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Pays : Angleterre

L’argent public n’existe pas et rien n’est gratuit

Dixit Margaret Tatcher en 1983, dans des propos reproduits par Nouvelles de France :

"N’oublions jamais cette vérité fondamentale : l’État n’a aucune autre source d’argent que l’argent que les gens gagnent eux-mêmes. Si l’État souhaite dépenser plus, il ne peut le faire qu’en empruntant votre épargne ou en vous taxant davantage. Il n’y a rien de bon à ce que quelqu’un d’autre paie; cette autre personne, ce sera vous. L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables. La prospérité ne viendra pas de l’invention de programmes de dépenses publiques de plus en plus somptueux. Vous ne devenez pas riches en commandant un carnet de chèques à votre banque et aucune nation n’est jamais devenue plus prospère en taxant ses citoyens au-delà de leur capacité."

Du bon sens qui semble devenu bien rare.

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10 commentaires

  1. C’est pourquoi l’école “laïque” n’est pas gratuite. Elle coûte très cher.

  2. que de la justesse, mais qu’il est bon de rappeller tant cela parait oublié

  3. C’est simplement faux.
    L’état par exemple possède des forêts et les revenus qu’il en tire forment de l’argent public.

  4. Ce bon sens manque terriblement à tous nos gouvernants depuis Mitterrand (1981). Mais il ne s’agit pas seulement de bon sens mais de sens moral: tous les budgets de l’Etat depuis cette date en étant déficitaires, ont sacrifié le long terme, les générations futures, pour le court terme, le bien être des baby boomers, la défense de la famille pour la défense des acquis sociaux. Or les chrétiens, piégés par les faux débats pour ou contre le capitalisme, ont été très rares à dénoncer cette situation, ce n’est que récemment parce que l’on atteint le point limite, que l’on en parle.

  5. @ Georg :
    “Les ressources de l’État moderne sont principalement :
    “les impôts sur la consommation, notamment la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et des taxes spécifiques sur certains produits (par exemple la taxe intérieure sur les produits pétroliers ou TIPP, les taxes sur le tabac et les alcools, taxes sur les appareils électroniques, etc.)
    Les impôts sur les revenus
    Les impôts sur les sociétés ou IS
    Les impôts sur le patrimoine : taxes foncières (aujourd’hui perçues par les collectivités territoriales et non par l’État, même s’il s’occupe encore de leur perception), impôt de solidarité sur la fortune, vignette automobile, etc.”
    “On distingue deux types de recettes, les recettes fiscales et non-fiscales.”
    “Les recettes non-fiscales sont principalement les revenus du patrimoine de l’État (la plus grosse part étant constituée de participations dans des entreprises), le produit de diverses redevances d’usage du domaine public, et le produit des amendes (en 2006, 760 millions d’euros), pour un total de 24,6 milliards d’euros.”
    “Au total, en 2006, les recettes brutes de l’État se sont élevées à 287 milliards d’euros, auxquelles il faut soustraire un peu plus de 65 milliards de prélèvements au profit des collectivités territoriales et des communautés européennes. Les recettes réelles nettes de l’État auront donc été de 221 milliards d’euros2.”
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_l'%C3%89tat_fran%C3%A7ais
    Mais les recettes patrimoniales de l’Etat n’appartiennent pas à une personne physique, mais à une personne morale. Cette personne morale est formée de l’ensemble des citoyens. Les recettes patrimoniales (environ 8,6 % du budget) sont donc bien des recettes des citoyens, donc des biens matériels des citoyens. Leur utilisation n’est pas gratuite pour les citoyens à qui elles pourraient être distribuées.

  6. Cela est logique partout dans le monde sauf….chez nous puisque c’est le voisin qui règle les notes …vous savez …le riche …celui qui…se pavane dans sa kangoo ,qui a des enfants bien élevés et une épouse discrète et qui,xénophobe” se rend à la messe au lieu de “socialiser” avec ceux qui manifestent pour sauver les porteurs de ponchos ou les bédouins ,laissés en marge par les fournisseurs de nos stations- service !

  7. A Géorg,
    Très bien… Laissons l’Etat vivre des revenus de ses forêts et biens immobiliers divers. Que le Président, les députés, sénateurs ne soient rémunérés (et ne coûtent) qu’à hauteur desdits revenus ! A mon avis déjà ils seront beaucoup moins nombreux sur le gâteau… :-)

  8. On peut d’ailleurs ajouter que la situation que nous connaissons n’est pas sans analogies avec la prise du parti conservateur par Margaret Thatcher : défaite d’un gouvernement théoriquement conservateur et libéral en économie, mais qui s’est coupé des préoccupations et de sthènes de sa base et s’est renié, au bénéfice d’un gouvernement de gauche incapable de réformer et de faire baisser la dépense publique.
    Mais chez nous, on cherche encore une Dame de fer…

  9. Même dans les écoles de commerce le thatchérisme est un gros mot dans ce pays !
    Sans parler de Sciences-Po du feu M.Descoings où c’est une insulte, ni des facs où c’est une infraction à l’esprit “républicain”, presque un délit !
    Comment changer quelque chose à cette mentalité-là, quand les jeunes apprennent dès tout petit de leurs profs à l’école à gauche toute (publique ou privée, c’est pareil) que l’économie de marché est une exploitation du “pauvre” par les “riches”, que l’entrepreneur est un capitaliste sanguinaire qui en veut à votre argent et à votre sacro-saint temps libre et que le travail et l’effort gratifié par une rémunération adéquate sont contre le principe d’égalité ! etc etc etc, le tout avec une complaisance des media.
    C’est à en pleurer, les bras baissent.

  10. Là où il faut être extrêmement vigilant :
    Gare à ce que les bénéfices ne soient pas privés et les dettes publiques.
    Ce qu’à bien compris l’Islande :
    – 2008 : le pays est en banqueroute, la principale banque du pays est nationalisée
    – 2009 : de fortes manifestations font démissionner le gouvernement
    la crise persiste et l’on demande à CHAQUE ISLANDAIS de payer environ 10 000 euros sur 8 ans
    – 2010 : le peuple redescend dans la rue et demande un REFERENDUM
    le président REFUSE de ratifier cette loi et accepte le référendum
    – Mars 2010 : le NON au paiement de la dette remporte 93% des voix
    Suite à cela plusieurs PDG de banques et autres responsables sont emprisonnés
    – 2011 : une nouvelle constitution est rédigée par les citoyens
    Conséquences : “Des” spéculateurs Anglais et Hollandais ne sont pas contents
    Un peuple retrouve sa souveraineté politique et économique…
    … sans guerre

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