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France : Société

Laboureurs et semeurs de mort

Texte proposé par Laurence Maugest de Polémia, pour Le Salon Beige :

ILes semeurs de mort sont bien là, nous ressentons douloureusement leur réalité. Ils se sont incarnés le 14 juillet dernier en un 19 tonnes lancé sur des corps en vacances, happés dans leur croissance, leur vie, leur soirée à partager, leur histoire d’amour et leur histoire tout court.

Ces monstres n’appartiennent en rien à une génération spontanée, ils sont sécrétés par des laboureurs de mort depuis des décennies. Ils ne relèvent pas du hasard mais d’une conjonction de faits qui conduit inévitablement au carnage.

Une civilisation oubliée par ses propres enfants devient une terre vierge sans défense. Méprisée par sa progéniture, elle aiguise la violence de ceux qui sont restés agglomérés dans leur communautarisme et isolés de cette terre trop dépréciée pour devenir une réelle terre d’accueil.

J’accuse ceux qui ont fait naître le mépris dans le regard de ces communautés, mépris aujourd’hui assassin : les laboureurs de mort.

Le cosmopolitisme qui par sa défense d’un monde sans frontière dissout la richesse et la singularité des nations pour alimenter les comptes d’une élite mondialisée qui, au nom des droits de l’homme, piétine ce qui le construit : l’identité et la tradition.

L’oligarchie et son luxe de zone franche qui perd de vue le sens de l’appartenance à un pays, à une terre, à une filiation.

J’accuse ceux qui ne cessent de cracher sur l’histoire de France et sur la chrétienté. Ils se gaussent de la névrose chrétienne et ferment les yeux sur les lapidations et les silices musulmanes qui tuent depuis des siècles. Où est-elle la névrose ? Lorsque l’on sait que les victimes du Bataclan ont été mutilées de façon pathologique et monstrueuse.

Où sont-elles les responsabilités, lorsque l’on s’abat sur un prêtre soupçonné de pédophilie en étant si discret sur les malheureuses victimes de l’Education nationale ?

Celle-ci même qui détruit l’histoire de France en l’arrêtant aux mensonges ensanglantés de la Révolution meurtrière née du reniement du passé et créatrice de privilèges où a émergé l’empire de la finance que nous subissons encore aujourd’hui.

Je l’accuse enfin de faire de nos enfants des analphabètes et de réduire à néant l’ascenseur social qu’elle devrait être et qu’elle fut. En cela, elle est la génitrice d’insatisfactions enkystées aujourd’hui meurtrières.

J’accuse l’Education Nationale de ne pas savoir transmettre la subtilité des mots aux jeunes, ne leur laissant que l’aigreur, le silence, l’abrutissement ou la violence pour exprimer leurs maux.

J’accuse les théoriciens débiles qui assurent que les hommes et les femmes sont identiques, que les personnes de même sexe peuvent se marier. Il est temps de ne plus offrir d’agora à tous ces bouffons qui bouleversent tant le sens organique que le bien et le mal deviennent gémellaires et que, pour les êtres faibles, finalement tuer c’est presque créer.

J’accuse l’apologie du laid, les expositions de bidets et les lancements d’excréments sur des planches de théâtre, la haine de toute verticalité, de toute transcendance, les musiques incessantes qui cisaillent le cerveau que Georges Bernanos a su identifier comme conspiratrices contre toute vie intérieure, les constructions immondes qui détruisent nos paysages et les cages à lapins où la haine prolifère car la laideur entraine le mal comme la beauté cultive le bon.

J’accuse les gros média qui sont les porte-voix stressants du tout divertissement : argent facile, vide, décérébration, manipulations idéologiques et mensonges politiques.

Par ces autos-lapidations chroniques qui deviennent presque une deuxième culture française (une exception française ?) nous sommes méprisés et parfois haïs par les populations que nous assistons depuis des décennies.

Sans sentiment d’appartenance et d’amour pour son pays, les aides reçues deviennent humiliantes et source de haine pour ceux qui les reçoivent mais aussi pour ceux qui les donnent.

La France a toujours été un pays d’immigration mais à échelle humaine, faite d’histoires singulières. Il n’y a rien de plus malfaisant que cette immigration de masse où la dignité se perd pour laisser place à des revendications dégradantes et en cela porteuse de revanche. Cela fait des décennies que des auteurs tirent le signal d’alarme. Des visionnaires, traités « de fachos », en définitive, bien plus humains que ceux qui les ont épinglés, pour beaucoup d’entre eux sur « le mur des cons ».

Aucune police, même 65 millions de réservistes ne pourront pas protéger la société des soubresauts psychopathologiques de certaines victimes de cette immigration pavlovienne, non désirée où elles se perdent de vue. L’inoculation de la frustration s’effectue depuis des années et contamine immigrés et français de souche. La violence que celle-ci fait naître bien trop souvent sera étayée par le collectif islamiste qui invite à tuer les chiens de mécréants et sera copieusement alimentée par nos attitudes de victimes qui s’excusent déjà d’éventuelles réactions agressives alors que l’on compte les morts.

N’est-il pas paradoxal de redouter que notre société qui se veut « hyper-laïque » soit mise à mal pour des raisons affichées comme religieuses et se laisse dépecée, envahir sous le joug d’idées chrétiennes devenues folles ? Il est certes nécessaire de tempérer sa vengeance. Mais, face à cette situation que nous savons explosive, il est vital de remettre en cause l’Islam comme religion d’amour et de paix et de quitter le stade des bougies et des commémorations, dont l’intérêt principal, pour ceux qui pensent gouverner la France, est d’imposer le silence et d’éviter, un temps, les questions gênantes. Questions que nous devons enfin nous poser pour retrouver un peu de dignité et aller vers un avenir plus serein.

Il faut éviter que le sang et les larmes coulent encore. Les passages à l’acte du moindre déséquilibré risquent, en effet, de se multiplier. Il faut nous regrouper sans ambages, sans trembler autour de ceux qui seront capables de défendre l’identité, les frontières et rejeter toute personne qui dénigre la France.

C’est un véritable ultimatum qui nous est lancé, il serait bien que la campagne électorale de 2017 mute vers le monde réel, c’est une question de survie.

Que nous ne soyons pas dans l’obligation un jour d’accuser les politiques souverainistes de ne pas avoir su s’unir pour sauver la France.

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