Billet d’un de nos lecteurs, Thomas Jane :
Puisque l’avortement est voté, puisque le mariage homosexuel est dans la loi, puisque le progrès veut que demain la pma et la gpa soient dépénalisées, pourquoi donc vous, catholiques, continuez-vous de les désapprouver, de les dénoncer, de militer contre eux ?
La question ne cesse de revenir à chaque interview, hier encore dans celle de François-Xavier Bellamy par Ali Baddou.
Elle est bien entendu polémique, et malhonnête, au sens où en réalité elle est destinée à faire taire, et n’appelle aucune réponse.
La question pourrait bien sûr être retournée de savoir au nom de quoi il faudrait sacrifier à l’idole de la loi quand la ‘loi’ encense aujourd’hui ce qui hier était honni.
La réponse est toutefois connue : au nom du progrès, au nom des libertés.
Mais travestir la Liberté en Libertés blesse à mort l’Egalité et la Fraternité : la République des Libertés est nécessairement le Règne du plus fort à défendre sa liberté politiquement, socialement ou médiatiquement.
Pour autant, des intelligences qui ne conçoivent la morale qu’en permis/défendu, et oppositions de la liberté, ne peuvent qu’être interloquées de voir certains s’opposer à de plus grandes ‘libertés’.
Et c’est pourquoi, en toute rigueur de termes, un faux procès est fait de bonne foi aux catholiques.
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On vous exclura des assemblées. Bien plus, l’heure vient où tous ceux qui vous tueront s’imagineront qu’ils rendent un culte à Dieu.
Ils feront cela, parce qu’ils n’ont connu ni le Père ni moi.
Eh bien, voici pourquoi je vous dis cela : quand l’heure sera venue, vous vous souviendrez que je vous l’avais dit. Je ne vous l’ai pas dit dès le commencement, parce que j’étais avec vous.
Jn 16,2-4
