Prétendre le contraire ou l’inscrire sur un document administratif aussi précieux que l’acte de naissance est un mensonge pour l’enfant et pour la société. Preuve de cette aberration, Nicole Belloubet a précisé que “sans doute mettrons-nous la mère qui accouche en premier puis l’autre mère ensuite.” Il y aura donc une distinction tacite entre la mère, c’est-à-dire celle qui aura porté et mis au monde l’enfant, et l’autre femme qui, malgré tout l’amour du monde, ne pourra être la mère de l’enfant.

Dans le cas d’une adoption, la mère adoptive vient remplacer l’absence de la mère biologique. Il s’agit alors de donner des parents à un enfant et non l’inverse. Cela ne peut être comparé à la conception d’un enfant par une PMA sans père.

Cette volonté du gouvernement d’inscrire deux mères sur l’acte de naissance est en outre contradictoire avec sa volonté de lever l’anonymat du don. Si le projet de loi est voté – ce qui reste encore très hypothétique compte tenu de l’opposition massive des Français – que se passera-t-il dans 18 ans ? Que se passera-t-il lorsqu’un enfant retrouvera le donneur, c’est-à-dire son père charnel ? Que se passera-t-il si ce dernier entend jouer un rôle auprès de son fils biologique ? Est-on en train de préparer en catimini la multi-parentalité programmée d’ici une petite vingtaine d’années ?

Les propos de Nicole Belloubet sont d’autant plus surprenants qu’en tant que Garde des Sceaux, elle doit savoir qu’en droit, “Mater semper certa est”, c’est-à-dire que selon ce principe, la mère de l’enfant est toujours connue, puisque c’est celle qui accouche. Les conséquences de cette décision du gouvernement sont graves. L’impossibilité de traduire dans les faits le contenu du projet de loi témoigne de son caractère artificiel, hors-sol et irréel. Or, il s’agit des générations à venir. Quel monde voulons-nous pour demain ? Quel monde voulons-nous laisser à nos enfants et petits-enfants ? Le gouvernement rêve manifestement d’un monde qui ne saurait plus ce qu’est une mère et où le père serait tout simplement effacé ! Nous n’en voulons pas et nous refusons donc la PMA sans père et la GPA.

« Parce que nous ne voulons pas de ce monde déconnecté du réel, nous appelons les Français à se mobiliser et à participer en nombre à la manifestation unitaire et pacifique qui aura lieu à Paris le dimanche 6 octobre sous le label “Marchons enfants” » rappelle Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous.

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