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France : Politique en France

L’ancien directeur général de l’Agence du médicament nommé à la tête du Conseil d’Etat

L’ancien directeur général de l’Agence du médicament nommé à la tête du Conseil d’Etat

Didier Tabuteau, 63 ans, a été nommé à la tête du Conseil d’Etat lors du conseil des ministres, mercredi. Président de la section sociale de l’institution du Palais-Royal depuis juin 2018, il est également enseignant à Sciences Po, où il est responsable de la chaire Santé, et codirecteur de l’Institut Droit et santé.

Didier Tabuteau a dirigé le cabinet de Bernard Kouchner au ministère de la Santé de 1992 à 1993 et de 2001 à 2002 et à ce titre est décrit comme un un « Kouchner boy ». Il fut également directeur adjoint du cabinet du ministère des Affaires sociales, avec Claude Évin (de 1988 à 1991) et avec Martine Aubry (de 1997 à 2000).

À la création de l’Agence du médicament (actuelle Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) en 1993, Didier Tabuteau en fut le directeur général jusqu’en 1997. En 2019, il témoigne en tant qu’ancien directeur de cette agence au procès de l’affaire du Mediator mais il n’est pas inquiété par les enquêteurs. Le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) ne souligne que la dissimulation par Servier de la nature amphétaminique du Mediator, les autorités sanitaires n’étant, selon lui, que les victimes de l’industriel. Aquilino Morelle est l’inspecteur IGAS choisi par le ministre de la Santé Xavier Bertrand pour cette mission. C’est un « vieil ami de Didier Tabuteau », avec qui il a écrit un ouvrage intitulé La Santé publique (2010), et tous les deux enseignent à Sciences Po au sein de la chaire santé, dirigée par Didier Tabuteau. Le rapport IGAS, rendu public le 15 janvier 2011, sert de canevas à l’information judiciaire. Selon Le Figaro, il fait l’impasse sur la période Tabuteau à l’Agence.

Il fut aussi chargé de la préparation de la loi sur les droits des malades en 2000 (Loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé).

N’attendez pas du Conseil d’Etat qu’il censure les lois sur la dictature sanitaire.

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4 commentaires

  1. La justice administrative, c’est l’administration qui se juge.
    Une illustration magistrale supplémentaire de l’état de droit à la française avec une justice endogame et politique, c’est à dire de connivence.
    Le CE en matière de contrôle de la crise sanitaire va perdre le peu de crédibilité qui lui reste.
    Une seule consolation, on a échappé à Marc Guillaume !

  2. Le Grand Système macroneux s’organise façon Biden, met ses hommes aux postes-clé et verrouille les recours contre les abus de pouvoir et les fraudes. Tout cela sent bien mauvais à 3 mois des élections, mes amis.

  3. Et hop, une crapule de plus au Conseil d’État…
    Quelqu’un sait son rapport à la secte GOF (Grand Orient de France) ?

    • le GOF c’est pour les nuls qui sont contraints de chercher les ascenseurs pour ne pas avoir à monter l’escalier à pied. Lui est directement tombé du ciel sur le sommet de la pyramide…

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