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L'Eglise : L'Eglise en France

L’abbé Coiffet sur Radio Courtoisie

Dimanche 12 juin, à midi, juste avant de dédicacer sa magnifique biographie de l'Abbé Denis Coiffet à la grande fête de Radio Courtoisie porte de Champerret à Paris, Thierry Bouclier sera l'invité du Libre Journal de Lumière de l'Espérance, la radio du dimanche de Radio Courtoisie.

Retrouvez-le en direct sur l'antenne de Radio Courtoisie, ou en différé à 16h et à minuit.

Venez nombreux pour le rencontrer Porte de Champerret.

CoiffetCouv« L’abbé Coiffet a été prêtre. Un simple prêtre. Avec ses défauts d’homme. Comme tant d’autres avant lui. Mais il aura marqué probablement plus que beaucoup d’entre eux. Non pas qu’il fût meilleur. Dieu seul jugera. Mais la Providence a voulu qu’il vienne à la vie peu de temps avant une période de grands désordres dans l’Église. Et qu’il ferme à jamais ses yeux à un moment où quelques signes annonçaient des jours meilleurs. Un peu plus de soixante années se sont écoulées. Ses trente-huit années de sacerdoce lui ont permis de jouer un rôle important au sein de l’Église. Il aura été l’inlassable défenseur de ce qui est au centre de celle-ci : la messe. Une messe trop souvent bafouée qu’il a su porter à bout de bras pour qu’elle continue à sanctifier les âmes. Un attachement à la messe traditionnelle, « la messe de toujours », qu’il ne pouvait pas concevoir sans une autre fidélité : celle qu’il devait à Rome. Au plus fort de la crise, certains ont cru y voir une contradiction. Lui pas. Sa confiance en l’Église lui a permis d’éviter de se perdre. Au-delà de son amour pour la messe tridentine, il avait sa façon bien à lui d’être prêtre. Ferme sur la morale sans être jamais moralisateur. Dur avec le péché et tendre avec le pécheur. Un sens de la camaraderie et de l’amitié jamais pris en défaut. Et surtout ce sentiment mystérieux qu’il savait donner à son interlocuteur qu’il était unique à ses yeux. L’abbé Coiffet avait compris que si le communisme est la vieillesse du monde, le catholicisme est sa jeunesse. Une jeunesse dont il a toujours été proche, conscient que rien ne se construirait de durable sans elle. L’abbé Coiffet n’avait pas d’ambition pour lui-même. Il voulait simplement donner le Bon Dieu au plus grand nombre. Dans la joie et l’espérance. Dans l’amitié et la bonne humeur. Il voulait transmettre ce qu’il avait reçu. Lorsqu’il est parti, la foule s’est retournée et, d’une seule voix, a crié à ce zélé serviteur de l’Église, en guise de dernier adieu : Monsieur l’abbé, vous y êtes parvenu ! »

Thierry Bouclier est avocat à la Cour et auteur de plusieurs essais et biographies :

  • Tixier-Vignancour, une biographie (Éd. Rémi Perrin, 2003),
  • Les années Poujade (Éd. Rémi Perrin, 2006),
  • La République amnésique (Éd. Rémi Perrin, 2008)
  • La France au risque de l’islam, l’enquête (Éd. Via Romana & Éd. Rémi Perrin, 2012).

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