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Liberté d'expression

L’abbé Pagès écrit une lettre ouverte à Manuel Valls : la police confisque ses serveurs informatiques

L'abbé Pagès répond à Riposte Laïque :

Images-24"Eh bien, voilà que suite au piratage le 13 novembre 2015 du site http://www.islam-et-verite.com/, (ce n’était que la deuxième fois !) et devant le refus de l’hébergeur de continuer son service « à moins de modifier chaque page du site » (sic), nous avions trouvé un hébergeur plus courageux. Péniblement, depuis lors, article après article, vidéo après vidéo, nous reconstruisions le site. Or voilà que ce 16 février, sur réquisition judiciaire, la Police, sans aucun préavis, est venue saisir chez notre nouvel hébergeur les serveurs et toutes les données et sauvegardes de notre site, sous les auspices des nouvelles dispositions légales relatives à la lutte contre le terrorisme, et des articles 227-24 et 225-17 du code pénal incriminant respectivement la « diffusion d’un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine […] lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur et atteinte au respect dû aux morts. » ! Il n’y a pas de doute, on ne peut que féliciter les services de renseignements et de police pour leur flair manifestement infaillible dans la traque des réels soutiens au terrorisme et des vrais ennemis de la France ! A moins que ce soit une façon pour Manuel Valls de répondre à la Lettre ouverte que je lui ai récemment adressée ?

Vous êtes en train de nous dire que la police a débarqué chez votre hébergeur, et a confisqué tout votre matériel, c’est bien cela ? 

Oui, et le pire est que sur les serveurs hébergeant mon site, d’autres sites s’y trouvaient, n’ayant aucun rapport avec le mien, tel celui de la très honorable Fondation pour l’école, et qui se trouvent désormais, tout comme le mien, rayés de la carte… Si c’est pas beau la justice !

Quelles sont les prétextes policiers mis en avant ?

Aucun, à ce que je sache, sinon, comme je vous le disais, l’ordre d’une réquisition judiciaire, dont on ne sait si elle provient d’un officier de police judiciaire, d’un procureur ou d’un juge d’instruction… […]"

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