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Culture : cinéma

Le film sur la persécution des chrétiens bientôt diffusé en province

Romancier et cinéaste français, Raphaël Delpard a réalisé un documentaire intitulé « La persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde », un film qui se situe dans la suite de son étude La Persécution des chré­tiens aujourd’hui dans le monde, publiée en 2009 chez Michel Lafon. Il répond à Christianophobie Hebdo :

Capture d’écran 2017-11-28 à 20.05.57"Déjà une vingtaine de projections pour votre documentaire. Quel bilan chiffré pouvez-vous en tirer ?

Le film en deuxième semaine a enregistré une chute de fréquen­tation. Il a perdu 278 spectateurs sur la première puisque celle­-ci avait eu 663 spectateurs. Quelles sont les raisons de la chute? Dif­ficile de répondre clairement. Probablement la difficulté qu’ont connue les spectateurs à acheter un billet s’ils sont arrivés au ci­néma, disons à la dernière minu­te: la salle ne comptant que 54 fauteuils, elle affichait quasiment complet à chaque séance. Si la chute se poursuit cette semaine, le programmateur décrochera des séances, cela fait partie de l’accord que j’ai signé avec le Lucernaire.

Avez-vous été satisfait de la couverture médiatique de ces projections ?

Hormis Valeurs Actuelles, la grande presse n’a pas parlé du film. Main­tenant, par rapport à cette ab­sence, il faut que je fasse preuve d’honnêteté. D’habitude quand on sort un film, on fait des projec­tions de presse, lesquelles coûtent très cher, et l’on invite les journalistes. Ensuite, on attend fébrile­ment que sortent les critiques. J’ai préféré jouer la communication directe, c’est-à­-dire, que j’ai communiqué dans les magazines chré­tiens en encartant des prospectus : 70 000 en tout à leurs abonnées de Paris et de la première banlieue. 70 000 person­nes ont eu entre les mains un document annonçant l’existence du film et le lieu où il était projeté. Combien sont ve­nues? À bien y regarder, ce sont les réseaux sociaux qui ont été les vecteurs du film et au premier rang desquels l’Observatoire de la Christianophobie.

Envisagez-vous d’organiser des séances de projection en province ?

Oui. Je vais me mettre à l’assaut des salles à compter de janvier. Deux directeurs de cinéma m’ont contacté, l’un de Montauban, l’autre de Lyon.

Dans l’ensemble, quelles ont été les réactions des spectateurs ?

À chaque séance des “bravos” et des applaudissements nourris. Des remerciements aussi d’avoir réalisé ce film. L’accueil du public est très positif. Le film représente six an­nées de travail: cinq pour trouver un peu d’argent et une année entière entre le tournage, le montage et la sortie. Mais je compte conti­nuer, si j’arrive à récupérer la mise de fonds de mes partenaires, et la mienne. Je veux faire un film sur la déchristianisation de la France. Il faut, en effet, redon­ner de la spiri­tualité à cette société qui part en lam­beaux.

Vous m’aviez signalé avoir reçu une demande intéressante de Hongrie. Pourriez-vous en dire plus pour nos lecteurs ?

Il y a deux semaines, j’ai reçu un appel d’une journaliste hongroise parlant le français. Elle me propo­ sait de participer à une émission de radio sur la chaîne catholique. Suite à l’entretien, le secrétaire d’État chargé de la christianopho­bie, qui avait entendu l’émission, m’a contacté. L’objectif est d’acheter les droits de discussion du film et de le diffuser en Hongrie. L’aventure est passionnante."

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