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Culture : cinéma

Le film FATIMA sort au cinéma partout en France, à partir du 6 octobre

Le film FATIMA sort au cinéma partout en France, à partir du 6 octobre

Portugal, 1917. Trois jeunes bergers de Fatima racontent avoir vu la Vierge Marie. Leurs révélations vont toucher de nombreux croyants mais également attirer la colère des représentants de l’Eglise et du gouvernement. Ils vont tout faire pour essayer d’étouffer l’affaire et obliger les trois enfants à se rétracter. Mais la rumeur s’est propagée dans tout le pays. Les pèlerins affluent à Fatima en espérant être les témoins d’un miracle.

Le film FATIMA sort dès la semaine prochaine au cinéma partout en France, à partir du 6 octobre. Les salles de cinéma sont répertoriées ici, dans la rubrique “Voir toutes les séances“. Il est important que le maximum de personnes puisse le voir dès la première semaine de sa sortie pour remplir les salles de cinéma, car sinon, les salles ne voudront pas le reprendre une 2e semaine.

En 1989, un auteur agnostique (Harvey Keitel) demande un entretien à sœur Lucia (Sônia Braga) dans son couvent carmélite de Coimbra pour l’interroger sur ses expériences mystiques de jeunesse et plus particulièrement sur cette année 1917 où auraient eu lieu des apparitions de la Vierge Marie, reconnues plus tard par l’Eglise. Lucia (Stephanie Gil) n’était alors qu’une enfant de 10 ans vivant dans un petit village portugais. Avec ses cousins plus jeunes, elle reçoit la visite d’une très belle dame (Joana Ribeiro), qu’ils pensent être la Vierge Marie. Lorsque la mystérieuse dame apparaît, tout le reste autour disparaît. Il n’y a plus aucun bruit, aucune nuisance. La dimension symbolique de chaque rencontre est très forte. Ses apparitions se font avec beaucoup de douceur et de délicatesse. Elle marche pieds nus, vêtue d’une robe blanche immaculée et d’un voile délicat. Les jeux de lumière sont puissants. Elle rayonne et captive le regard. Pourtant, lorsqu’elle commence à parler, son visage se remplit de tristesse. Elle répète : « la guerre doit cesser ». Pour cela, elle exhorte les enfants à prier le chapelet quotidiennement et promet “d’apporter la paix au monde et de mettre fin à la guerre”. Quelques temps après, le frère de Lucia, Manuel, est déclaré disparu au combat. Maria, la mère de Lucia, une femme caractérielle et dure, craint de ne pas avoir prié assez fort pour sauver son fils de la guerre. Maria est convaincue que sa fille ment et que son fils ne revient pas par sa faute. Pourquoi la Vierge apparaîtrait-elle à un enfant ? Et qu’a-t-elle de plus que les autres ? Le maire (Goran Visnjic), un homme fondamentalement athée, est incommodé par la venue massive des pèlerins qui affluent à Fatima pour voir les « voyants ». Il va jusqu’à fermer l’église pour éviter les rassemblements. Il fait venir les enfants pour les interroger et tente de les faire changer d’avis. La hiérarchie de l’Eglise catholique souhaite également découvrir la vérité et le prêtre local (Joaquin de Almeida) fait venir son évêque. Les enfants, effrayés, subissent de nombreux interrogatoires mais restent jusqu’au bout fidèles à leur version des faits. “Elle était aussi réelle que toi”, répond Lucia affligée à sa mère indignée !

Tout au long du film, le professeur sceptique pose des questions à Sœur Lucia pour la pousser dans ses retranchements. Mais celle-ci, dotée d’une excellente répartie et habitée par une foi profonde, répond sans détour, le taquinant parfois (les personnes qui sont allées s’entretenir avec Sœur Lucia mentionnaient souvent son sens de l’humour aigu). Ces conversations permettent alors au spectateur de prendre un peu de recul sur les apparitions, en poussant un peu plus loin la réflexion philosophique et théologique. Les questions du professeur Nichols à Sœur Lucia sont bien amenées, réfléchies et donnent la parole à la pensée adverse. “Tout ce qui est inexplicable n’est pas nécessairement transcendant”, déclare Keitel. Sœur Lucia rétorque : “La foi commence à la limite de la compréhension”. S’il existe entre ces deux personnages un fossé qui ne sera probablement jamais comblé, leur conversation est stimulante et propose un débat sain qui évite de stigmatiser les deux camps.

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