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L'Eglise : JMJ

Le bonheur des jeunes aux JMJ vs les grincheux

Jean-Marie Guénois est visiblement retourné par les JMJ :

"Si une Taxe sur le Bonheur Ajouté, la TBA, sorte de TVA du bien-être existait, l'Eglise catholique devrait, cette semaine, payer une sacrée facture ! Il faut avoir entendu des témoignages de jeunes revenus des JMJ pour réaliser que cette immense « affaire » n'est pas seulement une question religieuse mais qu'elle a une vraie utilité sociale. Fort heureusement le bonheur ne se mesure pas, ni se n'évalue. Il se perçoit. A Madrid, il était palpable, objectif, indéniable. […] Et pour revenir - une dernière fois je vous rassure, et conclure sur les JMJ de Madrid - nous avons été objectivement témoins de scènes de bonheur collectif. Peut-être sans lendemain mais improvisées, très spontanées donc sans manipulation. En tout cas personne n'a voulu « faire » le bonheur des jeunes présents. Ils étaient d'ailleurs assez grands pour être heureux par eux-mêmes.

Une seconde remarque : je respecte les motivations des jeunes manifestants opposants de Madrid mais je suis effaré de la place qu'ils ont pris. De retour à Paris, j'ai souvent plus entendu parler de ces manifestations, surtout chez ceux qui avaient suivi de loin les JMJ. Or, sur place, il a été question de 1000 jeunes opposants et ils ont étrangement réussi à faire presque autant de bruit médiatique que 1 500 000 jeunes !

Je trouve leur argumentation contre les JMJ d'une faiblesse insigne. Ils ont critiqué le coût des JMJ. Il est pourtant avéré que les 50 millions d'euros ont été couverts par la participation des pèlerins et par le sponsoring. Ces critiques se distinguant par leur honnêteté intellectuelle refusent, évidemment, de prendre en compte le chiffre d'affaire supplémentaire occasionné par la présence des centaines de milliers de jeunes à Madrid et par l'ensemble du mouvement des JMJ. On parle ces jours-ci de plus de 150 millions d'euros de bénéfices pour la ville et ses commerçants, sans parler de l'excellente image véhiculée pour Madrid.

D'autres ont osé accuser le Pape de « nazi » parce qu'il ne pense pas comme eux sur les questions morales. Cette accusation de fascisme ne passe pas la rampe. Une telle intolérance se retourne contre celui qui la prononce. Il est regrettable, dans le monde laïc – qui fait pourtant profession d'intelligence et d'ouverture – ou libertaire, de voir son incapacité à sortir de ses a priori pour juger un événement dès lors qu'il est organisé par l'Eglise catholique. Le Pape et ses jeunes troupes sont forcément conservateurs, rétrogrades, dépassés, dangereux. […] Autrement dit : je me demande ce que « font » concrètement les champions de la fraternité et de la solidarité pour développer ces notions alors qu'ils critiquent vertement les « cathos » quand ils prennent des initiatives et des responsabilités lourdes pour cultiver ces notions chez les jeunes ? De ce point de vue – formation à la fraternité, à la solidarité, à la tolérance et l'antiracisme – les JMJ ont été exemplaires. Qui en fait autant ? Dommages que peu soient assez libres pour le reconnaître et l'exprimer. Et que trop restent aveugles devant « bonheur ajouté » de cet événement chez ceux qui l'ont vécu et dont ils rayonnent à leur retour."

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