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France : Société

Laudate, une entreprise au service d’oeuvres

Vianney d’Alançon, créateur de la maison Laudate, partenaire du Salon Beige, répond à Enfants du Mékong :

L"Nous avons créé notre société après notre mariage et nous voulions lui donner un sens particulier. Nous avons inscrit dans l’ADN de la maison Laudate qu’un pourcentage du chiffre d’affaire (et non du bénéfice !) serait reversé systématiquement à une œuvre. C’est une démarche simple qui parle à tous. L’opération est à la portée de chacun : 5% de la médaille que vous achetez est reversé à l’œuvre. Mais cela ne signifie pas que la médaille est 5% plus chère. Ce n’est pas le client qui fait un don, c’est la société qui prend sur son chiffre d’affaire. D’un autre côté, il nous est rapidement apparu important de pouvoir impliquer le client en lui faisant prendre conscience qu’il y a une multitude de facettes dans le don. Nous le rendons acteur en lui proposant de choisir l’œuvre à laquelle il veut donner selon sa sensibilité, son histoire et ses envies parmi les 9 œuvres que nous soutenons (l’Aide à l’Eglise en détresse, l’OCH, l’Ordre de malte, la Fondation Lejeune, le séminaire de la Castille à Toulon, la communauté Saint-Martin, les Missions étrangère de Paris, Le Rocher et bien sûr Enfants du Mékong).

Pourquoi cette dimension du don était-elle si importante à vos yeux ?

Nous avons été éduqués comme cela. Mais plus encore, nous essayons de créer un modèle économique vertueux au sein de notre entreprise où la consommation courante s’inscrit dans une dimension plus large, plus humaine, qui s’exprime par des actions caritatives concrètes. C’est le principe de l’économie de communion développé par la fondatrice du mouvement des Focolari, Chiara Lubich, au Brésil. L’argent est un moyen bien qu’il soit indispensable. Il est fait pour servir. Le don financier est essentiel mais il conduit à un don plus grand : le don de soi. Quelqu’un qui donne financièrement, c’est déjà quelqu’un qui est capable de se donner. Sensibiliser les consommateurs au don à travers une transaction commerciale normale, c’est aussi les ouvrir à un impératif d’entraide qui est de plus en plus présent dans notre société. Autre élément important, il faut souligner que cette idée nous est venue après notre mariage. Dans le mariage, soit tu te donnes soit t’es foutu ! On en a pris de la graine et ça nous a donné des idées…

N’est-ce pas aussi une façon de s’attirer la faveur de certains clients ?

Non. L’idée était réellement de participer à un modèle économique vertueux où l’argent de la consommation courante est reversé aux plus pauvres. Nous avons commencé cette société en tant que startup avec deux ordinateurs sur les genoux mais aujourd’hui elle représente 10 salariés et trois points de vente. Ce n’est pas pour autant que le don ne coûte rien. Quand il faut faire le chèque global à chacune des associations, c’est tout de même un sacrifice. Un manque à gagner pour l’entreprise même si ça nous remplit de joie.

Le reversement aux œuvres n’est d’ailleurs jamais un élément déterminant pour l’acheteur. Si quelqu’un a de l’argent et qu’il souhaite le donner, il préfère choisir seul à qui le donner. Cela nous positionne certes de manière assez positive du point de vue de l’image de la marque, mais le fait de jumeler consommation et don n’est pas quelque chose qui pourrait faire pencher la balance en notre faveur."

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