D’Olivier Bault :
Mgr Marek Jędraszewski avait déjà été la cible d’un véritable torrent de haine de la gauche polonaise quand il avait évoqué dans une homélie prononcée le 1er août dernier, à l’occasion des 75 ans du début de l’Insurrection de Varsovie d’août-septembre 1944, cette peste arc-en-ciel qui a remplacé aujourd’hui la peste rouge de l’époque et qui lui ressemble beaucoup. L’archevêque de Cracovie suscite à nouveau la fureur de cette gauche néo-marxiste en s’en prenant dans deux interviews successives – l’une pour l’hebdomadaire Do Rzeczy et l’autre pour la télévision TV Republika – à cet « écologisme » devenu une véritable idéologie remplaçant aujourd’hui la véritable écologie, que le prélat défini comme étant l’attention et le respect que nous devons porter à la Création de Dieu. Pire encore, l’archevêque Jędraszewski a osé critiqué l’exploitation qui est faite de l’adolescente suédoise Greta Thunberg.
La critique la plus virulente, pour ne pas dire haineuse, est venue du premier adjoint au maire libéral de Varsovie, le militant LGBT Paweł Rabiej, en voyage en Australie avec son compagnon, journaliste de profession. Dans un tweet rageur, cet apôtre autoproclamé de la tolérance s’est mis à tutoyer l’archevêque, lui enjoignant d’aller au diable :
« Vu de l’Australie en proie aux incendies où je me trouve aujourd’hui, je ne peux dire qu’une chose. Il n’y a pas pire peste dans le monde civilisé que ceux qui mettent en doute la nécessité de prendre soin de notre planète et de la protéger. Jędraszewski, va au diable, c’est là qu’est ta place ».
On notera au passage que, au contraire de Mgr Jędraszewski qui avait utilisé le mot « peste » pour parler d’une idéologie (ce qui avait malgré tout suffi à YouTube pour censurer son homélie retransmise par une radio catholique polonaise), le militant libéral-LGBT adjoint au maire de Varsovie l’utilise très clairement pour désigner une catégorie de personnes : celles qui ne pensent pas comme lui en matière d’environnement.
Tandis que Rabiej illustrait son tweet haineux d’une forêt en flammes, son compagnon Michał Cessanis tweetait des photos du couple en train de se la couler douce pendant leurs vacances australiennes, après avoir émis on ne sait combien de CO2 pour s’y rendre en avion. Des photos supprimées depuis du compte du compagnon de Rabiej, mais reprises par des Internautes moqueurs.
