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Europe : identité chrétienne / Valeurs chrétiennes : Famille

Le dernier empereur : Charles d’Autriche (1887-1922)

Sevilla

Jean Sévilla vient de consacrer son dernier livre à Charles de Habsbourg, dernier empereur d'Autriche, qui a été béatifié à Rome, le 3 octobre 2004, par le pape Jean-Paul II. Les raisons de cette béatification tiennent à la fois aux tentatives que Charles fit pour trouver les voies de la paix en 1917 et à ses vertus chrétiennes. Il avait en effet placé sa vie sous le signe de l'Eucharistie et s'était engagé à suivre les enseignements du Christ dans sa vie privée et publique. Il sut également suivre l'enseignement social de l'Église. Il créa notamment, sous l'influence de l'Impératrice Zita, le premier ministère des affaires sociales au monde.

"L'onction du couronnement, reçue à Budapest, l'a investi d'une mission sacrée. Cette conviction ne le quittera jamais. Sans orgueil, mais en toute plénitude, c'est devant Dieu qu'il se sent responsable, et son épouse, Zita de Bourbon-Parme, impératrice à 24 ans, est imprégnée de la même foi" (Jean Raspail)

"Cette biographie (…) raconte un homme profondément inspiré par sa foi chrétienne, qu’il cherche à traduire en actes dans l’exercice de son devoir d’Etat d’empereur, et un père de famille conscient de l’importance vitale de la cellule familiale" (Philippe Maxence)

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7 commentaires

  1. Et c’est quoi le miracle reconnu qui lui a permis d’être béatifié ?
    [Il a été béatifié pas canonisé…
    PC]

  2. Merci pour cette bouffée d’air pur.Gloire à l’Autriche catholique
    Ne pas oublier que c’est l’anti catholicisme militant qui a provoqué la première guerre mondiale et le traité de Versailles si humiliant pour L’Autriche qui est une des causes de la deuxième.Clémenceau et Wilson voulaient la fin des monarchies catholiques.Beau travail de la laïcité…Devoir de mémoire…

  3. @ Senex,
    C’est même la volonté délibérée de détruire les empires centraux catholiques qui est la cause de la première guerre mondiale… et qui a fort bien réussi.

  4. @ PC,
    Donc il a dû lui être attribué 1 miracle!
    [Le miracle reconnu lors du procès de béatification serait survenu en Amérique du Sud, à Curitiba, dans l’État brésilien du Paranà (guérison soudaine d’un ulcère variqueux douloureux entraînant une incapacité de marcher d’une religieuse missionnaire, des Filles de la Charité de saint Vincent de Paul, originaire de Pologne). À l’unanimité, tant de la part des médecins que de celle des théologiens qui ont examiné son cas à Rome, cette guérison a été déclarée scientifiquement inexplicable.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Ier_d%27Autriche
    PC]

  5. Senex/PK :
    Des causes de la Première guerre mondiale, on n’a pas fini de débattre. Cependant, on ne voit pas bien quelle part y tiendrait l’anti-catholicisme. La France radicale et anticléricale s’y retrouva certes ennemie de l’Autriche, mais aussi de l’Allemagne wilhelminienne protestante, elle-même alliée de l’Autriche. L’Espagne était neutre. Le ressort essentiel (mais pas unique) en a plutôt été le panslavisme, dont les ambitions serbes attisées par la Russie ont été l’instrument, et auquel s’est opposée la solidarité austro-allemande des puissances germaniques. Dans ce contexte, le drame est que la France et le Royaume-Uni n’aient ni voulu ni su entraver l’engrenage des alliances.
    Il est vrai en revanche que les traités de 1919-23 ont été (en partie) influencés par les idéaux maçonniques, surtout en ce qu’ils ont systématiquement encouragé les légitimités nationales contre celles dynastiques, achevant la ruine de l’ancien régime. Noter toutefois que le sort de l’Autriche et de la Hongrie a été réglé par les traités de Saint-Germain (1919) et Trianon (1920), non par celui de Versailles.
    Clemenceau ne prend pas d’accent ; la faute est répandue, même dans le Var, sur la devanture du café de la place des Lices à Saint-Tropez.

  6. N’oublions pas malheureussement que c’est la France en grande partie qui est responsable de la disparition de cet empire catholique garant de l’equilibre des forces en Europe.
    En effet, c’etait l’obsession de Clemenceau que de supprimer cet empire. LA republique maconique avait un objectif: anéantir le dernier empire catholique d’europe.
    Mais si l’on parcourt l’Histoire de manière plus lointaine, on s’apercoit que même à l’époque de l’ancien régime, la France était ennemie de l’empire d’Autriche…

  7. Romain Dyli,
    mais non la France n’était “ennemie de l’empire (sic) d’Autriche” sous l’ancien régime. Elle était tout simplement soucieuse de contrer les hyper-puissances – jusqu’au XVIIe siècle la maison d’Autriche, liée à la prépondérance espagnole – tout en étant alliée aux puissances moyennes. C’est ainsi qu’eut lieu le renversement des alliances sous Louis XV, au début de la guerre de Sept ans. La France devint l’alliée de l’Autriche.

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