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Culture de mort : Idéologie du genre / L'Eglise : L'Eglise en France

Le but de la différence sexuelle ? L’unité !

Monseigneur de Germay, évêque d'Ajaccio, écrit dans son éditorial du mois de mars :

Germay"Fille/garçon, homme/femme… Selon certains, ces
différences sont avant tout source de préjugés et d’inégalités. On sait
d’ailleurs maintenant que les femmes peuvent (presque) tout faire comme
les hommes, et inversement. Mais alors, n’aurait-il pas mieux valu que
nous soyons tous du même sexe ?

« Dieu créa l’Homme à son image, homme et femme il
les créa 
» (Gn1,27). Vous êtes-vous déjà demandés pourquoi ? Pourquoi
Dieu a-t-il voulu cette différence ? Et pourquoi est-ce la seule
différence dont il est question dans la première « définition » de
l’être humain ? La réponse qui nous vient spontanément à l’esprit est
celle de la fécondité : cette différence est finalisée par le fait de
pouvoir engendrer
, comme l’indique d’ailleurs le verset suivant :
« soyez féconds, multipliez » (Gn1,28). Mais si c’était la seule raison,
ce ne serait qu’une question technique, et après tout, Dieu aurait pu
nous faire hermaphrodite, c’est-à-dire à la fois mâle et femelle.

Le but de la différence sexuelle ? L’unité !

La réponse est à chercher un peu plus loin dans le
livre de la Genèse : « l’homme quittera son père et sa mère, il
s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un 
» (Gn2,24). Le
but de cette différence est l’unité. Mais de quelle unité s’agit-il ?
Celle qui existe en Dieu lui-même puisque l’être humain est à l’image de
Dieu : « Dieu créa l’Homme à son image, homme et femme il les créa ».

On comprend alors cette chose extraordinaire :
l’union de l’homme et de la femme est à l’image de l’union qui existe
entre les trois Personnes divines, le Père, le Fils et le Saint-Esprit !

Autrement dit, s’il vous parait difficile d’imaginer la communion qui
existe au sein de la Trinité, pensez à un homme et une femme qui
s’aiment au point de ne faire plus qu’un et de donner la vie à un
troisième. Ce n’est certes pas la même chose, mais il y a une profonde
analogie entre les deux.

Cela a pour nous d’immenses conséquences ; j’en évoque simplement deux.

La première concerne les « caractéristiques » d’un
amour conjugal conforme au projet de Dieu. Pour ressembler à Dieu, cette
union doit être fondée sur l’altérité (les Personnes divines ne sont
pas identiques), sur l’amour (Dieu est Amour), un amour fidèle (Dieu est
toujours fidèle), indissoluble (Dieu ne reprend jamais ce qu’il a
donné), et ouvert à la vie (en Dieu l’amour est créateur).


Seul pour réaliser l’humanité ? Impossible !

La deuxième concerne le sens profond de la sexualité
humaine. Que signifie pour nous le fait d’être sexués ? Il nous rappelle
tout d’abord qu’aucun de nous ne peut, à lui tout seul, réaliser
l’humanité. Nous sommes homme ou femme mais pas les deux. Plus
fondamentalement, le fait d’être sexués nous dit que nous sommes des
êtres de relation, en attente d’une rencontre.

Nous ne pourrons nous accomplir que dans la
communion : « il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gn2,18). Celui
qui se consacre dans le célibat est-il alors un frustré ? Non, car en
expérimentant combien Dieu peut combler un cœur, il nous dit que, si le
mariage semble être la forme de communion la plus forte que nous pouvons
vivre ici-bas, il n’est finalement que le prototype d’une autre
communion
, celle que nous connaitrons si nous sommes sauvés :
l’éternelle étreinte d’amour qui nous unira à Dieu et qui sera la source
de notre communion avec ceux que nous aurons aimés ici-bas.


Les hommes et le rouge à lèvre. Quel progrès ?

Récemment, la loi sur le « mariage homosexuel » a été
votée à l’Assemblée, aujourd’hui à la radio, j’entendais vanter les
mérites des hommes mettant du rouge à lèvres…, demain, on enseignera
dans les écoles qu’il faut « déconstruire les stéréotypes liés au sexe »
et que donc une petite fille doit jouer avec des jouets de garçon et
inversement.

Et nous, nous voulons dire au monde que c’est une
vraie joie d’assumer sa masculinité ou sa féminité ; nous voulons dire
que le fait d’être sexués n’est ni un accident ni une limite mais plutôt
un appel à sortir de notre ego pour nous tourner vers l’autre dans son
altérité
. Nous voulons annoncer cette bonne nouvelle : notre corps sexué
est le signe de notre vocation à l’amour divin ! Malgré nos limites et
nos failles, nos aspirations à l’amour parfait pourront – grâce à Dieu –
être comblées."

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