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France : Politique en France

Election législative partielle en Loire Atlantique : la parole à une candidate pro-vie et pro-famille

RLe Bureau Exécutif du Front National a investi le 17 mars Eléonore Revel comme candidate pour l'élection législative partielle de la 3e circonscription de Loire Atlantique, qui aura lieu les 17 & 24 avril 2016. Elle a été interrogée le 29 mars par Radio Fidélité. Elle y défend notamment la vie, de la conception à la mort naturelle.

Elle a accepté de répondre à aux questions du Salon Beige :

Eléonore Revel  : C'est avec plaisir que je soumets à ce jeu de questions-réponses souhaitant vous livrer les convictions qui sont les miennes et guident mon action politique.

Au vu des échéances de 2017 et de la faible représentation du FN dans l'actuelle l'assemblée, quel intérêt auraient les électeurs à voter pour vous ?

Le Font National est aujourd'hui le premier parti de France. Sa sous-représentation à l'Assemblée Nationale est un véritable déni de démocratie lié au mode de scrutin inique qui permet aux partis du système de conserver ses prébendes au mépris du souhait des électeurs. Ma candidature, à l'image de celle de Marion Maréchal Le Pen, se veut un témoignage pragmatique et réaliste de ce que peut apporter un élu Front National : la recherche perpétuelle du Bien commun pour et au service de tous.

Que pensez-vous de la loi santé votée en décembre 2015 par l'Assemblée et notamment 2 mesures : la suppression du délai de réflexion avant un avortement et la contraception d'urgence pour les mineurs ?

Eléonore 2016Cette loi, comme de nombreuses autres de ce gouvernement…, porte atteinte directement au principe de liberté et au respect de l'être humain de sa naissance à sa mort naturelle. La suppression du délai de réflexion est une aberration visant à déresponsabiliser tant les femmes que les praticiens qui les inciteraient à avoir recours à l'acte. Il est inconcevable d'imaginer pouvoir bénéficier d'un délai de réflexion de 7 jours après avoir acheté un réfrigérateur et de pouvoir donner la mort à un innocent sans que la maman n'ait pu réfléchir à la portée de son acte et s'entourer de conseils avisés. Lorsqu'on sait les pressions que subissent les femmes : trop jeune, trop vieille, pression du conjoint, de la famille, du corps médical, … acter la suppression du délai de réflexion, c'est valider une vision de mort dans laquelle l'Espérance et la Charité sont totalement ignorées. C'est pourquoi, élue, je militerais pour la mise en place de solutions alternatives permettant aux femmes d'avoir un autre choix que celui de l'avortement… ou l'avortement. Cela passe notamment par la création de maisons d'accueil pour femmes enceintes qui permettraient à ces dernières de bénéficier d'un accompagnement personnalisé jusqu'au terme de leur grossesse.

Concernant la contraception d'urgence pour les mineurs, nous sommes ici, encore, face à la déresponsabilisation des jeunes et de leur entourage éducationnel le plus fondamental : les parents. Ce n'est pas à l'Etat d'organiser la vie sexuelle des jeunes adolescents ! L'hyper sexualisation de la société alliée au recul des valeurs familiales, seules à même de préserver une éducation affective tournée vers l'Amour et la beauté du don de soi, engendrent pour nos adolescents une incompréhension quant à leur sexualité et leur rapport aux autres. C'est pourquoi, il me semble nécessaire de revenir à des choses simples mais nécessaires : que l'école soit un lieu uniquement d'instruction et que les parents soient les seuls éducateurs de leurs enfants, quitte à ce qu'ils soient aidés pour aborder ces problématiques.

Etes-vous favorable à une abrogation de la loi Taubira dénaturant le mariage ?

La famille, cellule de base essentielle de la société, est constituée d'un homme et d'une femme, dont la finalité originelle est, pour autant que cela soit naturellement possible, de donner la vie. Ainsi que Marine Le Pen l'a, à de nombreuses reprises, précisée, le Front National a voté à l'unanimité de son Bureau Politique, l'abrogation de la Loi Taubira dès qu'il arrivera au pouvoir. Elue, je serais donc un porte-voix fort afin que cette loi soit abrogée au plus vite.

Quelle est votre position sur la liberté des parents sur le plan scolaire ? Etes-vous favorable à la création d'écoles totalement indépendantes et, si oui, que proposez-vous pour aider les familles qui font ce choix ?

Ainsi que je le rappelais antérieurement, les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Le système scolaire français souffre aujourd'hui de son incapacité récurrente à se réformer pour le bien des enfants. En effet, ce que d'aucuns appellent le mammouth avance de réformettes en réformettes générant un pédagogisme exacerbé où les fondamentaux (lire, écrire, compter) sont souvent délaissés au profit de matières utopiques, voire totalement inutiles. Il est donc légitime que des familles se tournent vers des établissements hors-contrat qui leur permettent de trouver une adéquation entre leurs besoins d'instruction et la préservation d'un certain état d'esprit. Cette solution a un coût important et nécessite bien souvent des sacrifices financiers importants. Cette liberté dans le choix de l'école doit être préservée et il n'est pas interdit d'imaginer que l'Etat puisse participer financièrement, sinon à leur essor, du moins à leur stabilité. Ceci, par le biais d'un "chèque scolaire", d'un crédit d'impôt éducation ou d'une prise en charge immobilière.

En conclusion, je souhaiterais aborder un dernier point qui me tient particulièrement à cœur : la fin de vie. Les médias, valets efficaces d’une culture de mort assumée, relaient complaisamment les nombreuses affaires qui du Dr Bonnemaison à Vincent Lambert œuvrent pour une quasi dépénalisation de l’euthanasie. A l’opposé de cette vision morbide, inhumaine et juridiquement illégitime, je souhaiterais, élue, mettre en place une grande politique de santé permettant aux soins palliatifs d’avoir le rôle qu’ils méritent. En effet, ces derniers, trop souvent oubliés, à peine financés par l’Etat, restent pour moi l’ultime apport humain qu’il est de notre devoir d’offrir aux mourants : accompagner le malade et sa famille afin que la fin de vie soit un moment de tendresse, d’amour partagé et de soins adaptés. Ceci, afin de soulager la souffrance dans le respect naturel de la constitution humaine. C’est pourquoi, élue député, je m’opposerai à toute dérive euthanasique et j’agirai avec force pour la création et le développement, sur l’ensemble du territoire national, de service de soins palliatifs.

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