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Culture de mort : Idéologie du genre

Le gender, à la source des revendications homosexualistes et bioéthiques

Dans Valeurs actuelles, Elisabeth Montfort dénonce la théorie du gender. Extraits :

E "Cette théorie est une véritable révolution anthropologique dont l’objectif est de repenser les rapports homme-femme à partir d’une déconstruction de leur identité. […] Avec la théorie du gender, un nouveau courant idéologique apparaît. Une partie des féministes radicales, notamment dans leur composante lesbienne, ne sont pas satisfaites de l’égalité des sexes et de la parité. Pour elles, l’égalité et la parité sont un leurre car elles supposent une distinction entre les sexes, synonyme d’inégalité et de la domination de l’homme sur la femme. Leur féminisme s’inspire d’un mélange de néomarxisme, de structuralisme et d’existentialisme : d’une part, la dialectique dominants-dominés ; d’autre part, la déconstruction des stéréotypes imposés par la culture. Admettre la différence des sexes, c’est admettre la complémentarité des sexes, la domination patriarcale, donc l’oppression et l’aliénation de la femme.

[…] L’hétérosexualité sert la domination de l’homme. Il faut y mettre fin en supprimant les concepts d’homme et de femme et imposer un nouveau genre fondé sur les orientations sexuelles et non sur l’identité sexuelle : «Les femmes ne seraient pas opprimées s’il n’existait pas un concept de femme.» Le deuxième point d’appui de la théorie, c’est l’opposition entre nature et culture. La société de la personne capable de créer des relations avec son semblable est remplacée par la société de l’individu qui se choisit ses vérités, ses intérêts et ses plaisirs. L’individu postmoderne doit se créer lui-même. C’est son droit le plus fondamental : «le droit à être moi». Or la nature lui impose d’être homme ou femme. Accepter cette dictature, c’est refuser d’être libre. […]

On entrevoit aisément les conséquences de cette idéologie pour notre vie sociale. Après avoir déconstruit la différence sexuelle, il est nécessaire de déconstruire le couple, la famille et la reproduction. Pour les gender feminists, le couple doit être choisi. La famille fondée sur le mariage monogamique, comme survivance de la domination de l’hétérosexualité, devient polymorphe (bi, pluri, homo, monoparentalité…). La filiation se décline : filiation biologique, intentionnelle, juridique, sociale. L’individu fait son choix dans ce grand marché libertaire. Et enfin, la reproduction doit évoluer. Les techniques permettent une reproduction asexuée (AMP, mères porteuses, utérus artificiel…) et les révisions des lois de bioéthique sont une opportunité pour obtenir satisfaction."

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7 commentaires

  1. Nos ancêtres avaient heureusement plus de sagesse, sinon l’espece serait eteinte depuis longtemps.

  2. On va finir par se convertir à l’islam pour pouvoir leur remettre l’esprit à l’endroit: en tapppant dessus bien sûr.

  3. Première et fondamentale objection à ce délire relativiste : nous n’avons pas demandé à vivre.
    Conséquences : nous sommes donc des créatures voulues comme telles par un Autre qui nous a assignés à la vie dont Il est l’origine et qui Lui appartient. Les conditions fondamentales de notre être Lui appartiennent aussi (homme, femme, enfant, jeune, vieillard, malade, bien portant etc.) Nous n’avons ni la disposition de notre être, ni des conditions fondamentales de son existence. D’ailleurs la vie peut nous être retirée à tout instant, comme elle nous a été donnée, sans notre avis préalable.
    Tout cela met à néant les délires relativistes.

  4. Avec tous ces discours destructeurs de l’être et de la pensée il ne faut pas s’étonner de voir le nombre croissant d’adolescents suicidaires et d’adultes incapables du bonheur le plus simple : vivre et être aimé dans une famille avec un père, une mère et des enfants, au sein d’une famille élargie. Il ne faut pas craindre de dire, de redire et de témoigner que la famille est la cellule de base de la société.

  5. Avec tous leurs délires, on se demande pourquoi une union ne devrait être composée que de deux personnes.
    Pourquoi monsieur A ne se marierait-il pas avec monsieur B ainsi qu’avec le fils, la fille et la grand-mère de monsieur B. Et peut-être aussi avec l’époux de la fille. De son côté, monsieur B pourrait également être marié avec madame C, madame D et madame F. Et madame D, outre son mariage avec monsieur B serait marié avec monsieur J.

  6. @ Denis Merlin
    Il y a des choses qui nous sont imposées et d’autres que nous pouvons changer. Tout ce qui est techniquement possible n’est pas moralement souhaitable, c’est entendu. Mais la raison de l’interdit moral n’est pas et ne peut pas être l’impossibilité technique. La morale ne s’occupe que de choses techniquement possibles. Pour les autres, celles qui échappent totalement à notre contrôle, il n’y a pas de décision à prendre, donc pas d’erreur morale possible. Il y a donc une cohabitation, dans l’homme, entre ce qui est nécessairement subi et ce qui peut faire l’objet d’un choix délibéré (bon ou mauvais moralement).
    Et il convient d’ajouter que ce qui est prédéterminé dans notre mode d’existence par le fait d’avoir été créés comme ceci ou comme cela peut encore être refusé en bloc en refusant de vivre. Dieu peut certes nous enlever la vie à tout moment, mais nous pouvons le devancer, en choisissant de nous suicider. Même si ce choix est moralement condamnable, il existe. Et, comme je le disais plus haut, il n’est moralement condamnable que parce qu’il existe.
    Dans les multiples excentricités morales (suicide compris) que les hommes sont capables d’inventer, il y a plus qu’une recherche de nouvelles jouissances, un sentiment de révolte, une quête d’identité en tant qu’êtres libres. Ce n’est pas vraiment contre Dieu qu’entend se révolter celui va à contre-courant de la nature ou de la morale : c’est contre la “société”, comprise comme un grand troupeau bêlant qui s’approprie les désirs de ses pasteurs-bouchers, prenant pour siens les intérêts de ses exploiteurs. Et je pense que cette passion féroce de liberté a plus de potentialités spirituelles et mystiques qu’une honnête moralité adoptée par conformisme, mimétisme ou manque d’imagination.

  7. Je ne veux pas critiquer ici l’homosexualité masculine ou féminine, mais je ne peux que me désoler ! Ce n’est pas à moi de juger, Dieu seul juge. Donne et reprend la vie.
    Mais je reste convaincue que la cellule familiale est et doit rester ce qu’elle a toujours été, le socle solide de toute une société. La femme a été créée pour l’homme et pour enfanter et l’homme pour aimer et sa femme et travailler aux besoins du ménage.
    Vous trouverez peut-être cela “vieux jeu” mais pour moi, chrétienne, c’est dans ce but que nous avons été créés. Voilà pourquoi on retrouve dans la Bible nombre de citations telles que : ” Dans les derniers temps, les hommes et les femmes auront des passions contraires….”, aussi : ” Ils agiront selon leurs bon plaisir….”, aussi : “On appellera bien ce qui est mal et mal ce qui est bien”. Je parle bien de la fin du temps des nations et non de millénarisme et de fin du monde.
    A méditer !

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