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L'Eglise : Benoît XVI

Le dialogue des cultures ne peut se faire sans Dieu

B

Extrait du discours du pape Benoît XVI, aujourd'hui, en présence de la communauté académique, au Château de Prague :

"Les tenants de cette exclusion positiviste du divin du domaine de la raison universelle ne font pas que nier ce qui est une des convictions les plus profondes des croyants, ils font obstacle au vrai dialogue des cultures qu'ils appellent pourtant de leurs vœux. Une compréhension de la raison qui est sourde au divin et qui relègue les religions au rang des sous-cultures, est incapable d'entrer dans le dialogue des cultures dont notre monde a un besoin si urgent."

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4 commentaires

  1. Cette “culture” qui regarde de haut les religions, c’est celle des Lumières. Elle ne fait qu’une avec la laïcité, qui est historiquement et intrinsèquement antireligieuse. Il n’est donc pas surprenant que le monde occidental tende à propager, avec son idéologie démocratique, une mentalité antireligieuse. Ce qui est surprenant, en revanche, c’est que DANS LES MILIEUX ECCLÉSIASTIQUES, il paraisse généralement rétrograde et presque délirant de contester la valeur de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, comme si l’enseignement très clair du Magistère dans l’autre sens (cf., par exemple, le Syllabus) n’avait été qu’un honteux dérapage.

  2. Cher Monsieur Quencez, je crains fort que vous n’ayez pas une vision tres claire de la doctrine de l’Église a ce sujet. Je ne prétends pas être dans ce cas non plus, mais ce que je sais c’est que Jesus dit “rendez a Cesar ce qui est a Cesar et a Dieu ce qui est a Dieu” et que sauf erreur de ma part, l’Église a toujours interprète cela comme une invitation a ne pas fusionner l’Église et l’État. Oui la séparation de l’Église et de l’État est requise ! Qu’au grand jamais nous n’ayons une espèce de théocratie ! Nos évêques sont nos pasteurs, pas nos princes temporels !
    En revanche, il est clair qu’un homme politique chrétien qui met sa foi sous le boisseau va gravement a l’encontre de l’enseignement de l’Église (ou de l’Evangile si vous préférez, mais comme aurait dit la petite Therese, c’est tout un !)
    [Non la séparation n’est pas requise, car tout pouvoir vient de Dieu. Il faut simplement distinguer. MJ]

  3. @ Roland Quencez
    On voudrait que votre lucidité soit mieux partagée. Enfin des changements systémiques surviendraient et nous permettraient à nouveau de marcher sur les jambes : Que Dieu vous entende !

  4. Je recommande à M. Kelkin la lecture du Syllabus, de Pie IX, particulièrement le numéro 55, qui condamne la proposition suivante : “L’Église doit être séparée de l’État, et l’État séparé de l’Église”. On ne peut pas dire la chose d’une manière plus claire.

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